Richard Strauss
Compositeur allemand né le 11 juin 1864 à Munich, mort le 8 septembre 1949 à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne).
Richard Strauss naît à Munich le 11 juin 1864. Précisons d’emblée qu’il est sans lien de parenté avec les deux Johann Strauss (père et fils, compositeurs viennois). Son père est cor solo au Théâtre Royal de la ville bavaroise, conservateur farouche qui abhorre la musique de Wagner, mais ce dernier lui pardonnera toujours cette aversion, en raison de sa musicalité incomparable. Dans ce contexte, Richard apprend le piano dès l’âge de quatre ans, le violon à six, la composition à onze. Enfant prodige, il écrit à douze ans un Festmarsch pour grand orchestre. Tout en étoffant un répertoire de piano et de pièces symphoniques, il entre à seize ans à l’Université de Munich, y suit des cours de philosophie, d’histoire de l’art.
Hans von Bülow, premier mari de Cosima Wagner (fille de Liszt), dirige en 1884 la Sérénade pour instruments à vent d’un jeune compositeur qu’il appelle avec tendresse « Richard II ». L’année suivante, il invite ce dernier à être son assistant de direction à Meinigen. Strauss s’y lie à Alexandre Ritter, le violon solo, familier des cercles lisztiens. Ritter l’initie à l’univers théâtral, à « l’œuvre d’art total » de Wagner, dont son père, jusqu’alors, l’avait tenu éloigné. Il quitte Meiningen avec von Bülow. Le 1er novembre 1885, il est nommé directeur de la musique à la cour bavaroise. Il quitte ce poste l’année suivante, voyage en Italie, est troisième chef à l’Opéra de Munich, repart en Italie en 1887. Naît un poème symphonique, Aus Italien, premier d’une longue lignée occupant principalement les années 1890 : Don Juan, Macbeth, Mort et transfiguration, Till l’espiègle, Ainsi parlait Zarathoustra, Don Quichotte, Une vie de héros, puis la Sinfonia Domestica et Une symphonie alpestre. Il se lie avec Pauline de Ahna, soprano qu’il épousera le 10 septembre 1894. Durant un demi-siècle, celle-ci sera une source d’inspiration continuelle, pour l’écriture de plus de deux cents lieder, mais aussi pour les rôles féminins, rôles clés des nombreux opéras.
Assistant à l’Opéra de Bayreuth, puis second chef au théâtre de la cour à l’automne 1889, il repart à Bayreuth comme chef de chant. Guntram, son premier opéra, est créé à Weimar en 1894, sans succès (Feuersnot, le second opéra, n’en obtiendra guère davantage en 1901). Il est nommé second, puis en 1896, premier chef à l’Opéra de Munich, mais aussi du Philharmonique de Berlin (à la suite de von Bülow). C’est à la tête du grand orchestre berlinois qu’il dirigera notamment ses propres poèmes symphoniques, lors de tournées européennes, puis américaines (en 1904).
En 1900, il rencontre Hugo von Hofmannsthal à Paris. Le poète deviendra l’ami fidèle (une correspondance nombreuse en atteste), puis, quelques années plus tard, le librettiste des opéras Elektra, Le Chevalier à la rose, Ariane à Naxos, La Femme sans ombre et Arabella.
En 1905, le troisième opéra, Salomé, d’après Oscar Wilde, est créé à Dresde. Le succès est considérable, corrélé au scandale du livret érotique et violent. Naît ainsi ce second Strauss, célèbre musicien de théâtre, qui composera finalement seize grandes œuvres lyriques, dont un nombre conséquent entreront au grand répertoire. Le chevalier à la rose connaîtra le plus grand succès, mondial, en 1910. Son argument léger « d’opérette géante » (selon l’expression de Vuillermoz) engendrera une longue lignée de drama giocoso au parfum néo-mozartien, qui culmineront dans Arabella (1932-1933) et Capriccio (1941-1942).
Après avoir cumulé les directions d’orchestre à Munich, Berlin, Vienne, donc les plus hauts lieux de la musique germanique, Strauss abandonne ces activités en 1924. Il se consacre à la composition. Mais Hofmannsthal, complice irremplaçable du Le chevalier à la rose, des succès lyriques, meurt en 1929, il n’assistera pas à la première d’Arabella. Strauss est anéanti. Une crise de l’inspiration s’ensuit.
Cette crise est aggravée par la montée du nazisme. Strauss ne se retire cependant pas, durant les années 1930, de la vie musicale. Ses opéras continuent d’être créés jusqu’en 1942. Il dirige la Reichmusikkammer (Chambre de musique du Reich) de 1933 à 1935. Il remplace Toscanini à Bayreuth en 1933. L’Italien se refuse à diriger sous le régime nazi. Strauss, lui, compose un hymne pour les Jeux olympiques de 1936. En 1940, il sera au Japon, pour fêter les vingt-six siècles de l’empire nippon. Une photo fameuse montre une poignée de main avec Joseph Goebbels.
Pour autant, Strauss travaille aussi avec Stefan Zweig au livret de La femme silencieuse. L’opéra est créé en 1935. Le nom du librettiste, juif, disparaît de l’affiche trois jours avant la création, mais le compositeur réussit à l’y faire réapparaître, contre l’avis de Zweig lui-même. Strauss doit abandonner, peu après, la présidence de la Reichsmusikkammer. Une lettre adressée à Zweig a été saisie par la Censure et remise à la Gestapo. Dans ce courrier, le musicien montrait clairement qu’il ne croît pas à l’aryanisation de l’art. Les Nazis, dès lors, le tiendront relativement à l’écart, d’autant plus que sa bru, Alice, est juive : ses petits enfants sont juifs.
Durant les dernières années de guerre, après la création de Capriccio (1942), Strauss tente de revenir, comme durant son adolescence, à une musique « pure ». Des œuvres concertantes naissent, lesquelles font culminer la tendance à l’allègement néo-mozartien (amorcée depuis trente ans dans Le chevalier à la rose. Le Concerto pour hautbois et orchestre résulte en 1945 d’une amitié avec le hautboïste John de Lancie, alors officier américain de la CIA. En janvier de l’année suivante est créée à Zurich une commande de Paul Sacher pour son orchestre à cordes, les Métamorphoses. La partition est un adieu désespéré au vieux monde détruit par le conflit mondial, destruction symbolisée par celles de la maison natale et de l’opéra de Munich (la glorieuse demeure du père, cor solo). Strauss est jugé coupable, lors des procès de dénazification, de ne pas avoir quitté la vie culturelle de son pays durant les années de guerre. Lui qui était assigné à demeure par les Nazis, l’est désormais par l’occupant américain, mais pour une courte durée. En 1947, sur l’invitation de Sir Thomas Beecham, il se rend à Londres pour y assister à de glorieuses rétrospectives de ses œuvres.
