Matteo Franceschini (1979)
laCuna (2008)
pour voix de femme, ensemble vocal, vidéo et électronique
œuvre électronique, Ircam
œuvre scénique
- Informations générales
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Date de composition :
2008
- Vidéo, installation (détail, auteur) : vidéo réalisée par Stalkervideo, Milan.
- Durée : 15 mn
- Éditeur : Suvini Zerboni, Milan
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Date de composition :
2008
- Genre
- Musique vocale a cappella [1 voix soliste et chœur(s)]
- soliste : 1 voix de femme non spécifiée solo
- ensemble de voix solistes(2 soprano, contralto [], ténor [], basse [])
Information sur la création
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Date :
7 juin 2008
Lieu :Paris, Ircam, festival Agora
Interprètes :Raphaële Kennedy, les Jeunes solistes, direction : Rachid Safir.
Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam, Cursus II composition et informatique musicale
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) :
Mikhail Malt (encadrement pédagogique)
Observations
Milan. Daniele Donati : cameraman Luca Franceschini : art director, design et animation, Anna Frigo et Francesco Lupi Timini : filtrage digital et post-production, Cristina Marelli : producteur délégué, Elisabetta Gabbioneta : costumes et décors, Lisabeth Lobos : Najari, maquillage, Andrea Franceschini : montage et direction.
Note de programme
Cette histoire a pour thème la fantaisie et expose la relation entre le contrôle et la perte de contrôle due à l’oppression de la fantaisie sur la réalité. Cette perte de contrôle est représentée par des événements que le protagoniste doit subir après le lancement d'un dé. Le dé est considéré comme un symbole de ses diverses connotations : la liberté, le risque, le destin, l'irrationalité, la confiance, l'espérance, le désir, le défi et, surtout, le jeu. Les événements naissent comme un jeu dont la chanteuse perd le contrôle au fur et à mesure. Simultanément, l'esprit de la chanteuse se transforme et prend la forme d’un animal fantastique monstrueux. Les animaux ont toujours un lien avec le jeu et avec l'être humain ; c'est pourquoi l'utilisation de personnifications animales répond précisément à ma volonté de connecter l'identité humaine à son désir constant (et extrême) de jeu, de défi et de risque. La vidéo, réalisée à partir de dessins et d’animations, expose donc la projection de l’imaginaire de la chanteuse.
Dans la partie musicale, la voix se situe au centre ; l’idée est de définir et d’exagérer les situations et les gestes musicaux où la soliste génère elle-même tout le matériel musical. Le projet ne comporte pas de texte ; il se fonde exclusivement sur l’utilisation et l'articulation de phonèmes où l'ensemble fait fonction d’ « amplificateur » du soliste et où l’électronique est utilisée comme un ensemble supplémentaire,
comme un prolongement vers l’irréel.
Je voudrais remercier Rachid Safir et l’Ensemble les jeunes solistes, l’équipe pédagogique – tout particulièrement Mikhail Malt, Emmanuel Jourdan, Jean Lochard et Yan Maresz – et l’équipe de la production de l’Ircam pour leur soutien.
Matteo Franceschini.
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