Jonathan Harvey
Compositeur britannique né le 3 mai 1939 à Sutton Colfield, Warwickshire, mort le 4 décembre 2012.
Né dans le Warwickshire (Angleterre) en 1939, Jonathan Harvey est choriste au St. Michael’s College de Tenbury puis étudie la musique au St. John’s College de Cambridge. Docteur des universités de Glasgow et de Cambridge, il étudie, sur le conseil de Benjamin Britten, la composition auprès d’Erwin Stein et d’Hans Keller, tous deux élèves de Schoenberg. Il se familiarise ainsi avec la technique dodécaphonique. De 1969 à 1970, il est Harkness Fellow à l’université de Princeton où sa rencontre avec Milton Babbitt influence considérablement son travail. Les nouvelles technologies, pourtant encore balbutiantes à l’époque, l’ouvrent à une dimension compositionnelle d’avant-garde : l’exploration du son. Sa rencontre avec Stockhausen est également décisive car elle le guide dans son apprentissage des techniques de studio. Leurs idées convergent sur le fait que les techniques électroniques permettent de transcender les limites physiques des sources sonores traditionnelles. Ces compositeurs sont tous deux en recherche d’un rapprochement entre le rationnel et le mystique, le scientifique et l’intuitif. En 1975, Jonathan Harvey publie un ouvrage sur l’œuvre de Stockhausen.
Au début des années 1980, Pierre Boulez invite Jonathan Harvey à travailler à l’Ircam ; il y réalise notamment Mortuos Plango, Vivis Voco (pour bande),Bhakti (pour ensemble et électronique), Advaya (pour violoncelle et électronique) et Quatuor à cordes n° 4 (avec électronique live). Il se familiarise également avec le courant spectral qu’il considère comme déterminant pour l’évolution de la musique d’aujourd’hui. En outre, le son électronique lui apparaît comme une ouverture vers les dimensions transcendantales et spirituelles.
L’œuvre de Jonathan Harvey couvre tous les genres : musique pour chœur a capella, grand orchestre (Tranquil Abiding, White as Jasmine et Madonna of Winter and Spring), orchestre de chambre (Quatuors à cordes, Soleil noir / Chitra et Death of Light, Light of Death), ensemble, et instrument soliste. Il est considéré comme l’un des compositeurs les plus imaginatifs de musique électroacoustique. Son premier opéra, Passion and Resurrection (1981), inspire le tournage d’un documentaire pour la BBC (The Challenge of the Passion) ; le second, Inquest of Love, commandé par l’English National Opera, est créé sous la direction de Mark Elder en 1993 ; le troisième, Wagner Dream, commandé par le De Nederlandse Opera, le Grand Théâtre de Luxembourg, le Holland Festival et l’Ircam, est créé en 2007.
De 2005 à 2008, Jonathan Harvey est en résidence à l’Orchestre symphonique écossais de la BBC où il créée Body Mandala,…towards a pure land et surtout Speakings en 2008 (commandée par l’Orchestre symphonique écossais de la BBC, l’Ircam et Radio France).
Jonathan Harvey reçoit des commandes du monde entier et est l’un des compositeurs d’aujourd’hui les plus fréquemment programmés. Ses pièces sont interprétées entre autres par l’ensemble Modern, l’Ensemble intercontemporain, l’ensemble Asko, le Nieuw Ensemble (Amsterdam) et l’ensemble Ictus (Bruxelles) dans des festivals comme Musica (Strasbourg), Ars Musica (Bruxelles), Musica Nova (Helsinki), Acanthes, Agora, ainsi que dans de nombreux centres de musique contemporaine. Près de deux cents représentations de ses œuvres sont données ou retransmises chaque année et environ quatre-vingts enregistrements sont disponibles sur CD.
Jonathan Harvey est Docteur Honoris Causa des universités de Southampton, du Sussex, de Bristol et d’Huddersfield et il est membre de l’Académie Européenne. Il publie deux livres en 1999 sur l’inspiration et sur la spiritualité. L’étude de son œuvre par Arnold Whittall paraît chez Faber & Faber (et, en français, aux Editions Ircam) la même année. Deux ans plus tard, John Palmer publie une étude substantielle, Jonathan Harvey’s Bhakti, aux éditions Edwin Mellen Press.
De 1977 à 1993, Jonathan Harvey est professeur de musique à l’université du Sussex où il reste ensuite professeur honoraire. De 1995 à 2000, il enseigne la musique à l’université de Stanford (Etats-Unis), est professeur invité à l’Imperial College de Londres et membre honoraire du St. John’s College de Cambridge.
Il reçoit en 1993 le prestigieux prix Britten de composition, en 2007, le Prix Giga-Hertz pour l’ensemble de ses œuvres de musique électronique et Speakings reçoit le prix Prince Pierre de Monaco. Il est le premier compositeur britanique à recevoir le Grand prix Charles Cros. Entre mai 2009 et mai 2010, l’œuvre de Jonathan Harvey est célébrée dans le monde entier, dans le cadre de concerts et de festival qui lui sont dédiés, par de nouveaux enregistrements et portraits. Le BBC Symphony Orchestra le célèbre à son tour dans sa série Total Immersion en janvier 2012.
© Ircam-Centre Pompidou, 2012
Sources
- Site du compositeur ;
- Faber Music éditeur ;
- Arnold WHITTALL, Jonathan Harvey ;
- Célestin DELIÈGE, Jonathan Harvey, une consonance de l’art et de l’artisanat (site de l’association Entretemps) ;
- Eric DE VISSCHER, livret du CD Bhakti par le Nouvel Ensemble Moderne, direction Lorraine Vaillancourt, paru chez Auvidis/Montaigne.
Par Bruno Bossis
Né en 1939, Jonathan Harvey est l’un des compositeurs anglais les plus importants depuis les années 1960. Il appartient à la même génération que Peter Maxwell Davies, qui a séjourné à Princeton quelques années avant Harvey, et Harrison Birtwistle. Sa musique s’enracine dans le plain-chant et dans la musique vocale anglaise. Son intérêt pour le sérialisme, son engagement pour l’utilisation des technologies et sa passion pour des cultures non occidentales en font l’un des représentants les plus originaux de la musique contemporaine. Loin de toute facilité, son œuvre exigeante témoigne de choix stylistiques dans lesquels la rigueur de l’écriture s’allie à une pensée, à une spiritualité et à un imaginaire poétique de haute tenue. Dans sa musique, la sérénité, la transparence, le calme et la douceur apparents sont le fruit de ces recherches qui s’éclairent mutuellement.
Les années de formation
Fils d’un homme d’affaire anglais, compositeur autodidacte amateur des harmonies de Scriabine et de Fauré, Jonathan Harvey participe très tôt aux activités musicales familiales. A neuf ans, il entre au St Michael’s College de Tenbury Wells, institution renommée dans laquelle il travaille le piano et le violoncelle, et chante quotidiennement lors de deux services religieux, rituels qui l’impressionnent fortement. Le contact avec la grande tradition de la musique chorale anglaise et la richesse de la bibliothèque de l’école contribuera à la richesse de la pensée musicale du compositeur.
Son passage à Repton School l’éloigne ensuite de cette proximité avec la religion. Il y rencontre Benjamin Britten qui l’encourage et lui trouve un professeur de composition, l’éditeur et chef d’orchestre Erwin Stein, un élève de Schönberg. Son apprentissage progresse rapidement dans le cadre d’une certaine rigueur formelle. En 1957, il entre à l’université de Cambridge. Lorsque Stein meurt en 1958, Britten lui conseille alors Hans Keller, qui se situe également dans la filiation de Schönberg, mais dont les conseils lui laissent plus de liberté.
Ses études terminées, Harvey commence une carrière d’enseignant à l’université de Southampton, puis à l’université du Sussex, dans le sud-est de l’Angleterre. En dehors de la composition, il y donne un cours interdisciplinaire sur l’art et le spirituel pour les Cultural and Community Studies et un autre sur l’opéra.