Les Quatre Derniers Lieder (1948), sur des poèmes de Hesse et Eichendorff, seront créés au Royal Albert Hall, sous la direction de Furtwängler, le 22 mai 1950. Mais le compositeur s’est éteint, auparavant, le 8 septembre 1949. Enfant prodige, puis musicien d’une rare longévité créatrice, il aura composé durant plus de soixante-dix années.
© Ircam-Centre Pompidou, 2016
Par Jacques Amblard
Avec Mahler, auquel il a survécu près de quarante ans, c’est sans doute pour Richard Strauss qu’on a le mieux parlé de « post-romantisme ». Même si, un temps, d’aucuns l’auront cru « démodé1 » après 1918, il restera finalement, notamment grâce à « l’été indien » des années 1940, le plus imposant compositeur allemand de la première moitié du XXe siècle, avant que Stockhausen ne s’installe dans la seconde d’une toute autre manière. Strauss invente, et c’est une gageure, une longue coda à Wagner. Mais sous son haut-de-forme, que les avant-gardes trouveront hâtivement désuet, se cache un moderne discret.
Un romantisme « modernisé » : les poèmes symphoniques
Discret ? La page la plus fameuse de l’Allemand, très largement diffusée par le film 2001, L’Odyssée de l’espace (1968), n’est pas discrète. L’introduction de cet Ainsi parlait Zarathoustra (1896), d’après l’ouvrage éponyme de Nietzsche (1883-1885), clame un orchestre renforcé, « optimisé ». Le compositeur a intégré les nouveaux alliages du Traité d’orchestration de Berlioz (dont il publiera même une révision), mais aussi l’émancipation wagnérienne des cuivres, enfin les augmentations sonores de Liszt (passage d’un orchestre « par 2 » à « par 3 ») et au-delà (désormais plutôt « par 4 »). Dans cette logique additive, typique des post-wagnériens en général, il ajoute même l’orgue, comme Saint-Saëns dans sa Troisième Symphonie (1886). Il faudra atteindre 1913 pour que l’orchestre fasse un nouveau pas dans cette montée en puissance (dans le Sacre du printemps de Stravinsky). Mais Zarathoustra demeure une étape importante de cet essor.
La modernité est en même temps soustractive, comme chez Satie à cette époque. La montée des quatre trompettes (sur do sol do) est à la fois sonore et vide (quinte à vide et octave), antique, pythagoricienne : on grimpe un spectre d’harmoniques, le « corps sonore » de Rameau. Quand le mi arrive enfin (cinquième harmonique), il se corrige aussitôt en mi b. Et la seconde fois, c’est le contraire. Strauss prévoit ainsi l’ambivalence majeur/mineur du premier XXe siècle, avant Stravinsky, Prokofiev et Bartók, voire les modernes Français (Debussy, puis Ravel) dans leur utilisation de la note bleue (mi b ajoutée au-dessus du mi bécarre de do majeur).
La cinquième partie, « De la science », est précisément scientiste. C’est vingt-sept ans avant le Schoenberg dodécaphoniste (1923). Or, le sujet de cette fugue serait exactement une série si le sol ne se répétait pas. Certes, Strauss y associe encore une harmonie tonale, wagnérienne (do majeur, puis si mineur, mi bmajeur,lamajeur,ré**b majeur). Mais Alex Ross souligne justement que l’école de Vienne, clairement, « s’inspira de sa polytonalité [nous y revenons ci-dessous] et de son anticipation de l’écriture à douze sons2 ».
Et les contrebasses, dans « De la science », devront entonner un contre-si sépulcral. En outre, avant même que les quatre trompettes n’éclairent l’introduction, le contrebasson faisait sourdre son contre-ut. La puissance de Strauss, ce « graillon » germanique, est donc aussi dans ses nouveaux graves, caverneux, inédits. Or le Prokofiev grave/puissant, cuivré, ne rugira que seize ans plus tard, déjà au sommet dans son Second Concerto pour piano (1912-1913).
Zarathoustra n’est qu’un maillon d’une première chaîne, celle des poèmes symphoniques. Ces poèmes, à partir de Don Juan (1887-1888), feront le premier succès de Strauss. Leurs audaces seront comprises. Car elles sont chaque fois justifiables par le programme. La rapidité des modulations initiales de Don Juan (do majeur, ré majeur, si majeur, puis mi majeur en seulement trois mesures très rapides), associée à un essor explosif de l’orchestre, invente la fulgurance straussienne. C’est un nouveau romantisme foudroyant. Mais ici, l’explosion figure une montée de sève, principe tellurique du héros.
De même, les juxtapositions tonales de Till l’espiègle (1894-1895), encore plus rapides, campent bien sûr la dite espièglerie. Et les nouveaux graves, mentionnés ci-dessus, s’appesantissent encore : aux cuivres, à la fin, caverneux dans leurs neuvième mineure descendante. Cette fois, Prokofiev est déjà là, tout à fait. Y répond une clarinette piccolo, au contraire, dans le suraigu : Till invente un rapide écartèlement sonore qui préfigure nettement la seconde école de Vienne.
Don Quichotte (1897) développe la veine humoristique, légère (thème de Sancho Panza), centrale dans le Strauss futur. L’œuvre ose, outre une fugace polytonalité au début (avant la Nuit transfigurée de Schoenberg, Charles Ives, puis Stravinsky), des effets d’orchestre inédits, au-delà de la simple montée en puissance. La bataille avec les moutons (variation II) reste une musique de genre. Ses flatterzunge (esquissés dès Till) et ses tremoli, bien sûr, figurent des bêlements. Reste que pas même l’impressionnisme français ne reprendra de telles couleurs inédites. La variation VII, la chevauchée dans les airs, justement, avec son éoliphone (machine à vent), ses glissades de harpe, ses quintes parallèles (ré la, do sol, si b fa, la b mi b, ré b la b) cette fois, prophétise précisément l’impressionnisme, le nouvel orchestre deDaphnis et Chloé (1912) de Ravel.
