- Informations générales
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Date de composition :
1994
Dates de révision : 1997
- Durée : 13 mn
- Éditeur : Boosey & Hawkes
- Commande : Ensemble intercontemporain
- Dédicace : à Sukhi Kang pour son soixantième anniversaire
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Date de composition :
1994
- Genre
- Musique instrumentale d'ensemble [Autre ensemble instrumental mixte atypique de 5 à 9 instuments]
- trompette, trombone, 2 percussionnistes, piano
Information sur la création
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Date :
2 décembre 1994
Lieu :France, Paris, Centre Georges-Pompidou
Interprètes :l'Ensemble intercontemporain, direction : Jean-Marie Adrien.
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Date :
8 juin 1997
Lieu :France, Paris, Cité de la Musique
Interprètes :l'Ensemble intercontemporain, direction : David Robertson.
Observations
Écouter un enregistrement de l'œuvre en 1994 : https://medias.ircam.fr/x2c4c31_fantaisie-mecanique-unsuk-chin
Titres des parties
Intrada : variation avec les sons graves la/si bémol/_ut _
_Variation I, Presto con brio _
_Variation II, Prestissimo _
_Variation III, Fließend _
_Aria avec intervalle de quartes - Andante, Scherzo delicatezza, Precipitoso _
_Petite étude pour les claviers - Allegro con leggierezza, Allegro con moto _
_Episode avec éléments métalliques - Andante sussurando _
Improvisation sur sept mètres
Note de programme
Le titre Fantaisie mécanique annonce l’union de deux concepts contradictoires : improvisation et déroulement logique et déterminé. L’oeuvre s’articule autour des types musicaux suivants :
Intrada : variation avec les sons graves la /si b /ut
1. Variation, Presto con brio
2. Variation, Prestissimo
3. Variation, Fließend
Aria avec intervalle de quartes - Andante, Scherzo delicatezza, Precipitoso
Petite étude pour les claviers - Allegro con leggierezza, Allegro con moto
Épisode avec éléments métalliques - Andante sussurando
Improvisation sur sept mètres
La structure d’ensemble de cette pièce, dont l’élaboration répond à des critères de construction très stricts, vise toutefois à donner une illusion d’improvisation. De plus, le tempo rapide, présent dans la pièce de bout en bout, pose plus d’un défi à la virtuosité et au jeu d’ensemble des interprètes.
L’Intrada (introduction) est basée sur un ensemble de quatre sons graves, fonctionnant comme élément central de l’oeuvre. Ils constituent un mouvement chromatique « caché » qui anime la pièce de part en part.
Chaque type musical suivant contient, à l’instar de l’intrada, des figures construites mécaniquement, dont le développement est également « mécanique ».
Par ailleurs vient se greffer une polyphonie — en partie homophonique — pouvant faire intervenir jusqu’à huit voix. Parallèlement à ce développement polyphonique les sept mètres utilisées au cours de l’œuvre se combinent dans la partie finale pour former une polyrythmie.
Unsuk Chin.
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