Les années soixante et début des années soixante-dix : œuvres de jeunesse, musique anglaise et sérialisme
Les œuvres de jeunesse de Jonathan Harvey forment un corpus relativement dense et cohérent. Elles sont profondément influencées par ses premières rencontres musicales, mais laissent également deviner certains traits de son style de maturité. Tout d’abord, sa fréquentation du plain-chant et de la musique sacrée anglicane ancre ses premières compositions dans la tradition. Par ailleurs, sa connaissance du sérialisme, acquise à travers l’enseignement de ses professeurs, Stein et Keller, est complétée lors de son séjour à Princeton en 1969-1970. Il y rencontre en effet Milton Babbitt, un acteur important de la musique sérielle aux Etats-Unis. En 1972, l’écriture de sa Cantata VII (On Vision) s’appuie particulièrement sur ces techniques sérielles. Harvey affirmera plus tard que « pour atteindre le frisson de la richesse, il est toujours nécessaire de s’imposer des contraintes rigoureuses 1 » . Mais l’influence de Babbitt sur le jeune Harvey se situe aussi sur un tout autre plan. Le compositeur américain est également un passionné de musique électronique. Comme Babbitt, Harvey ne tardera guère à croiser l’écriture sérielle et les techniques électroacoustiques. En effet, l’effectif de la Cantata VII (On Vision) comprend également, pour la première fois dans son œuvre, un dispositif électroacoustique sous la forme d’une bande magnétique stéréophonique.
De 1964 à 1977, Harvey enseigne régulièrement à l’université de Southampton. Il y aborde la musique de la seconde école de Vienne et celle de Boulez et Ligeti. Il assure également un cours de composition et un autre sur la théorie analytique de Heinrich Schenker. Par ailleurs, sa pratique d’improvisations avec des dispositifs électroniques renforce encore son intérêt pour la nouvelle lutherie.
En 1966, sa rencontre avec Karlheinz Stockhausen à Darmstadt est un événement important dans sa jeune carrière. Dès l’année suivante, l’empreinte de Stockhausen sur la Chaconne pour orchestre est évidente, même si le compositeur anglais possède déjà sa propre personnalité musicale. Harvey admire dans la musique du compositeur de Cologne la fusion de la construction rationnelle et de l’aspect intuitif allant parfois jusqu’au mystique. Vivement impressionné sans pour autant suivre un modèle stylistique, Harvey commence, dès 1969, à écrire un livre sur Stockhausen. Il affirme encore en 2000, dans un entretien accordé à Arnold Whittall, que Stockhausen « […] est resté un guide mystérieux à travers mon œuvre 2 » .
Il faut souligner que Stockhausen, comme Babbitt, recherche alors une vision structurelle du temps, une écriture fortement charpentée sur le plan formel, mais aussi un élargissement des possibilités de la lutherie par l’introduction de nouvelles technologies.
Grâce à cette curiosité d’esprit, les œuvres de jeunesse de Harvey se démarquent déjà du style musical alors dominant en Angleterre (Tippett et Britten) en s’appuyant sur ce qui deviendra le post-sérialisme d’une part et les découvertes récentes de l’électronique musicale d’autre part. Si le langage de Harvey n’est pas encore tout à fait personnel, les fondations sont en place et les prémices d’un style original apparaissent déjà. Dès sa Symphonie (1966), il est aisé de percevoir la transparence de la texture sonore et la flexibilité formelle qui deviendront des caractéristiques importantes de son style de maturité.
Les années soixante-dix : vers un style plus contemplatif, fusion entre musique et spiritualité
Vers 1972, Harvey découvre les livres de Rudolf Steiner, le spécialiste de Goethe et le fondateur de l’anthroposophie qui vise à réconcilier les mondes matériel et spirituel. Pour Steiner, tout élément de la nature la plus triviale possède une composante spirituelle. Cette pensée a influencé indirectement la musique de Harvey en favorisant la dissolution de certains formalismes en faveur de constructions plus souples, mais sans pour autant marquer un quelconque relâchement. Au contraire, pour Harvey, l’introduction d’une part d’irrationalité, d’incompréhensible, témoigne d’un état particulièrement intense de l’être. Cette idée est fondamentale, non seulement dans la pensée de Harvey, mais aussi dans son écriture musicale.
Ainsi, dès les années 1970, Harvey cherche à rapprocher son langage musical, notamment harmonique et électroacoustique, de la spiritualité. Inner Light, trilogie composée entre 1973 et 1977 sur des textes en partie issus des œuvres de Steiner, reste encore fortement structurée par des procédés d’écriture reconnaissables, mais évolue déjà vers une musique beaucoup plus contemplative. Dans son style de maturité, le contraste entre l’évidence téléologique de gestes musicaux fortement ancrés dans le temps et la lumière intemporelle d’une mélodie ou d’une harmonie extatiques sera de plus en plus évidente.
Le début des années quatre-vingt : spiritualité chrétienne et technologie
Au début des années 1980, deux événements vont profondément influencer Jonathan Harvey : sa participation à la vie religieuse de Winchester et son travail à l’Ircam.
Après l’inscription de son fils Dominic dans le chœur de la cathédrale de Winchester, le compositeur est impressionné par la qualité de l’ensemble vocal, et par l’acoustique particulière de la cathédrale. Harvey écrit alors une douzaine d’œuvres pour le chœur, dont Hymn (1979). Le doyen de la cathédrale et l’évêque Taylor favorisent également sa participation et c’est avec le chœur de Winchester qu’il monte l’opéra Passion and Resurrection. Si la première partie de cette œuvre, intitulée Passion, repose sur une musique austère et implacable, la seconde, Résurrection, fait apparaître pour la première fois chez le compositeur un axe de symétrie, procédé utilisé sous une autre forme dans Bhakti (1982). L’harmonie construite sur des notes fondamentales situées en son centre semble faire léviter les textures sonores, métaphore de la transcendance spirituelle chrétienne, comme la résurrection délivre le Christ de la souffrance humaine. Une fois encore, la technique d’écriture est mise au service d’une conception spirituelle.
La vie musicale associée à la cathédrale de Winchester inspire également le compositeur lorsqu’il est invité à l’Ircam à la même époque. Mortuos Plango, Vivos Voco (1980), pour bande seule, est entièrement réalisée sur ordinateur à partir de deux sons enregistrés : la voix de son fils Dominic et la grande cloche ténor de la cathédrale. Dans cette œuvre, un processus basé sur des axes de symétrie est à nouveau présent, mais cette fois au sein même des partiels, dans des glissandi spectraux. D’autres pièces importantes seront composées à l’Ircam, dont Bhakti (1982), Ritual Melodies (1990), Advaya (1994), le Quatuor à cordes n° 4 (2003) et Wagner Dream (2007). Contrairement à d’autres styles musicaux, l’électronique est très rarement utilisée chez Harvey pour créer des gestes musicaux spectaculaires, mais plutôt pour créer des zones d’incertitudes. Par exemple, dans Madonna of Winter an Spring, la réverbération prolonge les résonances de l’orchestre et génère un halo lumineux qui brouille la perception de structures musicales individualisées. En dehors de l’Ircam, Harvey a également travaillé au sein du studio du MIT aux Etats-Unis avec Tod Machover et Barry Vercoe pour From Silence (1988) et au studio de la WDR à Cologne sur One Evening… (1993-1994).
Les outils technologiques lui permettent ainsi de manipuler le son au niveau de ses composantes intimes, les partiels, rapprochant ainsi sa musique des idées du courant spectral né au sein de L’Itinéraire. Mortuos Plango, Vivos Voco, avec ses hybridations et interpolations spectrales entre voix et cloche, entre sons naturels et artificiels, Bhakti dont le dernier mouvement comprend une longue exploration spectrale de la série harmonique génératrice de la pièce sur sol, Ritual Melodies fondées sur un spectre unique, le Tombeau de Messiaen *(*1994) avec ses jeux sur les harmoniques naturelles ou non, sont autant d’exemples de l’exploration de l’intérieur des sons.