Une vie de héros (1897-1898) propose d’autres épisodes polytonaux, parfois même atonaux. Lorsque le héros est calomnié par ses ennemis, les cancans sont figurés par une moderne polyphonie total-chromatique. Programme oblige. Mais dès 1898, ces lignes brisées atonales (d’abord celle de la flûte), par leur courbe en dent de scie, figurent des intonations allemandes, violentes. Cet « intonationnisme » fin approche mieux une prosodie réelle que celui de Hugo Wolf ou de Moussorgski. Il dépasse même, par avance, en précision, celui de Janáček.
Mais certes, la réaction peinée du héros a tôt fait de réinstaller le chromatisme tonal de Wagner. Dominique Jameux remarque ainsi cette tendance, après avoir esquissé une invention, de « céder, à un moment, à quelque impulsion euphorique, charmeuse et charmante, complice du public3 ».
La première veine historique, celle des poèmes symphoniques, trouvera deux codas tardives dans la Sinfonia Domestica (1902), puis Une symphonie alpestre (1911-1915).
Deux opéras sanglants : Jugendstil ou déjà expressionnisme ?
Dans Salomé (1903-1905), une adolescente embrasse les lèvres d’une tête coupée, dégoulinante de sang, tranchée par sa faute, celle du prophète Jean qui baptisa le Christ. Le scandale, lors de sa création à Dresde, et le succès corrélé, seront énormes. Juste après sa reprise à New York en 1907, l’opéra sera interdit aux USA durant dix-sept ans. C’est certes bon signe, du point de vue des avant-gardes. Mais le scandale est d’abord affaire de livret. Ses thèmes, viennois excessifs, freudiens, semblent déjà expressionnistes. Sexe (comme le souligne Bryan Gilliam4) : la célèbre « danse des sept voiles » déshabille intégralement le rôle titre, si aucune danseuse professionnelle ne la double. Violence : cette Salomé de seize ans, après Carmen, avant Lulu, provoque le suicide à l’épée du garde Narraboth, sous ses yeux, puis la décollation d’un saint. L’inceste rode aussi. C’est le goût du roi Hérode pour la fille (Salomé) de sa maîtresse Hérodiade. Et de même que, vingt ans plus tard, Wozzeck ne durera qu’une heure trente, le format semble déjà aussi moderne : presque aussi bref (1h40), percutant, cut, concentré en un seul acte : pré-cinématographique.
Strauss s’y passe même de prologue (comme bientôt dans Elektra). Un accord mineur se transfigure en majeur, là encore, et c’est le premier chant. Dans ces six premières notes, le second leitmotiv du saint, quand celui-ci apparaît devant l’héroïne subjuguée, rappelle l’introduction de Zarathoustra. C’est encore sur pédale de do, claironnant, vide : au prophète Zoroastre répond le prophète Jean. Or, deux quartes entourent ici do (do sol puis fa do). Puis les quartes s’empilent davantage dans la danse des sept voiles5, juste avant que Mahler et Schoenberg n’aient la même idée, respectivement dans leurs Septième Symphonie (1904-1905, fin du premier mouvement) et Symphonie de chambre (1906), et bien avant la stylisation générale du procédé par Bartók. Puis les notes 5 et 6 affirment enharmoniquement un triton (la ré#), en soi l’un des plus sûrs hérauts des avant-gardes et du premier XXe siècle. Oui, ce triton « fascine » en effet déjà le musicien, comme l’écrit justement Ross. Le Baptiste prophétise effectivement l’avenir, mais de l’histoire de la musique.
Enfin, quant à la puissance sonore, Salomé augmente encore Zarathoustra, avec son orchestre de plus de cent musiciens, dont un orgue et un harmonium derrière la scène, quinze cuivres et pas moins de neuf percussionnistes. Les percussions bientôt magnifiées par Bartók, ou Ionisation (1929-1931) de Varèse, ne sont pas si loin. Bref, Strauss atteint là son pic historique d’avant-gardisme. Livret scandaleux, musique resserrant ses modulations, parfois polytonale (les médecins qui parlent en même temps), Strauss inaugure, à la suite du Pelléas et Mélisande de Debussy (créé en 1902), mais de façon plus tonitruante, l’opéra du XXe siècle.
Si Elektra (1906-1908) est bien encore un pugilat obscur, grave, hanté par la clarinette basse, les modulations se resserrent encore et frôlent alors l’impression d’atonalité (surtout dans les tirades torturées de Clytemnestre). L’esquisse d’un expressionnisme musical se précise. Mais les consonances verticales, même si fuyantes, ne sont jamais vraiment abandonnées. Et le livret est paradoxalement moins scandaleux (monstre pour monstre, Électre n’a pas le charme dérangeant de Salomé). Un pic de rugosité harmonique est atteint quand Électre reconnaît son frère et crie : « Oreste ! » Strauss ose alors la polytonalité la plus nette de sa carrière, d’autant plus appuyée par une acmé orchestrale. Selon un critique du New York Herald Tribune, Elektra forme avec Pelléas et Wozzeck le trio qui a réussi à dépasser Wagner6. Pour autant, si Salomé et plus encore Elektra semblent déjà expressionnistes par leurs meurtres, leurs incestes, le drapé mythologique persistant pourrait les cantonner au préalable historique que serait le point culminant de l’Art Nouveau germanique (Jugendstil).
Possibilité d’un « romantisme néoclassique » : les grandes opérettes
Elektra est la première collaboration avec Hofmannsthal. En rupture totale, la seconde est Le Chevalier à la rose (1909-1910), une curieuse « opérette géante7 ». La Maréchale trousse l’adolescent Octave (rappelant le Chérubin des Noces de Figaro), qu’elle surnomme « Quinquin », lequel l’appelle « Bichette ». Elle a parfois la « Migräne ». L’action déterre l’époque libertine de Mozart, mais plus longuement, pesamment, qu’un opéra bouffe. La musique reste post-romantique, l’orchestre opulent. Mais les espiègleries du livret sont encore acidulées par le nouveau style de « conversation musicale ». Le succès sera le plus phénoménal de la carrière de Strauss. Quand les alliés investiront sa villa le vieillard s’écrira : « Je suis le compositeur du Chevalier à la rose ! »
Voilà l’autre versant de Strauss : la légèreté sud-germanique (viennoise) symbolisée par les valses anachroniques (dans le Chevalier et déjà dans Elektra8), celle d’un musicien gorgé de bonheur par son ménage et sa gloire, débordant d’humour. Ce dernier culmine dans le Der Krämerspiegel, op. 66 (1918). Ce « miroir des boutiquiers » fustige, à travers un cycle de lieder, les éditeurs de musique, Breitkopf, Härtel, ou le Berlinois Bote et Bock. Bock (en allemand « le bouc ») y mâchonne des fleurs qui symbolisent la musique. Bote (« le messager ») rend visite au chevalier à la rose.
