Chemins qui ne mènent nulle partentre deux prés,que l'on dirait avec artde leur but détournés,
chemins qui souvent n'ontdevant eux rien d'autre en faceque le pur espaceet la saison.
31e poèmes du recueil : Les Quatrains valaisansVoici encor[e] de l'heure qui s'argente,mêlé au doux soir, le pur métalet qui ajoute à la beauté lenteles lents retours d'un calme musical.
L'ancienne terre se reprend et change :un astre pur survit à nos travaux.Les bruits épars, quittant le jour, se rangentet rentrent tous dans la voix des eaux.
24e poème du recueil : Les Quatrains valaisans