Plus généralement, pour Harvey, la technologie n’est pas un frein à une approche plus spirituelle de la musique. Au contraire, elle a toujours constitué pour lui une sorte de porte ouverte, de passage, de pont vers une expression de l’indicible.
À partir des années quatre-vingt : vers une vision mystique
En 1982, Bhakti dévoile pour la première fois une attirance vers le bouddhisme qui marquera les œuvres des années suivantes. Des fragments du Rig Veda sont cités à la fin de chaque mouvement. Le titre sanskrit signifie « dévotion », notion devant être comprise ici, non comme un attachement aveugle et stérile à un rite, mais comme un chemin vers le salut. L’interrogation sur la souffrance, si importante pour Harvey, trouve un espoir de solution dans le bouddhisme. Mais cette conscience ne relève pas du rationnel se basant sur des concepts simples et entièrement définis. Musicalement, dans Gong-Ring (1984), la modulation en anneau rend imperceptible toute catégorisation sonore en engendrant un grand nombre de partiels, comme une irradiation complexe. La lumière mystique est plus directement évoquée dans Tendril (1987), œuvre écrite sur le vers de e. e. cummings : « luminous tendril of Celestial wish ». Valley of Aosta (1988), inspirée par un tableau de Turner, donne vie à cette lumière diffuse, à la fois équivoque et transcendante. Comme chez le peintre, la matière est palpable, les objets existent mais ne sont pas discernables individuellement. Toute pluralité est dépassée. Plus tard, les Ritual Melodies (1990) évoquent des rituels imaginaires à l’aide de chaînes mélodiques et de timbres ambigus réalisés par ordinateur. L’oubli des catégories matérielles mène à l’unicité et au vide. La vacuité bouddhiste, heureux mariage entre la béatitude et le vide, se reflète dans le quatrième mouvement de One Evening… (1993-1994). Opposé à l’hébètement, cet oubli de soi et de la matérialité mène au contraire à un niveau supérieur de conscience et de créativité. A propos de From Silence, le compositeur affirme que le silence est « l’état zéro dans lequel la paix profonde et la créativité sont vécues 3 » . En 1994, Advaya, dont le titre sanskrit signifie l’absence de dualité, réalise métaphoriquement l’unité en fusionnant les mondes sonores du violoncelle et de l’électronique dans des textures sonores à la fois méditatives et pleines de vie. Enfin, la contemplation extatique et éveillée est pleinement vécue dans Tranquil Abiding (1998), comme un lac et ses reflets.
Au début du XXIe siècle, la composition du troisième opéra de Harvey constitue une sorte de point de convergence des différentes préoccupations du compositeur et de son parcours musical. Wagner Dream (2007) met en relation les derniers instants de la vie de Wagner et son projet peu connu, resté à l’état de synopsis, d’un opéra bouddhiste. Dans Wagner Dream, le personnage de Wagner, mourant, assiste à l’opéra qu’il n’a pas composé, mettant en scène l’amour impossible de Prakriti et d’Ananda. Si la jeune fille choisit le renoncement bouddhiste, Wagner optera in fine pour le douloureux combat de la vie sur terre. L’électronique, un élément important de l’opéra, favorise la dissolution de la texture sonore, proposant une perception plus bouddhiste du monde. Réalisé en grande partie à l’Ircam, le dispositif comprend un système informatique permettant un grand nombre de traitements sonores en temps réel dont une spatialisation commandée par une tablette graphique. Wagner Dream est également remarquable par la mise en œuvre d’une chaîne mélodique irriguant en profondeur le discours musical et l’unifiant. Dissolution et unicité se conjuguent au sein de la pensée bouddhiste comme dans la musique de Harvey.
Au-delà de la seule musique
L’œuvre de Jonathan Harvey rassemble les spiritualités occidentale et orientale dans une fusion sonore complexe. L’écriture musicale de ses débuts, issue de ses études sérielles, s’assouplit et se transforme progressivement en une méditation sonore extatique, inspirée par la pensée post-romantique de Steiner, puis par la spiritualité chrétienne et bouddhiste. Orient et Occident, nature et métaphysique, ou plus musicalement tradition vocale anglaise et sérialisme, dispositif électronique et instruments acoustiques, toute dualité semble se dissoudre chez Harvey dans une communion d’un ordre supérieur. La transparence et l’ambiguïté des textures sonores, la conduite temporelle extatique, ne tendent pas vers un néant musical, n’expriment pas l’inexprimable, mais véhiculent une grande rigueur d’écriture et une pensée complexe. Pour Harvey, comme dans le bouddhisme, le renoncement reflète une intense activité spirituelle et ouvre le passage vers la transcendance.
Bruno Bossis (Université Rennes 2, Université Paris IV - Sorbonne)
Notes
- Jonathan HARVEY, « The Mirror of Ambiguity », dans The Language of Electroacoustic Music, (textes réunis par Simon Emmerson), Macmillan Press, 1986 (traduction française dans Le timbre, métaphore pour la composition, Paris, Ircam-Christian-Bourgois, 1991), p. 183.
- Arnold WHITTALL, Jonathan Harvey, traducteurs Peter Szendy et Eric de Visscher, Paris, L’Harmattan, Ircam-Centre Georges Pompidou, 2000 [édition originale Londres, Faber & Faber, 1999], p. 22.
- Jonathan HARVEY, Notes by Jonathan Harvey, livret du Cd Jonathan Harvey, traduction de l’auteur, USA, Bridge Records, BCD9031, 1992, n. p.
© Ircam-Centre Pompidou, 2007
- Musique soliste (sauf voix)
- Four Images After Yeats pour piano solo (), 20 mn, Novello [note de programme]
- Laus Deo pour orgue (1969), 4 mn, Novello [note de programme]
- élec Toccata pour orgue et bande (1980), 6 mn, Faber Music
- Curve with plateaux pour violoncelle solo (1982), 12 mn, Faber Music
- élec Ricercare una melodia pour trompette et dispositif électronique (1984), 6 mn, Faber Music [note de programme]
- Three Sketches pour violoncelle solo (1989), 8 mn, Faber Music [note de programme]
- Fantasia pour orgue solo (1991), 10 mn, Faber Music
- Chant pour alto solo (1992), 3 mn, Faber Music
- Chant pour violoncelle solo (1992-1994), 3 mn, Faber Music [note de programme]
- élec Tombeau de Messiaen pour piano et bande (1994), 9 mn, Faber Music [note de programme]
- ff pour piano solo (1996), 3 mn, Faber Music
- Haiku pour piano solo (1997), 60 s, Faber Music
- élec Still pour tuba et électronique (1997), 8 mn, Faber Music
- Sufi Dance pour guitare solo (1997), 4 mn, Faber Music
- élec Homage to Cage, ... Chopin (und Ligeti ist auch dabei) pour piano préparé et cd (1998), 2 mn, Faber Music
- Vers pour piano (2000), 4 mn, Faber Music
- élec At a Cloud Gathering pour percussion et électronique (2005), 35 mn, Faber Music
- élec Other Presences pour trompette et électronique (2006), entre 9 mn et 10 mn, Faber Music
- Cirrus Light pour clarinette solo (2012), 9 mn, Faber Music
- Musique de chambre
