- Informations générales
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Date de composition :
2004
- Durée : 15 mn
- Éditeur : Inédit
- Commande : Ircam-Centre Pompidou
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Date de composition :
2004
- Genre
- Musique vocale et instrument(s) [1 voix soliste et ensemble de 10 à 25 instruments]
Effectif détaillé
- soliste : 1 soprano solo
- 1 flûte, 1 hautbois, 1 saxophone ténor, 1 trompette piccolo, 1 trombone ténor-basse, 1 percussionniste, 1 piano, 1 violon, 1 violon II, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse
Information sur la création
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Date :
15 décembre 2004
Lieu :Paris, Centre Pompidou, Grande Salle
Interprètes :Claire Booth : soprano et l'Ensemble intercontemporain, direction : Jonathan Nott.
Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) :
Alexis Baskind
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié
Note de programme
La voix, premier instrument de l’homme, tend à entrelacer les sons en paroles ou en chant dans la complexe construction d’un langage devenant lui-meme personnage et non personne, les traits de sa silhouette étant les traits de l’encre traçant les contours des mots, ses yeux des virgules et points, ses mains un accent sur un ‘a’ et sa vie, le bruissement d’un stylo sur le papier.
Personnage et non personne, vivant dans le temps et les espaces de sa représentation, dans ces lieux résonnants, plis dans le papier, qui recomposent les memes lettres en de nombreuses combinaisons — dictées par le hasard, par un libre arbitre ou par de raffinées syntaxes sous-entendues — , lieux résonnants qui forment les traits d’une societé faite de mots et de leurs sons, les traits d’un caractère, d’une émotion, d’une visage de femme prisonnière des pages d’un livre, de la poussière d’un théatre ou des photogrammes d’un film..
La voix, premier instrument de l’homme, dessine des trajectoires dans son dialogue avec les espaces, nous révèle les plis éloignés de ce langage, peut-etre les traits d’un esprit, qui, si nous faisons un peu plus attention, ne sont pas si dissemblables du visage assis ici à coté, maintenant, dans cette salle de concert.
Personnage et non personne, vivant dans le temps et les espaces de sa représentation, dans ces lieux résonnants, plis dans le papier, qui recomposent les memes lettres en de nombreuses combinaisons — dictées par le hasard, par un libre arbitre ou par de raffinées syntaxes sous-entendues — , lieux résonnants qui forment les traits d’une societé faite de mots et de leurs sons, les traits d’un caractère, d’une émotion, d’une visage de femme prisonnière des pages d’un livre, de la poussière d’un théatre ou des photogrammes d’un film..
La voix, premier instrument de l’homme, dessine des trajectoires dans son dialogue avec les espaces, nous révèle les plis éloignés de ce langage, peut-etre les traits d’un esprit, qui, si nous faisons un peu plus attention, ne sont pas si dissemblables du visage assis ici à coté, maintenant, dans cette salle de concert.
Andrea Vigani
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