Bruno Mantovani (1974)

Les Danses interrompues (2000 -2001)

pour six instruments

  • Informations générales
    • Date de composition : 2000 - 2001
    • Durée : 18 mn
    • Éditeur : Lemoine, nº 27384
    • Commande : Octobre en Normandie
    • Dédicace : à Frédéric Durieux
Effectif détaillé
  • flûte, clarinette, piano, violon, alto, violoncelle

Information sur la création

  • Date : 17 octobre 2001
    Lieu :

    France, Lillebonne, Octobre en Normandie


    Interprètes :

    l'Ensemble Alternance, direction : Bruno Mantovani.

Note de programme

Bien que pouvant être jouées comme une pièce autonome, Les Danses interrompues sont conçues comme une transition entre deux œuvres écrites respectivement en 1998 et 1999 : Jazz Connotation et D'un rêve parti. Mettant en boucle le dernier accord de la première pièce (destinée au piano solo) dans les premières mesures, Les Danses interrompues permettent d'introduire progressivement dans ce cycle d'une quarantaine de minutes au total l'ensemble au complet. Liée aux personnalités des musiciens de l'ensemble Alternance et en particulier à son pianiste Jay Gottlieb, cette nouvelle œuvre s'inspire de certaines musiques populaires (jazz, techno, mais aussi flamenco dans une courte section centrale), les références agissant quelquefois comme prémonition du dernier volet du triptyque. L'aller-retour entre le matériau emprunté aux deux pièces pré-existantes et les idées propres à ce mouvement rythment une dramaturgie où le développement est peu fréquent. En effet, le discours fonctionne la plupart du temps sur la juxtaposition, « l'interruption » (d'où le titre), l'ensemble de la structure prenant sens dans la récurrence de ces flashes toujours présentés dans des configurations différentes. Le piano occupe une place importante dans le cycle, en dehors même du premier volet, à tel point que l'on pourrait considérer cette œuvre comme un vaste concerto. Mais je ne voulais pas enfermer cette pièce à la genèse si singulière dans un genre tellement défini, préférant livrer à l'auditeur cet étrange « ballet imaginaire » uniquement pour ce qu'il est : un grand divertissement rhapsodique et ludique.

Bruno Mantovani, éditions Lemoine