- Variations pour violon et piano (1965), 13 mn, Novello
- Transformations Of 'Love Bade Me Welcome' pour clarinette et piano (1968), 11 mn, Novello [note de programme]
- Studies pour deux clarinettes (1970), 13 mn, Novello
- Piano Trio pour violon, violoncelle et piano (1971), 14 mn, Novello [note de programme]
- Quantumplation (1973), 8 mn, Novello [note de programme]
- Dialogue and Song (1977), 3 mn, Novello [note de programme]
- String Quartet No 1 pour quatuor à cordes (1977), 18 mn, Faber Music [note de programme]
- Album sept miniatures pour quintette à vent (1978), 18 mn, Faber Music
- Be(com)ing pour clarinette et piano (1979), 15 mn, Faber Music
- Concelebration pour cinq instrumentistes (1981), 15 mn, Faber Music
- Modernsky Music pour hautbois, cor, basson et clavecin (1981), 6 mn, Faber Music
- Nataraja pour flûte et piano (1983), 8 mn, Faber Music
- Flight Elegy pour violon et piano (1983-1984), 9 mn, Faber Music
- String Quartet No 2 pour quatuor à cordes (1988), 15 mn, Faber Music
- Lotuses pour quatuor avec flûte (1992), 17 mn, Faber Music
- The Riot pour flûte, clarinette basse et piano (1993), 15 mn, Faber Music [note de programme]
- élec ircam Advaya pour violoncelle, clavier numérique et électronique (1994), 22 mn, Faber Music [note de programme]
- Pastorale pour violoncelle et harpe (1994), 3 mn, Faber Music
- String Quartet No 3 pour quatuor à cordes (1995), 17 mn, Faber Music [note de programme]
- Death of Light, Light of Death pour ensemble de cinq instrumentistes, d'après la Crucifixion de Grunewald, retable d'Issenheim (1998), 17 mn, Faber Music [note de programme]
- élec ircam String Quartet No 4 pour quatuor à cordes et électronique live (2003), 36 mn, Faber Music [note de programme]
- Clarinet Trio pour violon, clarinette et piano (2004), 8 mn, Faber Music
- Run Before Lightning pour flûte et piano (2004), 8 mn, Faber Music
- String Trio pour violon, alto et violoncelle (2004), 15 mn, Faber Music
- Cello Octet pour octuor de violoncelles (2008), 7 mn, Faber Music
- Little duo pour violon et violoncelle (2010), 3 mn, Faber Music
- Fanfare pour clarinette en si bémol et trompette en si bémol (2012), 3 mn env , Faber Music
- Musique instrumentale d'ensemble
- Symphony pour orchestre (1966), 18 mn, Novello
- Chaconne on 'Iam Dulcis Amica' pour orchestre (1967), 9 mn, Novello
- Benedictus pour orchestre (1970), 17 mn, Novello [note de programme]
- Persephone dream poème symphonique (1972), 16 mn, Novello [note de programme]
- élec Inner light I pour sept interprètes et bande (1973), Novello
- élec Inner light 3 pour orchestre et bande quatre pistes (1975), 27 mn, Novello [note de programme]
- élec Smiling Immortal pour ensemble de onze instrumentistes et bande (1977), 17 mn, Faber Music
- Whom Ye Adore pour orchestre (1981), 15 mn, Faber Music
- élec ircam Bhakti pour ensemble de quinze instrumentistes et bande quadriphonique (ou cd-rom) (1982), 53 mn, Faber Music [note de programme]
- Easter Orisons pour orchestre de chambre (1983), 19 mn, Faber Music
- élec Gong-Ring pour ensemble et électronique (1984), 22 mn, Faber Music
- élec Madonna of Winter and Spring pour orchestre, synthétiseurs et électronique (1986), 37 mn, Faber Music [note de programme]
- Tendril pour dix musiciens (1987), 14 mn, Faber Music [note de programme]
- Timepieces pour orchestre avec deux chefs d'orchestre (1987), 15 mn, Faber Music
- Valley of Aosta pour ensemble de treize instrumentistes (1988), 19 mn, Faber Music [note de programme]
- Serenade in homage to Mozart pour ensemble à vents de dix instrumentistes (1991), 10 mn, Faber Music
- élec Soleil noir/Chitra pour ensemble de neuf instrumentistes, un technicien et électronique live (1994), 15 mn, Faber Music
- Fanfare for Utopia pour deux cors, trompette et cordes (1995), 60 s, Faber Music
- Hidden Voice 1 pour ensemble de treize musiciens (1996), 7 mn, Faber Music
- Little Concerto for Strings pour orchestre à cordes (1961-1997), 10 mn, Faber Music
- Wheel of Emptiness pour ensemble de seize instrumentistes (1997), 13 mn, Faber Music [note de programme]
- Calling Across Time pour orchestre de chambre (1998), 16 mn, Faber Music
- Tranquil Abiding pour orchestre de chambre (1998), 14 mn, Faber Music
- élec Hidden Voice 2 pour ensemble de douze instrumentistes et CD (1999), 6 mn, Faber Music
- Moving Trees pour ensemble de dix-huit instrumentistes (2002), 6 mn, Faber Music
- élec ircam Two Interludes and a scene for an Opera pour ensemble et électronique live (2003), 15 mn, Faber Music
- Climbing Frame pour douze à quinze instrumentistes (2004), variable, Faber Music
- Moving Speeds semi-improvisation pour environ sept instruments à vent et sept instruments à cordes (2004), Faber Music
- ...towards a pure land pour grand orchestre (2005), 17 mn, Faber Music
- Body Mandala pour orchestre (2006), 13 mn, Faber Music
- élec ircam Speakings pour orchestre et électronique (2008), 25 mn, Faber Music [note de programme]
- Sringara Chaconne pour ensemble (2009), 14 mn, Faber Music
- Vajra pour ensemble (2009), 7 mn, Faber Music
- élec 80 Breaths for Tokyo pour orchestre (2010), 18 mn
- Musique concertante
- Round The Star And Back pour piano et ensemble a few other instruments capable of a reasonable blend (1974), 12 mn, Novello
- Lightness and Weight pour tuba solo et orchestre (1987), 14 mn, Faber Music
- Cello concerto pour violoncelle et orchestre (1990, 2005), 22 mn, Faber Music
- Scena pour violon et ensemble de neuf instrumentistes (1992), 14 mn, Faber Music [note de programme]
- élec Concerto for percussion (1997), 15 mn, Faber Music
- élec Bird Concerto with Pianosong pour piano solo, orchestre de chambre et électronique live (2001), 30 mn, Faber Music
- Jubilus pour alto solo et huit instrumentistes (2003), 15 mn, Faber Music
- Sprechgesang pour hautbois/cor anglais et treize instruments (2007), 10 mn, Faber Music
- Musique vocale et instrument(s)
- Cantata I pour voix solistes, chœur et ensemble (1965), 25 mn, Novello [note de programme]
- Cantata II Three Lovescapes, pour soprano et piano (1967), 22 mn, Novello
- Iam Dulcis Amica pour ensemble vocal SSATTB et ensemble instrumental (1967), 7 mn, Novello
- Cantata III pour soprano et sextuor (1968), 25 mn, Novello
- Cantata IV Ludus Amoris, pour récitant, soprano et ténor solo, chœur et orchestre (1969), 36 mn, Novello [note de programme]
- In Memoriam pour soprano et ensemble (1969), 7 mn, Novello
- Cantata V Black Sonnet, pour soprano, mezzo-soprano, baryton, basse et ensemble (1970), 8 mn, Novello [note de programme]
- Cantata VI On Faith, pour chœur et orchestre à cordes (1970), 9 mn, Novello
- Cantata VII On Vision, pour soprano, ténor, chœur et orchestre (1972), 26 mn, Novello
- Angel-Eros pour soprano et quatuor à cordes (1973), 17 mn, Novello
- Cantata X Spirit Music, pour soprano, trois clarinettes et piano (1975), 11 mn, Novello
