mise à jour le 29 septembre 2017
© Frederike Wetzels

Brigitta Muntendorf

Compositrice allemande né le 11 juillet 1982 à Hambourg.

Brigitta Muntendorf étudie la composition avec Younghi Pagh-Paan à la Hochschule für Künste de Brême puis avec Krzysztof Meyer, Rebecca Saunders et Johannes Schöllhorn à la Hochschule für Musik und Tanz de Cologne.

En 2006, elle reçoit le premier prix du concours de composition de l’Orchestre philharmonique de Berlin pour Klangviren qui sera créé en 2007.

En 2009, elle fonde l’ensemble Garage à Cologne regroupant ainsi des compositeurs, musiciens et artistes afin de développer différents projets collectifs et interdisciplinaires. Elle reçoit ensuite une bourse pour un séjour de six mois à la Cité Internationale des Arts de Paris. Elle a également été en résidence à l’Ensemble Modern Academy (Francfort), à la Villa Concordia (Bamberg) et à la Villa Kamogawa (Tokyo). Elle est régulièrement invitée à donner des séminaires dans différentes universités d’Allemagne et d’Autriche. Depuis 2013, elle enseigne la composition à l’Université de Siegen.

Dans son travail se croisent différents modes d’expressions (concerts, installations, performances) et de disciplines artistiques (musique, danse, théâtre, opéra) notamment dans plusieurs de ses œuvres récentes  (City Dance Köln et Für immer ganz oben (FIGO) en 2016, iScreen, YouScream! en 2017) ou encore dans sa série de pièces Public Privacy commencée en 2013 et qui propose plusieurs formats de collaborations artistiques dans des espaces publics réels ou virtuels. Elle interroge dans son œuvre l’aspect social de la musique et notamment les relations de la création artistique avec le numérique et les médias sociaux.

Brigitta Muntendorf reçoit des commandes de nombreux festivals comme Acht Brücken (Cologne), Wien Modern, Wittener Tage für neue Kammermusik, ECLAT/Festival Neue Musik Stuttgart, et Donaueschinger Musiktage. Elle collabore avec des ensembles tels que Asko/Schönberg, Calefax Reed Quintet, Decoder, Garage, Klangforum Wien, Musikfabrik, Mosaik et PHACE.

Elle a reçu le Prix Bernd Alois Zimmermann, le Prix Carl von Ossietzky pour Rundumschlag#, le premier Prix de la Hochschule für Musik und Tanz de Cologne, le Förderpreis der Ernst von Siemens Musikstiftung et le Deutscher Musikautorenpreis.

En 2014, le label Col Legno lui consacre un disque monographique It may be all an illusion comprenant plusieurs pièces de musique d’ensemble.


© Ircam-Centre Pompidou, 2017

Sources

Site de Brigitta Muntendorf.

Bibliographie

  • Karl KATSCHTHALER, « Pocket opera, The New Discipline and public space: the intermedia composer Brigitta Muntendorf and “practical aesthetics” » dans Music on stage, volume 3, décembre 2016.
  • Brigitta MUNTENDORF, « Anleitung zur künstlerischen Arbeit mit der Gegenwart», dans Zurück zur Gegenwart? Weltbezüge in Neuer Musik (Jörn Peter Hiekel, éd.), Veröffentlichungen des Instituts für Neue Musik und Musikerziehung Darmstadt 55, Schott, 2015.
  • Brigitta MUNTENDORF, « Social composing », dans Positionen, Heft 108.
  • Hubert STEINS, « Recycelte Semantik: Neunundzwanzig Jahre jung; Die Komponistin Brigitta Muntendorf » dans Zeitschrift für Neue Musik, n° 131, 2011.
  • Dirk WIESCHOLLEK, « Mixed Reality: Zum Aspekt des Visuellen in Brigitta Muntendorfs multimedialem Komponieren » dans Neue Zeitschrift für Musik, n° 6, 2014, p. 30-35.

Discographie

  • Brigitta MUNTENDORF, Sweetheart, Goodbye ; Shivers on speed ; Reinhören ; Durchhören ; Missing T, Nicola Gründel, voix ; Ensemble Modern ; Ensemble Garage ; musiFabrik ; Calefax Reed Quintet ; IEMA Ensemble ; Mariano Chiacchiarni, Manuel Nawri, Vimbayi Kaziboni, direction, dans « It may be all an illusion », 1 cd Col Legno, 2014, WWE40411.
  • Brigitta MUNTENDORF, hin und weg, Irene Kurka, soprano ; Burkat Zeller, violoncelle, dans « Stabat Mater Dolorosa », avec des œuvres de Makiko Nishikaze, Christina C. Messner et Eve-Maria Houben, 1 cd Makro Musikverlag, 2009, CD1017.

Liens internet

(liens vérifiés en septembre 2017)