Ce premier « opéra rose », selon l’expression de Jameux, est suivi par un second, Ariane à Naxos (1912, seconde version en 1916), où l’on retourne à l’aria et au recitativo secco. Plusieurs éléments augurent ainsi, bien avant Prokofiev et Stravinsky, de la possibilité d’un néoclassicisme, ici encore mêlé au post-romantisme rarement absent chez Strauss. Klee n’a pas même encore écrit (il le fera en 1915), que « les expériences du baroque ont avec le temps présent quelque chose de fondamentalement commun9 ». Et déjà l’orchestre se réduit ici au tiers, à trente-cinq instrumentistes. Et la modernité est encore dans la mise en abyme violente, la diachronie surprenante du livret10.
D’un argument symboliste du même Hofmannsthal, La Femme sans ombredemeure léger en tant que féerie. Le grand orchestre moderniste y est non plus seulement puissant, mais à effets pittoresques, variés, « exotiques », dans la lignée du Château de Barbe-Bleue (1911) de Bartók. Chaque effet, comme chez le Hongrois, est justifié par la magie du livret, le célesta impressionniste par le vol du poisson, les cuivres graves par la nourrice démoniaque (comme la vilaine cuisinière de l’Amour des trois oranges*de Prokofiev, 1918-1921), l’*ostinato stravinskien de la clarinette piccolo par la voix du faucon, les entrelacs inédits du piccolo et du violon solo par la réapparition finale de l’ombre, symbole de la fécondité féminine. La morale glorifie l’amour domestique, conjugal, terrestre, et au fond, comme toujours, le ménage heureux des Strauss. La philosophie mozartienne met en regard les deux couples avec ceux de la Flûte enchantée.
Si Intermezzo (1924) se passe du cher librettiste, Strauss lui-même y bricole encore le livret d’un opera buffa (en même temps Singspiel et opérette). L’invention structurelle est dans cette joute, économique, « vide », entre deux époux en crise, inspirée par les éclats de Pauline, l’épouse aussi impondérable que la Pauline du Joueur de Dostoïevski. C’est aussi une modernité langagière selon Jameux11. Strauss inaugure de ces comédies « domestiques » actualisées, où le téléphone, par exemple, joue un rôle clé, comme dans Von Heute auf Morgen (1928-1929) de Arnold Schoenberg ou plus tard La Voix humaine (1958) de Francis Poulenc. Les sports d’hiver (cette nouveauté) engendrent un glissando comique (mais moderne), les glissades de la luge. Voilà assurément des « traits cinématographiques12 ».
Arabella (1928-1932), sur un ultime livret de Hofmannsthal, comme le Le Chevalier, enchaîne travestissements (Zdenka/Zdenko) à nouvelles « Migränen ». Mais si cette grosse opérette prend encore son temps, elle allège l’orchestre du « chevalier rose » pour enfin atteindre au drama giocoso néo-mozartien. Selon l’ami Ludwig Karpath, « c’est un opéra qui vous rend meilleur13 ».
Et le projet reste bouffe avec le librettiste Stefan Zweig. Le femme silencieuse, créée en 1935, entend encore réinventer Les Noces de Figaro ou quelque Barbier de Séville. Fort de son propre personnage de barbier, il eût pu d’ailleurs s’appeler Le Barbier de Londres. Notons que c’est le néoclassicisme, cette fois, de Stravinsky, qui semble parfois mêlé au post-romantisme habituel, comme dans l’ostinato comique de trois notes ascendantes au cor, au début. Cette influence s’accuse encore dans L’Amour de Danaé (1940). L’ostinato initial (sur la si b la ré), en effet, s’épaissit d’une polytonalité cette fois clairement stravinskienne.
Il faut attendre Capriccio, créé en octobre 1942, pour toucher au « chef-d’œuvre de Strauss » selon Lucien Rebatet14. Le livret, musicologique, parle explicitement d’histoire de l’opéra. En songeant au futur postmodernisme, les citations sont alors plus facilement intégrées : nécessaires. Soutenues par le clavecin, celles de Gluck, de Couperin, de Rameau, le disputent à celles de Wagner (Les Maîtres chanteurs), de Piccinni et, bien sûr, de Mozart. Galerie sonore, anachronismes justifiés, interludes post-romantiques culminant dans la « musique de clair de lune » (début de la scène 13), livret dense15, qui commence par deux blagues complexes, et pourtant assemblé par un amateur comme La Flûte enchantée l’était par Schikaneder, ce « catalogue straussien » est une mise en abîme absolue. Or, après un premier hypertexte dans Ariane à Naxos, c’est la vie d’un chef d’orchestre, dans Intermezzo, qui était narrée, puis celle d’Henry et de sa troupe d’opéra dans La Femme silencieuse.
« Mon œuvre s’achève avec Capriccio16 », confie Strauss à Willi Schuh.
« Poly-romantisme »
Capriccio semble l’aboutissement du « néoclassicisme romantique » très personnel à Strauss. Un néoclassicisme plus orthodoxe, stravinskien, exista aussi. Après Pulcinella (1919) du Russe, l’Allemand écrira aussi quelques remakes, dont Les Danses de Couperin (1929) ou un néo-Idoménée de Mozart (1930).
Au-delà, quelques œuvres de la fin retentent une musique « pure », concertante. La « pureté » y est aussi dans la veine mozartienne jamais suivie aussi loin auparavant. Après le Second Concerto pour cor (1942) et avant le Double Concerto pour clarinette et basson (1947), le Concerto pour hautbois (1945) tente un vide, une discrétion nouvelle à ce degré : les cordes l’inaugurent d’un simple frétillement oiseleur, ré mi ré mi. Zarathoustra semble loin. Puis, de Mozart, les formules harmoniques, tierces parallèles, accompagnements à « élan » (demi soupir trois croches), se combinent aux modulations straussiennes : ruptures, mais pivotant par une note commune.