- Correspondances pour mezzo-soprano et piano (1975), 18 mn, Novello [note de programme]
- élec Inner light 2 pour voix solistes, ensemble instrumental et bande (1977), 35 mn, Faber Music
- Magnificat and Nunc Dimittis pour double chœur à cinq voix et orgue (1978), 12 mn, Faber Music
- Hymn pour chœur mixte à quatre voix et orchestre (1979), 21 mn, Faber Music
- Resurrection pour double chœur a cappella et orgue (1980), 18 mn, Faber Music
- Passion and Resurrection opera d'église en douze scènes, pour solistes, chœur, cuivres, percussion, cordes et orgue avec partipation optionelle de l'auditoire (1981), 1 h 30 mn, Faber Music
- Lullaby for the Unsleeping pour voix medium et piano (1982), 5 mn, Faber Music
- The Path of Devotion pour chœur mixte et orchestre (1983), 20 mn, Faber Music
- élec Nachtlied pour soprano, piano et bande (1984), 25 mn, Faber Music
- Song Offerings pour soprano et huit instrumentistes (1985), 17 mn, Faber Music [note de programme]
- God is our refuge pour chœur mixte à quatre voix et orgue (1986), 5 mn, Faber Music
- Lauds pour chœur mixte à quatre voix et violoncelle solo (1987), 13 mn, Faber Music
- élec From Silence pour soprano, six instrumentistes et bande (1988), 21 mn, Faber Music
- Thou Mastering me God pour chœur mixte et orgue (1989), 6 mn, Faber Music
- Praise Ye the Lord pour chœur mixte à quatre voix et orgue (1990), 4 mn, Faber Music
- scénique Inquest of Love opera en deux actes (1991), 2 h 15 mn, Faber Music
- You pour soprano et quatre instrumentistes (1992), 2 mn, Faber Music
- élec One Evening... pour soprano, mezzo-soprano, ensemble de huit instrumentistes, deux techniciens et électronique (1993), 35 mn, Faber Music
- White as Jasmine pour soprano et grand orchestre (1999), 14 mn, Faber Music
- élec Mothers Shall Not Cry pour soprano et ténor solos, chœur de femmes, orchestre et électronique (2000), 37 mn, Faber Music
- sweet/winterhart pour chœur mixte à quatre voix et violon (2001), 10 mn, Faber Music
- élec The Summer Cloud's Awakening pour chœur mixte, flûte, violoncelle et électronique (2001), 32 mn, Faber Music
- Chu pour soprano, clarinette et violoncelle (2002), 12 mn, Faber Music
- Magnificat & Nunc Dimittis version pour double chœur et ensemble (1978-2002), 12 mn, Faber Music
- Songs of Li Po pour mezzo-soprano et orchestre de chambre (2002), 15 mn, Faber Music
- Buddhist Song No 1 Just as on a dark and cloudy night, pour mezzo-soprano et piano (2003), 3 mn, Faber Music
- Buddhist Song no 2 With excellent rainments, pour mezzo-soprano et piano (2004), 5 mn, Faber Music
- Songs and Haiku for female voice and piano (1987-2004), 10 mn, Faber Music
- Messages pour chœur mixte et orchestre (2007), 25 mn, Faber Music
- élec ircam Wagner Dream opéra en neuf scènes pour six chanteurs, cinq comédiens, chœur, ensemble et électronique (2003-2007), 1 h 45 mn, Faber Music [note de programme]
- Ah! Sun-flower pour soprano and piano (2008), 2 mn, Faber Music
- Weltethos pour récitant, grand chœur, chœur d'enfants et orchestre (2009-2011), 1 h 30 mn, Faber Music
- Musique vocale a cappella
- Carol: Gaude Maria d'après la Cantata No. 1, pour chœur mixte à quatre voix (1967), Novello
- Carol pour chœur mixte à quatre voix (1968), 9 mn, Novello
- Sobre un Extasis de Alta Contemplacion chant et séquence transcendentale pour chœur mixte a cappella (1975), 5 mn, Novello [note de programme]
- The Dove Descending pour chœur mixte a cappella (1975), 5 mn, Novello
- I Love the Lord pour chœur mixte à huit voix (1976), 4 mn, Novello [note de programme]
- O Jesu nomen dulce motet pour chœur à quatre voix a cappella (1979), 8 mn, Faber Music
- Come Holy Ghost pour double chœur mixte a cappella (1984), 8 mn, Faber Music
- Forms of Emptiness pour chœur mixte a cappella (1986), 13 mn, Faber Music
- The Angels pour chœur mixte a cappella (1994), 4 mn, Faber Music
- Dum transisset sabbatum motet pour chœur à quatre voix a cappella (1995), 4 mn, Faber Music
- Missa Brevis pour chœur mixte à quatre voix a cappella (1995), 10 mn, Faber Music
- How could the soul not take flight pour double chœur (1996), 15 mn, Faber Music
- élec Ashes Dance Back pour chœur et électronique (1997), 16 mn, Faber Music
- Marahi pour chœur à quatre voix a cappella (1999), 9 mn, Faber Music
- Remember O Lord pour chœur mixte a cappella (2003), 3 mn, Faber Music
- The Royal Banners Forward Go pour chœur mixte a cappella (2003), 4 mn, Faber Music
- Es Blühn Drei Rosen pour quatre voix d'hommes (2009), 8 mn, Faber Music
- The annunciation pour chœur mixte a cappella (2011), 3 mn 30 s, Faber Music
- Plainsongs for Peace and Light pour seize voix (2012), 8 mn, Faber Music
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- élec Timepoints pour bande magnétique deux pistes (1970), 8 mn, Novello
- élec ircam Mortuos plango, vivos voco pour sons concrets traités par ordinateur (1980), 9 mn, Faber Music [note de programme]
- élec ircam Ritual Melodies pour bande magnétique (1989-1990), 13 mn, Faber Music [note de programme]
- élec Mythic Figures pour bande (2001), 9 mn, Faber Music
- 2012
- Cirrus Light pour clarinette solo, 9 mn, Faber Music
- Fanfare pour clarinette en si bémol et trompette en si bémol, 3 mn env , Faber Music
- Plainsongs for Peace and Light pour seize voix, 8 mn, Faber Music
- 2011
- The annunciation pour chœur mixte a cappella, 3 mn 30 s, Faber Music
- Weltethos pour récitant, grand chœur, chœur d'enfants et orchestre, 1 h 30 mn, Faber Music
- 2010
- élec 80 Breaths for Tokyo pour orchestre, 18 mn
- Little duo pour violon et violoncelle, 3 mn, Faber Music
- 2009
- Es Blühn Drei Rosen pour quatre voix d'hommes, 8 mn, Faber Music
- Sringara Chaconne pour ensemble, 14 mn, Faber Music
- Vajra pour ensemble, 7 mn, Faber Music
- 2008
- Ah! Sun-flower pour soprano and piano, 2 mn, Faber Music
- Cello Octet pour octuor de violoncelles, 7 mn, Faber Music
- élec ircam Speakings pour orchestre et électronique, 25 mn, Faber Music [note de programme]
- 2007
- Messages pour chœur mixte et orchestre, 25 mn, Faber Music
- Sprechgesang pour hautbois/cor anglais et treize instruments, 10 mn, Faber Music
- élec ircam Wagner Dream opéra en neuf scènes pour six chanteurs, cinq comédiens, chœur, ensemble et électronique, 1 h 45 mn, Faber Music [note de programme]
- 2006
- Body Mandala pour orchestre, 13 mn, Faber Music
- élec Other Presences pour trompette et électronique, entre 9 mn et 10 mn, Faber Music
- 2005
- ...towards a pure land pour grand orchestre, 17 mn, Faber Music
- élec At a Cloud Gathering pour percussion et électronique, 35 mn, Faber Music
- 2004
- Buddhist Song no 2 With excellent rainments, pour mezzo-soprano et piano, 5 mn, Faber Music
- Clarinet Trio pour violon, clarinette et piano, 8 mn, Faber Music
- Climbing Frame pour douze à quinze instrumentistes, variable, Faber Music
