Aurélien Dumont (1980)
Âpre Bryone (2008 -2018)
pour soprano, ensemble et électronique
œuvre électronique
- Informations générales
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Date de composition :
2008 - 2018
- Durée : 19 mn env
- Éditeur : Éditions musicales Artchipel
- Dédicace : à Claude Ledoux
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Livret (détail, auteur) :
Textes de Emily Dickinson.
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Date de composition :
2008 - 2018
- Genre
- Musique vocale et instrument(s) [1 voix soliste et ensemble de 10 à 25 instruments]
- soliste : soprano
- flûte (aussi flûte basse), clarinette (aussi clarinette basse), trompette, trombone, harpe, 4 violons, 3 altos, 2 violoncelles, contrebasse, guitare électrique, clavier électronique/MIDI/synthétiseur, percussionniste
Information sur la création
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Date :
30 janvier 2009
Lieu :France, Paris, Conservatoire national supérieur de musique, salle d'Art Lyrique
Interprètes :Eleonore Lemaire : soprano, Nicolas Deflache, Jacques Warniez : technique son, l'Atelier du Conservatoire, direction : Jean-Philippe Würtz.
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Date :
3 mai 2018
Lieu :France, Paris, Auditorium Marcel Landowski
Interprètes :Hélène Fauchère, soprano ; l'ensemble 2e2m ; Pierre Roullier (nouvelle version)
Information sur l'électronique
Dispositif électronique : temps réel, sons fixés sur support (dispositif électroacoustique en quadriphonie)
Note de programme
Âpre bryone est une pièce qui met en regard trois poèmes d’Emily Dickinson au sein d’une trame à la fois narrative et contemplative. Ces deux manières de vivre le temps musical sont extrapolées dans le mouvement physiologique de la respiration (inspiration/expiration) qui rythme la vie formelle de l’œuvre. Le matériau fait référence à certaines polyphonies orales du XIIIe siècle en Europe occidentale. Son apparente simplicité – deux fondamentales et une mélodie ornementée – est propice à un travail de variation (notamment par l’utilisation quasi thématique de l’ornementation) et constitue de ce fait une autre ligne de force formelle. Les fulgurances dickinsoniennes trouvent leurs échos dans des gestes électroacoustiques légers, imagés et ponctuels, qui peuvent fragmenter le discours ou tenter de se l’approprier. L’espace ainsi créé se révèle fragile, épuré et évanescent.
Aurélien Dumont.
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