Ces modulations sont un canevas pour la surprise straussienne, depuis Don Juan jusqu’aux Quatre Derniers Lieder**(1948), en passant par Arabella dont l’amorce juxtapose la mineur, fa mineur (enchaînement le plus straussien), ré mineur : trois accords en trois secondes. C’est ainsi que l’Allemand pousse la consonance au-delà de Wagner, par des univers tonals divers, montés au sens du cinéma, collages, filtres colorés successifs. Le finale des Quatre Derniers Lieder, « Im Abendrot », propose dans son introduction de modernes et longs « accords pédales », un accord de mi b majeur, puis de do mineur, puis la b mineur. On pivote par notes communes.
Surtout, le lyrisme de Wagner devient ici « poly-lyrisme », poly-Tristan. Plusieurs voix chantent réellement en même temps, mais à pleine voix, violons 1 et bois aigus d’une part, violons 2 et bois alti d’autre part, à partir du troisième accord. Les contrepoints de Beethoven, Schumann, Brahms, même si personnels à chacun, restaient légèrement archaïsants, diligents, obnubilés par Bach. Mais Strauss superpose, cette fois, plusieurs mélodies romantiques, plusieurs suppliques. Il sublime donc un « contrepoint lyrique ». Rachmaninov tente le même type de superpositions, lui aussi « poly-romantique ».
C’est ainsi que la scène de la métamorphose finale dans l’opéra Daphné, créé en 1938, prône l’indépendance de voix, certes, mais aussi l’ambition de chacune à émerger, émouvoir. Daphné se transforme en laurier qui, à mesure, continue à chanter, donc avec force bois (le bois de laurier et ceux de l’orchestre), mais surtout force branches diverses, chacune prima donna.
Les Métamorphoses (1945) sont ainsi écrites, en principe, « pour vingt-trois cordes solistes ». On n’atteint jamais, en pratique, à une telle autonomie de chacune. Mais le principe de foisonnement lyrique est ainsi bien explicité, presque théorisé, généralisé, à la fin de la carrière. En fait, la juxtaposition des tonalités, le collage horizontal straussien, touche ici au romantisme brisé, cubiste. Les césures sont continuelles durant une demie-heure, formant une mélodie continûment discontinue. Strauss écrit là son œuvre expérimentale, cette fois sans programme ni livret, donc au-delà d’Elektra.
L’histoire n’est donc pas linéaire : la technè
Si. Le programme des Métamorphoses existe : ce sont les ruines de la Seconde Guerre mondiale. On comprend alors, par cette exception, que le romantisme persistant n’a guère été, ailleurs dans le catalogue de Strauss, « catastrophique » ni autodestructeur comme celui de Mahler. Au contraire, il fut affirmatif, vainqueur (à la suite de Wagner), plutôt majeur, optimiste, bien campé sur sa quinte qui graillonne dans le grave, autant dans le léger Arabella (dont les accords gardent ce « grain » germanique), que dans la quinte grave initiale d’« Im Abendrot ». C’est, reconduite, la gravité de Beethoven, de Brahms. Est-ce cette « affirmation allemande » qui a valu au musicien, au-delà de sa célébrité, de son statut de musicien national, d’être tant courtisé, avant d’être partiellement rejeté, par le régime nazi, Goebbels en particulier ? Capriccio se préparait à l’opéra de Munich, en 1942, à quelques kilomètres du camp de concentration de Dachau.
Capriccio, pourtant, semble moins affirmer l’Allemagne que l’Autriche, voire la France. Adorno écrivait qu’« après La Flûte enchantée, il n’a plus été possible de contraindre musique sérieuse et musique légère à coexister17 ». Mais Capriccio le nie. Et le compositeur « énorme » de Zarathoustra, ce « Richard II », devient aussi, selon Michael Kennedy, « l’Offenbach du XXe siècle18 ». Il réunit tout l’esprit germanique, Sud et Nord, léger et grave, catholique et protestant. Et son « néoclassicisme romantique » devient parfois paradoxe. Il engendrerait un « poly-stylisme » précurseur du postmodernisme, selon Alex Ross.
Selon une vision moderniste pure, Strauss n’aurait posé qu’une pointe de pied au XXe siècle, le talon de l’autre pied ancré au XIXe siècle. Son acmé historique rougeoierait alors naturellement au centre, entre les deux siècles, donc en 1900, dans le Jugendstil de Salomé. Or, le musicien est finalement actif durant soixante-dix-huit ans (dès 6 ans et jusqu’à 84 ans). Il écrira notamment, après Salomé, au moins six opéras entrés depuis dans le grand répertoire, jusqu’à son « chef-d’œuvre » en 1941, selon Lucien Rebatet, l’un de ses commentateurs, qui voit en lui « après Mozart, Wagner, Verdi, celui qui a donné a la scène le plus d’œuvres assurées d’une longue carrière19 ». Antoine Goléa compare l’envergure lyrique à celle de Puccini. Il remarque que Strauss poursuit plusieurs décennies plus loin cette dernière percée historique du grand répertoire dramatique tonal, après Turandot (inachevé en 1924), et cela même en s’interdisant les facilités de l’Italien (comme doubler le chant aux cordes)20.
On ne peut que conclure que l’histoire n’est pas linéaire. De même, une vision purement moderniste rejetterait Bach avec le principe d’une polyphonie attardée au XVIIIe siècle (dépassée en théorie car bâtie sur un concept de la Renaissance) ; elle préférerait Vivaldi et son orchestre vertical, « moderne », que Bach admirait et copiait d’ailleurs parfois. Mais comme le résume Adorno, c’est là toute la « fausseté de l’esthétique du génie qui supprime le moment de faire final, de technè dans les œuvres d’art21 ». Or, la technè, le métier, finit chez Strauss par devenir un concept esthétique, historique : une nouvelle densité, horizontale (romantisme fulgurant) et verticale (poly-romantisme), sans parler des orchestrations inédites. Un très jeune Adorno de vingt et un ans, combattant moderniste, même s’il analyse un « défaut d’objectivité » chez Strauss, d’ailleurs à l’époque où ce dernier se démode (en 1924), conclut néanmoins déjà à une « vérité esthétique22 » sous-jacente. Les collectifs futuristes, volontiers, tranchent, quand ils s’affichent politiquement, ainsi en première page du Figaro le 20 février 1909 : « Une automobile rugissante, qui a l’air de courir sur de la mitraille, est plus belle que La Victoire de Samothrace ». Mais Strauss, fédérateur, propulse cette vieille sculpture (le romantisme) à la vitesse, justement, de ces nouvelles automobiles. Sa fulgurance, elle aussi, prophétise celle des temps modernes, celle de cet Homme pressé que typa Paul Morand dans son roman de 1941. L’hédonisme straussien est encore dans son romantisme physique, presque « sportif ». Les orchestres amateurs ne peuvent guère le jouer. Rarement orchestrateur ne devint aussi invasif (par une discographie singulièrement riche), donc pragmatiquement aussi accessible pour le public, mais aussi peu pour les instrumentistes. Cela signe une acmé de l’histoire de l’orchestre, un point de rupture paradoxal.