- Moving Speeds semi-improvisation pour environ sept instruments à vent et sept instruments à cordes, Faber Music
- Run Before Lightning pour flûte et piano, 8 mn, Faber Music
- Songs and Haiku for female voice and piano, 10 mn, Faber Music
- String Trio pour violon, alto et violoncelle, 15 mn, Faber Music
- 2003
- Buddhist Song No 1 Just as on a dark and cloudy night, pour mezzo-soprano et piano , 3 mn, Faber Music
- Jubilus pour alto solo et huit instrumentistes, 15 mn, Faber Music
- Remember O Lord pour chœur mixte a cappella, 3 mn, Faber Music
- élec ircam String Quartet No 4 pour quatuor à cordes et électronique live, 36 mn, Faber Music [note de programme]
- The Royal Banners Forward Go pour chœur mixte a cappella, 4 mn, Faber Music
- élec ircam Two Interludes and a scene for an Opera pour ensemble et électronique live, 15 mn, Faber Music
- 2002
- Chu pour soprano, clarinette et violoncelle, 12 mn, Faber Music
- Magnificat & Nunc Dimittis version pour double chœur et ensemble, 12 mn, Faber Music
- Moving Trees pour ensemble de dix-huit instrumentistes, 6 mn, Faber Music
- Songs of Li Po pour mezzo-soprano et orchestre de chambre, 15 mn, Faber Music
- 2001
- élec Bird Concerto with Pianosong pour piano solo, orchestre de chambre et électronique live, 30 mn, Faber Music
- élec Mythic Figures pour bande, 9 mn, Faber Music
- élec The Summer Cloud's Awakening pour chœur mixte, flûte, violoncelle et électronique, 32 mn, Faber Music
- sweet/winterhart pour chœur mixte à quatre voix et violon, 10 mn, Faber Music
- 2000
- élec Mothers Shall Not Cry pour soprano et ténor solos, chœur de femmes, orchestre et électronique, 37 mn, Faber Music
- Vers pour piano, 4 mn, Faber Music
- 1999
- élec Hidden Voice 2 pour ensemble de douze instrumentistes et CD, 6 mn, Faber Music
- Marahi pour chœur à quatre voix a cappella, 9 mn, Faber Music
- White as Jasmine pour soprano et grand orchestre, 14 mn, Faber Music
- 1998
- Calling Across Time pour orchestre de chambre, 16 mn, Faber Music
- Death of Light, Light of Death pour ensemble de cinq instrumentistes, d'après la Crucifixion de Grunewald, retable d'Issenheim, 17 mn, Faber Music [note de programme]
- élec Homage to Cage, ... Chopin (und Ligeti ist auch dabei) pour piano préparé et cd, 2 mn, Faber Music
- Tranquil Abiding pour orchestre de chambre, 14 mn, Faber Music
- 1997
- élec Ashes Dance Back pour chœur et électronique, 16 mn, Faber Music
- élec Concerto for percussion , 15 mn, Faber Music
- Haiku pour piano solo, 60 s, Faber Music
- Little Concerto for Strings pour orchestre à cordes, 10 mn, Faber Music
- élec Still pour tuba et électronique, 8 mn, Faber Music
- Sufi Dance pour guitare solo, 4 mn, Faber Music
- Wheel of Emptiness pour ensemble de seize instrumentistes, 13 mn, Faber Music [note de programme]
- 1996
- Hidden Voice 1 pour ensemble de treize musiciens, 7 mn, Faber Music
- How could the soul not take flight pour double chœur, 15 mn, Faber Music
- ff pour piano solo, 3 mn, Faber Music
- 1995
- Dum transisset sabbatum motet pour chœur à quatre voix a cappella, 4 mn, Faber Music
- Fanfare for Utopia pour deux cors, trompette et cordes, 60 s, Faber Music
- Missa Brevis pour chœur mixte à quatre voix a cappella, 10 mn, Faber Music
- String Quartet No 3 pour quatuor à cordes, 17 mn, Faber Music [note de programme]
- 1994
- élec ircam Advaya pour violoncelle, clavier numérique et électronique, 22 mn, Faber Music [note de programme]
- Chant pour violoncelle solo, 3 mn, Faber Music [note de programme]
- Pastorale pour violoncelle et harpe, 3 mn, Faber Music
- élec Soleil noir/Chitra pour ensemble de neuf instrumentistes, un technicien et électronique live, 15 mn, Faber Music
- The Angels pour chœur mixte a cappella, 4 mn, Faber Music
- élec Tombeau de Messiaen pour piano et bande, 9 mn, Faber Music [note de programme]
- 1993
- élec One Evening... pour soprano, mezzo-soprano, ensemble de huit instrumentistes, deux techniciens et électronique, 35 mn, Faber Music
- The Riot pour flûte, clarinette basse et piano, 15 mn, Faber Music [note de programme]
- 1992
- Chant pour alto solo, 3 mn, Faber Music
- Lotuses pour quatuor avec flûte, 17 mn, Faber Music
- Scena pour violon et ensemble de neuf instrumentistes, 14 mn, Faber Music [note de programme]
- You pour soprano et quatre instrumentistes, 2 mn, Faber Music
- 1991
- Fantasia pour orgue solo, 10 mn, Faber Music
- scénique Inquest of Love opera en deux actes, 2 h 15 mn, Faber Music
- Serenade in homage to Mozart pour ensemble à vents de dix instrumentistes, 10 mn, Faber Music
- 1990
- Cello concerto pour violoncelle et orchestre, 22 mn, Faber Music
- Praise Ye the Lord pour chœur mixte à quatre voix et orgue, 4 mn, Faber Music
- élec ircam Ritual Melodies pour bande magnétique, 13 mn, Faber Music [note de programme]
- 1989
- Thou Mastering me God pour chœur mixte et orgue, 6 mn, Faber Music
- Three Sketches pour violoncelle solo, 8 mn, Faber Music [note de programme]
- 1988
- élec From Silence pour soprano, six instrumentistes et bande, 21 mn, Faber Music
- String Quartet No 2 pour quatuor à cordes, 15 mn, Faber Music
- Valley of Aosta pour ensemble de treize instrumentistes, 19 mn, Faber Music [note de programme]
- 1987
- Lauds pour chœur mixte à quatre voix et violoncelle solo, 13 mn, Faber Music
- Lightness and Weight pour tuba solo et orchestre, 14 mn, Faber Music
- Tendril pour dix musiciens, 14 mn, Faber Music [note de programme]
- Timepieces pour orchestre avec deux chefs d'orchestre, 15 mn, Faber Music
- 1986
- Forms of Emptiness pour chœur mixte a cappella, 13 mn, Faber Music
- God is our refuge pour chœur mixte à quatre voix et orgue, 5 mn, Faber Music
- élec Madonna of Winter and Spring pour orchestre, synthétiseurs et électronique, 37 mn, Faber Music [note de programme]
- 1985
- Song Offerings pour soprano et huit instrumentistes, 17 mn, Faber Music [note de programme]
- 1984
- Come Holy Ghost pour double chœur mixte a cappella, 8 mn, Faber Music
- Flight Elegy pour violon et piano, 9 mn, Faber Music
- élec Gong-Ring pour ensemble et électronique, 22 mn, Faber Music
- élec Nachtlied pour soprano, piano et bande, 25 mn, Faber Music
- élec Ricercare una melodia pour trompette et dispositif électronique, 6 mn, Faber Music [note de programme]
- 1983
- Easter Orisons pour orchestre de chambre, 19 mn, Faber Music
- Nataraja pour flûte et piano, 8 mn, Faber Music
- The Path of Devotion pour chœur mixte et orchestre, 20 mn, Faber Music
- 1982
- élec ircam Bhakti pour ensemble de quinze instrumentistes et bande quadriphonique (ou cd-rom), 53 mn, Faber Music [note de programme]
- Curve with plateaux pour violoncelle solo, 12 mn, Faber Music
- Lullaby for the Unsleeping pour voix medium et piano, 5 mn, Faber Music
- 1981
- Concelebration pour cinq instrumentistes, 15 mn, Faber Music
- Modernsky Music pour hautbois, cor, basson et clavecin, 6 mn, Faber Music
