Cette pièce est une réminiscence d’un voyage dans les nécropoles Etrusques, en Toscane. Elle se fonde sur un geste musical simple, l’attaque et la résonance. Résonance du Cristal Baschet dans une matière sonore que l’on entend se fondre avec les autres instruments.

L’idée musicale d’insérer le Cristal Baschet dans des formations de musique de chambre est d’abord une confrontation des timbres, entre ceux du Cristal, nouveaux et peu connus, et ceux des instruments traditionnels de l’orchestre qui sont l’expression d’une identité instrumentale évidente. L’intérêt musical de cette confrontation des timbres est d’exploiter par l’écriture l’ambiguïté qui peut en résulter.

Etruria III est écrite à la demande du contrebassiste Jean Pierre Robert et de M. Tabouret. Elle n’est pas une transcription de l’original (sa durée est trois fois plus longue). Il s’agit donc d’une réécriture de la pièce et pour une formation amplifiée, le quintette.