On n’a pas évoqué le répertoire de piano, pourtant riche de quarante-deux numéros. Il est surtout de jeunesse. Et il semble qu’il faille encore l’orchestre, celui de Burlesque (1886, pour piano concertant) pour qu’un musicien de vingt-deux ans naisse avec sa fulgurance, d’abord ainsi pensée par l’humour foisonnant précisément dans le foisonnement de l’instrumentation. Varèse tranchait : « Oublions le piano ». La postérité de Strauss dit presque la même chose de son propre piano. Elle prononce ainsi, en pratique, la victoire de l’orchestre en tant que laboratoire des timbres du XXe siècle, donc celle de Varèse. Strauss chante en coulisse cette thèse, finalisée par Makis Solomos (le XXe siècle eût été une affaire de sons et non plus de langage23), mais ceci dans une version d’autant plus trouble et clandestine qu’extensive, populiste : si l’on garde la tonalité (puisque le langage ne « compterait plus ») et l’on réinvente l’orchestre de fond en comble (le son), alors on aboutit à des bulles, des singularités historiques, comme Zarathoustra ou Boléro de Ravel (1928), pour les deux mêmes raisons (tonalité mais nouvel orchestre).
Lyrisme absolu et absolu hédoniste
On pourrait conclure à « l’artisan pur », au vieil ennemi du concept — comme toute la musique selon Kant24. C’est oublier les études de philosophie de la jeunesse et l’hommage à Nietzsche (Zarathoustra). Au contraire, Strauss eut presque toujours besoin de récits, livrets, arguments. Sa musique est donc bien du XXe siècle, conceptuelle, topique : imagée, « impure ». Le poète Hofmannsthal semble ici nécessaire, consubstantiel. Qui d’autre que Strauss fut à ce point abattu par la mort de son librettiste ? Le lyrisme mélodique straussien fonctionne à la lettre : dans le répertoire poétique.
Strauss ne peut comprendre le demi-lyrisme de Pelléas, calqué à dessein par Debussy sur nos planes intonations nationales : « C’est trop humble25 », résume l’Allemand. Le double lyrisme straussien, lui, est un aboutissement pour l’histoire. On a même pu se passer d’évoquer, ici, non seulement le piano et les vingt-quatre numéros de musique de chambre, mais encore les plus de deux cents lieder. Exception diachronique, Strauss est un artisan-compositeur d’un rendement « à l’ancienne », comme Bach, Mozart, capable de composer beaucoup. Dès lors, les lieder semblent se ranger historiquement comme de simples maquettes pour les opéras. Ständchen (1886), sérénade perlée de ses arpèges de piano liquides (comme dans le Liszt de Jeux d’eau à la Villa d’Este, 1877-1882), a pourtant vite fait le tour du monde.
Que les lieder soient accompagnés par l’orchestre ou le piano, ils sont presque tous pour la voix de soprano. Ils s’adressent, en coulisse, à Pauline, l’épouse chanteuse. Le ménage des Strauss, de fait, semble le cœur esthétique de « leur » musique. C’est un système (l’épouse ne survivra que quelques mois à l’époux), hédoniste, épicurien heureux, et ainsi prophétique. Car c’est un modèle pour nos époques qui exagèrent ce dernier en « devoir de bonheur », insidieux puritanisme aussi normatif que « culpabilisant », comme l’écrit Pascal Bruckner en 200026. La sexualité émerge singulièrement dans l’œuvre, note Bryan Gilliam. Las, elle est déjà viennoise, Jugendstil : freudienne. Salomé est créée en 1905, l’année des inaugurales Cinq Leçons de psychanalyse. Son personnage du Baptiste, en principe, est un ascète mangeur de « sauterelles et de miel sauvage », mais à la fin de son second leitmotiv, sous la plume de Strauss, l’anachorète devient aussi sensuel (par les cordes chromatiques) qu’une Isolde sous philtre d’amour. Gilliam parlera, dans l’ensemble, d’un « humour érotique27 » straussien. Nietzsche, à l’ultime époque du Cas Wagner (1887-1888) et de Nietzsche contre Wagner (1888), eût sans doute préféré le second Richard au premier qu’il jugeait Parsifal persiflant, donneur de leçons antisémite. Le dernier Strauss brosse le contraire des grandes cérémonies couronnées, du « festival scénique sacré » de Parsifal. Pour toute cérémonie, c’est celle du chocolat, sacre du plaisir selon les Lumières françaises, qui trône dans Capriccio, dont l’orchestre est un défilé de gourmandises variées, une vitrine de pâtissier, un menu dégustation. Le musicien est athée, comme Béla Bartók, Alban Berg, Gustav Mahler, Edgard Varèse. Il rejoint mieux, sur ce point, le futur consensus scientiste, sceptique, que des Igor Stravinsky et Arnold Schoenberg finalement croyants. Son univers majeur, voire joyeux après 1910, pourrait même, alors, être dit « positif » à tous les sens du terme, dont celui d’Auguste Comte, si en même temps l’émotion, l’enracinement, la tradition n’avaient été si présentes (et voilà l’Allemagne du Sud). Pauline et à travers elle, la femme, la terre, la nature, la fécondité : Déméter est seule dédicataire. Les personnages principaux des opéras sont presque tous féminins, Salomé, Électre, Ariane, la « femme sans ombre », Hélène d’Egypte, Aida, Arabella, la « femme silencieuse », Daphné, Danaé, enfin la maréchale et la comtesse, centres respectifs du Chevalier et de Capriccio. Cette thèse matriarcale, en fait, est encore viennoise et Jugendstil. C’est la vision féministe de Karl Kraus dans sa conférence de 1905 (La Boîte de Pandore).