- Passion and Resurrection opera d'église en douze scènes, pour solistes, chœur, cuivres, percussion, cordes et orgue avec partipation optionelle de l'auditoire, 1 h 30 mn, Faber Music
- Whom Ye Adore pour orchestre, 15 mn, Faber Music
- 1980
- élec ircam Mortuos plango, vivos voco pour sons concrets traités par ordinateur, 9 mn, Faber Music [note de programme]
- Resurrection pour double chœur a cappella et orgue, 18 mn, Faber Music
- élec Toccata pour orgue et bande, 6 mn, Faber Music
- 1979
- Be(com)ing pour clarinette et piano, 15 mn, Faber Music
- Hymn pour chœur mixte à quatre voix et orchestre, 21 mn, Faber Music
- O Jesu nomen dulce motet pour chœur à quatre voix a cappella, 8 mn, Faber Music
- 1978
- Album sept miniatures pour quintette à vent, 18 mn, Faber Music
- Magnificat and Nunc Dimittis pour double chœur à cinq voix et orgue, 12 mn, Faber Music
- 1977
- Dialogue and Song, 3 mn, Novello [note de programme]
- élec Inner light 2 pour voix solistes, ensemble instrumental et bande, 35 mn, Faber Music
- élec Smiling Immortal pour ensemble de onze instrumentistes et bande, 17 mn, Faber Music
- String Quartet No 1 pour quatuor à cordes, 18 mn, Faber Music [note de programme]
- 1976
- I Love the Lord pour chœur mixte à huit voix, 4 mn, Novello [note de programme]
- 1975
- Cantata X Spirit Music, pour soprano, trois clarinettes et piano, 11 mn, Novello
- Correspondances pour mezzo-soprano et piano, 18 mn, Novello [note de programme]
- élec Inner light 3 pour orchestre et bande quatre pistes, 27 mn, Novello [note de programme]
- Sobre un Extasis de Alta Contemplacion chant et séquence transcendentale pour chœur mixte a cappella, 5 mn, Novello [note de programme]
- The Dove Descending pour chœur mixte a cappella, 5 mn, Novello
- 1974
- Round The Star And Back pour piano et ensemble a few other instruments capable of a reasonable blend, 12 mn, Novello
- 1973
- Angel-Eros pour soprano et quatuor à cordes, 17 mn, Novello
- élec Inner light I pour sept interprètes et bande, Novello
- Quantumplation, 8 mn, Novello [note de programme]
- 1972
- Cantata VII On Vision, pour soprano, ténor, chœur et orchestre, 26 mn, Novello
- Persephone dream poème symphonique, 16 mn, Novello [note de programme]
- 1971
- Piano Trio pour violon, violoncelle et piano, 14 mn, Novello [note de programme]
- 1970
- Benedictus pour orchestre, 17 mn, Novello [note de programme]
- Cantata V Black Sonnet, pour soprano, mezzo-soprano, baryton, basse et ensemble, 8 mn, Novello [note de programme]
- Cantata VI On Faith, pour chœur et orchestre à cordes, 9 mn, Novello
- Studies pour deux clarinettes, 13 mn, Novello
- élec Timepoints pour bande magnétique deux pistes, 8 mn, Novello
- 1969
- Cantata IV Ludus Amoris, pour récitant, soprano et ténor solo, chœur et orchestre, 36 mn, Novello [note de programme]
- In Memoriam pour soprano et ensemble, 7 mn, Novello
- Laus Deo pour orgue, 4 mn, Novello [note de programme]
- 1968
- Cantata III pour soprano et sextuor, 25 mn, Novello
- Carol pour chœur mixte à quatre voix, 9 mn, Novello
- Transformations Of 'Love Bade Me Welcome' pour clarinette et piano, 11 mn, Novello [note de programme]
- 1967
- Cantata II Three Lovescapes, pour soprano et piano, 22 mn, Novello
- Carol: Gaude Maria d'après la Cantata No. 1, pour chœur mixte à quatre voix, Novello
- Chaconne on 'Iam Dulcis Amica' pour orchestre, 9 mn, Novello
- Iam Dulcis Amica pour ensemble vocal SSATTB et ensemble instrumental, 7 mn, Novello
- 1966
- Symphony pour orchestre, 18 mn, Novello
- 1965
- Cantata I pour voix solistes, chœur et ensemble, 25 mn, Novello [note de programme]
- Variations pour violon et piano, 13 mn, Novello
- Date de composition inconnue
- Four Images After Yeats pour piano solo, 20 mn, Novello [note de programme]
Bibliographie
- Gabriel José BOLAÑOS CHAMORRO, « Un análisis de Speakings de Jonathan Harvey para orquesta y electrónica », in Ricercare, Issue 13, 2021, p. 72-107.
- Bruno BOSSIS, « Wagner Dream ou le temps immobile d’un dernier soupir », dans L’étincelle, journal de la création de l’Ircam #1, novembre 2006, Paris, Ircam - Centre Pompidou.
- Bruno BOSSIS, « Analyse de Mortuos plango, vivos voco de Jonathan Harvey », 2014, à lire sur https://brahms.ircam.fr/analyses/Mortuos/ (lien vérifié en octobre 2023).
- Célestin DELIÈGE, « Jonathan Harvey, une consonance de l’art et de l’artisanat », sur http://www.entretemps.asso.fr/Deliege/Celestin/Textes/Harvey.html (lien vérifié en octobre 2023).
- Michael DOWNES, Song Offerings and White as Jasmine, Ashgate, 2009.
- Laura EMMERY, « Gender Identity and Gestural Representations in Jonathan Harvey’s String Quartet No. 2 », in Music Theory Online, Sep. 2021, Vol. 27, Issue 3, p. 37-53.
- Laura EMMERY, « Jonathan Harvey’s String trio: the rustic and the sacred », in New Sound: International Magazine for Music, 2022, Vol. 60, Issue 2, p. 149-176.
- Jonathan HARVEY, « Spiritual Music: ‘positive’ negative theology? », in Robert SCHOLL, Sander VAN MAAS (dir.), Contemporary Music and Spirituality, Routledge, 2010.
- Jonathan HARVEY, « Music, Ambiguity, Buddhism: A Composer’s Perspective » in Contemporary Music, ed. Max Paddison et Irene Deliege, Ashgate, 2010, p. 279-304.
- Jonathan HARVEY, Jean-Claude CARRIÈRE, [Wagner dream] dans L’étincelle, journal de la création de l’Ircam #1, novembre 2006, Paris, Ircam - Centre Pompidou.
- Jonathan HARVEY, Jean-Claude CARRIÈRE, Circles of Silence: Musings and Reflections on Wagner Dream, The Cahier Series, Sylph Editions, 2007.
- Jonathan HARVEY, In Quest of Spirit. Toughts on Music, University of California Press (« Ernest Bloch Lectures »), 1999.
- Jonathan HARVEY, Music and Inspiration, textes réunis par Jonathan Harvey et Michael Downes, Faber and Faber, 1999.
- Jonathan HARVEY, « Music and Mysticism », dans Contemporary Music Review, vol.14, Harwood Academic Publishers, 1996.
- Jonathan HARVEY, « Foreword », dans Brian Ferneyhough. Collected Writings, Harwood Academic Publishers, 1995.
- Jonathan HARVEY, contribution à « Fragments d’un discours utopique », dans Utopies, Ircam - Centre Pompidou, coll. “Les Cahiers de l’Ircam”, n°4, 1993, p 101-102.
- Jonathan HARVEY, « New Directions : The Conception and Development of a Composition » (1984), repris dans Companion to contemporary musical thought, textes réunis par John Paynter, Routledge Companion Encyclopedias, 1992.
- Jonathan HARVEY, « Respect for the New », dans Musical Times, n° 133, 1992.
- Jonathan HARVEY, « Sounding out of the Inner Self », dans Musical Times, n° 131, 1990.
- Jonathan HARVEY, « Madonna of Winter and Spring », dans Musical Times, n° 127, 1986.
- Jonathan HARVEY, « The Mirror of Ambiguity », dans The Language of Electroacoustic Music, textes réunis par Simon Emmerson, Macmillan Press, 1986 (traduction française dans Le timbre, métaphore pour la composition, Ircam-Christian bourgois, 1991).