C’est à ce gynécée, à la terre, aux Alpes, qu’un Strauss de 84 ans, né avant la création de Tristan (1865), qui a vu la gloire des Hohenzollern, mais aussi l’âge atomique, se résout enfin à dire adieu, au crépuscule d’« Im Abendrot », en 1948. Ce lied orchestral est conçu pour être le dernier des Quatre Derniers Lieder. C’est nommément un testament. Il apparaîtra, même, pour la tradition discographique, comme le legs ultime de la « grande musique » (tonale) allemande. Dans le détail, le vieillard invente encore un alliage instrumental aux dernières mesures. Tous les bois, à l’unisson, doublent la ligne des cordes. Voilà une métallurgie allemande d’une solidité nouvelle. Mais les flûtes se dégagent finalement pour frétiller à la tierce : c’est l’adieu aussi de l’oiseau Mozart. Et l’accord final est encore majeur. On se quitte avec un sourire : « Merci ».
- La partie de l’ouvrage de Michael Kennedy se référant aux années 1920 se nomme « Démodé ! ». Voir Richard Strauss. L’homme, le musicien, l’énigme, Paris, Fayard, 2001.
- Alex Ross, « Strauss’s place in the Twentieth Century », The Cambridge Companion to Richard Strauss, Cambridge, Cambridge University Press, 2010, p. 195.
- Dominique Jameux, Richard Strauss, Paris, Seuil, 1971, p. 81.
- Salomé est l’exemple central de l’article de Bryan Gilliam « Strauss and the sexual body: The erotics of humor, philosophy, and ego-assertion », The Cambridge Companion to Richard Strauss, op. cit., p. 269-279.
- Dans les quatorze premières mesures, le musicien empile, au moins mélodiquement, trois quartes, si mi, mi la et la ré. Les cordes graves, doublées par les bassons et le contrebasson, se chargent d’entonner mi la et la ré, et les violons 1 si mi et mi la.
- Cité par Dominique Jameux, Richard Strauss, op. cit., p. 175.
- Ce sont les mots de Vuillermoz. Cité par Jameux, Ibid., p. 83.
- La dernière danse d’Elektra est sur un rythme à trois temps et un tempo de valse.
- Cité par Dominique Jameux, Richard Strauss, op. cit., p. 128.
- Hofmannsthal superpose la composition en temps réel d’une Ariane antique à une adaptation du Bourgeois gentilhomme. Les comédiens de ce dernier commentent la tragédie et finalement y interviennent. Les complexes opéras du second xxe siècle, et leurs hypertextes ne sont pas loin. Le langage musical est alors légitimé dans ses éventuelles incohérences, qui wagnérien, qui moderne, qui légèrement mozartien. Bernd Alois Zimmermann, dans un article sur l’opéra, fait de cette Ariane un apport essentiel de l’opéra contemporain en ce sens.
- C’est l’idée principale de Dominique Jameux, « Style, modernité, modernisme », L’Avant-scène opéra, 138 (1991), p. 102-105.
- Voir Michael Kennedy, Richard Strauss, op. cit., p. 334.
- Cité par Michael Kennedy (ibid., p. 355).
- Lucien Rebatet, Une histoire de la musique, op. cit., p. 539.
- C’est encore à l’époque de Mozart, en 1775, mais en France, une joute entre un poète et un musicien pour le cœur de la comtesse Madeleine et à travers elle, le cœur de l’histoire de la musique. Dans un opéra, prima la musica e doppo le parole ? Ou l’inverse ? Un sextuor du musicien, flamand, que les personnages écoutent comme nous, sert d’ouverture, selon une légèreté historiquement inédite et une première mise en abîme. Puis on entendra une œuvre du poète, seule (ce qui intègre un passage parlé de Singspiel), on écrira enfin un opéra dans l’opéra, un souffleur comique interviendra au passage (monsieur Taupe).
- Cité par Michael Kennedy, Richard Strauss, op. cit., p. 470.
- Theodor W. Adorno, Le Caractère fétiche dans la musique et la régression de l’écoute, Paris, Allia, 2001, p. 19.
- Michael Kennedy, Richard Strauss, op. cit., p. 269.
- Lucien Rebatet, Une histoire de la musique, op. cit., p. 541.
- Voir Antoine Goléa, Richard Strauss, Paris, Flammarion, 1965, p. 219-220.
- Theodor W. Adorno, Théorie esthétique, Paris, Klincksieck, 1974, p. 227.
- Voir la traduction anglaise de son article publié dans le Zeitschrift für Musik (1924) pour les soixante ans du maître, « Richard Strauss at Sixty », Richard Strauss and his World, Princeton, Princeton University Press, 1992, p. 406-415.
- Voir Makis Solomos, De la musique au son, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013.
- La musique serait ainsi « pure sensation, sans concept ». Voir le § 53 de la Critique de la faculté de juger (1790).
- Cité par Antoine Goléa, Richard Strauss, op. cit., p. 140.
- Voir Euphorie perpétuelle. Essai sur le devoir de bonheur, Paris, Grasset, 2000.
- Bryan Gilliam « Strauss and the sexual body », op. cit., p. 269.