- Jonathan HARVEY, « Ircam », dans Pierre Boulez : A Symposium, textes réunis par William Glock, Eulenburg Books, 1986.
- Jonathan HARVEY, « Notes on the Realization of Bhakti », dans Computer Music Journal, n° 8, 1984 (traduction française dans l’Ircam. Une pensée musicale, Édition des Archives Contemporaines, 1984).
- Jonathan HARVEY, « Reflection after composition », dans Tempo, n° 140, 1982 (traduction française dans L’Ircam. Une pensée musicale).
- Jonathan HARVEY, « “Mortuos plango, vivos voco” : a realization at Ircam », dans Computer Music Journal, n° 5, 1981.
- Jonathan HARVEY, « Atonality », dans Musical times, n° 121, 1980.
- Jonathan HARVEY, « Inner Light (3) », dans Musical Times, n° 120, 1979.
- Jonathan HARVEY, « Schoenberg, man or woman ? », dans Music & Letters, LVI, 1975.
- Jonathan HARVEY, The Music of Stockhausen, An Introduction, Faber and Faber, 1975.
- Jonathan HARVEY, « Jonathan Harvey writes about his Persephone Dream », dans The Listener, n° 79, 1973.
- John PALMER, Jonathan Harvey’s Bhakti for Chamber Ensemble and Electronics: Serialism, Electronics and Spirituality, coll. « Studies in the History and Interpretation of
- Makis SOLOMOS, « L’identité du son. Notes croisées sur Jonathan Harvey et Gérard Grisey » dans Résonances, n° 13, Ircam - Centre Pompidou, 1998.
- Arnold WHITTALL, Jonathan Harvey, Paris, l’Harmattan / Ircam – Centre Pompidou, 2000 coll. « Compositeurs d’aujourd’hui », (traduction de la première édition Faber & Faber , 1999).
Discographie
- Jonathan HARVEY, I love the Lord ; Come, Holy Ghost ; Plainsongs for Peace and Light ; Remember, O Lord ; The Annunciation ; The Angels, dans « The Angels », Ensemble Les Métaboles, Léo Warynski : direction, avec des œuvres de William Byrd, Henry Purcell et Giovanni Pierluigi da Palestrina, 1 Cd NoMadMusic, 2021, NMD089D.
- Jonathan HARVEY, I Love the Lord ; Magnificat ; Nunc Dimittis ; Toccata pour orgue et bande ; Come, Holy Ghost ; Praise Ye the Lord ; Missa Brevis ; Kyrie ; Gloria, Sanctus & Benedictus ; Agnus Dei ; The Royal Banners Forward Go ; Laus Deo ; The Annunciation, The Choir of St John’s College, Edward Picton-Turbervill, orgue, Andrew Nethsingha, direction, dans « Deo », 1 cd Signum Classics, 2016, SIGCD456.
- Jonathan HARVEY, Wagner Dream, Ictus Ensemble, Martyn Brabbins, direction, 2 cd Cypres, 2012, CYP5624.
- Jonathan HARVEY, Bird Concerto with Pianosong ; Ricercare una melodia ; Other Presences ; Ricercare una melodia, London Sinfonietta, Hideki Nagano : piano, David Atherton : direction, 1 cd NMC 2011.
- Jonathan HARVEY, The Angels ; Ashes Dance Back ; Marahi ; The Summer Cloud’s Awakening, Latvian Radio Choir, direction : James Wood, 1 cd Hyperion, 2011, CDA67835.
- Jonathan HARVEY, Run before lightning ; Vers ; Quantumplation ; Flight-elegy ; Nataraja ; Tombeau de Messiaen ; The riot ; Haiku, Dynamis ensemble, direction : Javier Torres Maldonado, 1 cd Stradivarius, 2011, STR 33796.
- Jonathan HARVEY, Speakings ; Scena ; Jubilus, BBC Scottish Symphony Orchestra, Ilan Volkov, 1 cd æon, 2010, AECD1090.
- Jonathan HARVEY, « Wheel of Emptyness » : Wheel of Emptyness ; Tombeau de Messiaen ; Ricercare una melodia 1 ; Advaya ; Ricercare una melodia 2 ; Death of Light/Light of Death, ensemble Ictus, direction : Georges-Elie Octors, 1 cd Cyprès, 2009.
- Jonathan HARVEY, « Works for piano - Works flute and piano » : Nataraja ; Run Before Lightning ; Vers ; ff ; Homage to Cage, à Chopin (und Ligeti ist auch dabei) ; Haiku ; Four Images After Yeats ; Florian Hoelscher : piano, Pirmin Grehl : flûte, 1 Cd NEOS, 2009, n° 10828.
- Jonathan HARVEY, Complete String Quartet & Trio, quatuor Arditti, 1 Cd æon, 2009.
- Jonathan HARVEY, Body Mandala ; Timepieces ; Tranquil Abiding ; White as Jasmin ; …Towards a pure land, Anu Komsi, BBC Scottish Symphony Orchestra, Ilan Volkov, Stefan Solyom, 1 cd NMC, 2008, D141.
- Jonathan HARVEY, Angels : The Angels ; Missa brevis ; Marahi ; How could the soul take flight ; Dum transisset Sabbatum ; Sweet/ Winterhart, Ensemble Les jeunes solistes, direction : Rachid Safir, 1 Cd Soupir & Nocturne, 2007.
- Jonathan HARVEY, « With plateaux violoncelle seul » Advaya ; Limen ; Arne Deforce, violoncelle, Yukata Oya, piano, Music and Arts, 2005.
- Jonathan HARVEY, Mythic Figures, comprenant The Riot ; Nachtlied ; Valley of Aosta, Harrie Starreveld : flûte, Harry Sparnaay : clarinette basse, René Eckhart : piano, Jane Manning : soprano, David Mason : piano, , Ensemble Musique Nouvelle, direction : Georges-Elie Octors, 1 cd Sargasso, 2001, SCD28044.
- Jonathan HARVEY, Madonna of Winter and Spring, Netherlands Radio Philharmonic, direction : Peter Eotvos, Peter Prommel : percussion, London Sinfonietta, direction : George Benjamin, Penelope Walmsley-Clark : soprano, 1 cd Nimbus, 2000, NI 5649.
- Jonathan HARVEY, Advaya ; Death of Light, Light of Death ; One Evening… Pierre Strauch, violoncelle, Sarah Leonard : soprano, Mary King : mezzo-soprano, Ensemble intercontemporain, direction : Stefan Asbury, 1 cd Universal, coll. « Compositeurs d’aujoud’hui », 1999, 465 281-2.
- Jonathan HARVEY, Tombeau de Messiaen ; Mortuos Plango, Vivos Voco ; 4 images after Yeats ; Ritual melodies, Philip Mead, piano, 1 cd Sargasso, 1999.
- Jonathan HARVEY, Passion and resurection, enregistrement en direct BBC par les chanteurs et orchestre de la BBC, direction : Martin Neary, Stuart MacIntyre, baryton, 2 cds, Sargasso, 1999, SCD28052.
- Jonathan HARVEY, Bhakti, Nouvel ensemble moderne, direction : Lorraine Vaillancourt, 1 cd Auvidis Montaigne, 1996, MO 782086.
- Jonathan HARVEY, String Quartets ; Lotuses ; Scena, Arditti String Quartet, Renggli, Niew Ensemble, Spanjaard, 1 cd Auvidis Montaigne, 1995, MO 782034.
- Jonathan HARVEY, Concerto pour violoncelle ; Curve with plateaux ; Ricercare una melodia ; Three Sketches ; Philla’s dream, Frances-Marie Uitti, violoncelle, direction : Jose Ramon Encinar, 1 cd etcetera, 1995.
- Jonathan HARVEY, Song offerings, avec les œuvres de Georges Benjamin et Pierre Boulez, 1 cd Nimbus, 1989, NI 5167.
Sites Internet
- Site de Jonathan Harvey : www.jonathanharveycomposer.com
- Faber Music éditeur : www.fabermusic.com
(liens vérifiés en octobre 2023).