© Ircam-Centre Pompidou, 2016
- Musique soliste (sauf voix)
- Schneiderpolka pour piano (1870)
- Moderato in Do M pour piano (1871)
- Langsamer Satz pour piano (1872)
- Largo en La m pour piano (1872)
- Panzenburg - Polka pour piano (1872)
- Polka, Walzer und andere Kompostionen pour piano (1872)
- Fragments de sonatine pour piano (1873)
- Fünf kleine Stücke pour piano (1873)
- Sonatine No. I en Do M pour piano (1873)
- Sonatine No. II en Mi M pour piano (1873)
- Zwei Etüden pour cor (1873)
- Fantasie in Do M pour piano (1874)
- Sonatine I en Do M pour piano (1874)
- Sonatine II en Fa M pour piano (1874)
- Sonatine III en Sib M pour piano (1874)
- Sonatine No. IV en Mi M pour piano (1874)
- Sonatine No. V en Mib M pour piano (1874)
- Sonatine No. VI en Ré M pour piano (1874)
- Allegro assai en Sib M pour piano (1875)
- Zwei kleine Stücke, op. 22 pour piano (1875)
- Kontrapunktische Studien I pour piano (1877)
- Sonate No.1 en Mi M pour piano (1877)
- Zwölf Variationen en Ré M pour piano (1878)
- Andante en Do m pour piano (1879)
- Aus alter Zeit. Eine kleine Gavotte pour piano (1879)
- Kontrapunktische Studien II neuf fugues pour piano (1879)
- Kontrapunktische Studien III trois fugues pour piano (1879)
- Scherzo en Si m pour piano (1879)
- Skizzen, fünf kleine Klavierstücke pour piano (1879)
- Sonate pour piano n° 2, en Do m Grosse Sonate (1879)
- Zwei kleine Stücke, op. 68 pour piano (1879)
- Fugue sur 4 thèmes pour piano (1880)
- Scherzando en Sol M pour piano (1880)
- Franz Lechner, Nonett en Fa M arrangement pour piano à quatre mains (1881)
- Fünf Klavierstücke pour piano (1881)
- Sonate en Si m pour piano (1881)
- Albumblatt pour piano (1882)
- Mélodie en Sol bémol M pour piano (1883)
- Stiller Waldespfad pour piano (1883)
- Improvisation et fugue sur un thème original pour piano (1884)
- Stimmungsbilder pour piano (1884), 12 mn
- Intermezzo in Fa M pour piano à quatre mains (1885)
- Joachim Raff, Bernhard von Weimar arrangement pour piano à quatre mains (1885)
- De Brandenburgsche Mars pour piano (1905)
- Militärische Festmarsch en Mi bémol M pour piano (1905)
- Parade-Marsch des Regiments Königs-Jäger zu Pferde No. 1 pour piano (1905)
- Parade-Marsch für Cavalerie No. 2 pour piano (1907)
- Franz Schubert, Kupelwieser-Walzer arrangement pour piano (1943)
- Musique de chambre
- Zwei kleine Stücke pour violon et piano (1873)
- Concertante pour deux violons, violoncelle et piano (1875)
- Quartettsatz en Do M pour quatuor à cordes (1875)
- Trio Nr. 1 en La M pour violon, violoncelle et clavier (1877)
- Introduction, Thema und Variation pour cor et piano (1878)
- Trio Nr. 2 en Ré M pour violon, violoncelle et clavier (1878)
- Hochzeitsmusik pour clavier et instruments d'enfants (1879)
- Introduction, Thema und Variation pour flûte et piano (1879)
- Quartettsatz en Mib M pour quatuor à cordes (1879)
- Quatuor à cordes en La M (1880), Universal Edition
- Sonate en Fa M pour violoncelle et piano (1881)
- Serenade Sol M pour violon, alto, violoncelle et piano (1882)
- Variationen über Das Dirndl is hab auf mi pour violon, alto et violoncelle (1882)
- Fantasie, über ein Thema von Giovanni Paisiello pour basson, flûte à bec et guitare (1883)
- Variationen über eine Tanzweise von Cesare Negri pour quatuor à cordes (1883)
- Quatuor en Do M pour piano, violon, alto et violoncelle (1885)
- Festmarsch en Ré M pour violon, alto, violoncelle et piano (1886)
- Sonate en Mib M pour violon et piano (1887)
- Andante pour cor et piano (1888), Boosey & Hawkes
- Zwei Stücke Arabischer Tanz ; Liebesliedchen pour violon, alto, violoncelle et piano (1893)
- Entwurf pour quatuor à cordes (1901)
- Hochzeitspräludium pour deux harmoniums (1924)
- Capriccio, op. 85 pour sextuor à cordes (1940-1941), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Sextuor de Capriccio pour deux violons, deux altos et deux violoncelles (1941)
- Tänze aus Capriccio pour violon, violoncelle et clavecin (1941)
- Daphne-Etüde Sol M, d'après un motif de Daphne arrangement pour violon et piano (1945)
- Allegretto en Mi M pour violon et clavier (1948)
- Musique instrumentale d'ensemble
- Ouvertüre de Hochlands Treue (1873)
- Concertouvertüre en si m pour orchestre (1876)
- Festmarsch en Mib M pour orchestre (1876)
- Ouvertüre en Mi m de l'opéra prévu Ein Studentenstreich pour orchestre (1876)
- Ouvertüre en Mib M sur l'opéra prévu Dom Sebastian (1876)
- Andante cantabile en ré M pour orchestre (1877)
- Andante en Sib M pour orchestre (1877)
- Serenade en Sol M pour orchestre (1877)
- Ouvertüre en Mi M (1878)
- Gavotte IV en Ré M (1879)
- Ouvertüre en la m (1879)
- Symphonie n°1 en ré m pour grand orchestre (1880)
- Serenade en Mib M pour treize instruments à vent (1881)
- Concertouvertüre en do m pour grand orchestre (1883)
- Lied ohne Worte en Mib M pour orchestre (1883)
- Symphonie n°2 en fa m pour grand orchestre (1883)
- Festmarsch en Ré M pour orchestre (1884)
- Suite en Sib M pour treize instruments à vent (1884)
- Aus Italien fantaisie symphonique en sol M pour grand orchestre (1886)
- Don Juan poème symphonique pour grand orchestre d'après le poème dramatique de Nikolaus Lenau (1888)
- Festmarsch en do M pour grand orchestre (1888)
- Macbeth poème symphonique d'après le drame de Shakespeare pour grand orchestre (1888)
- Tod und Verklärung poème symphonique pour grand orchestre (1889)
- Christoph Willibald von Gluck, Iphigenie auf Tauris arrangement pour orchestre (1890), Boosey & Hawkes
- scénique Fanfare zu dem Schauspiel Die Jäger von August Wilhelm pour orchestre (1891)
- scénique Lebende Bilder musique de scène pour orchestre (1892)
- Till Eulenspiegels lustige Streiche forme de Rondeau pour grand orchestre (1895)
- Also sprach Zarathustra poème symphonique librement inspiré par Friedrich Nietzsche pour grand orchestre (1896)
- Don Quixote variation fantastique pour grand orchestre sur un thème de caractère chevaleresque (1897)
- Franz Schubert, Ganymed arrangement pour orchestre (1897)
- Ein Heldenleben poème symphonique pour grand orchestre (1898)
- Sinfonia Domestica pour grand orchestre (1902-1903), 46 mn, Boosey & Hawkes
- Königsmarsch pour orchestre (1905-1906), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Zwei Militärmärsche pour grand orchestre (1906)
- Zwei Militärmärsche : Kriegsmarsch, en do m pour grand orchestre (1906)
- Feierlicher Einzug der Ritter des Johanniterordens pour cuivres et timbales (1909)
- Der Rosenkavalier valse n°2 (1910)
- Suite orchestrale du Bourgeois Gentilhomme pour orchestre (1912)
- Festliches Praeludium, op. 61 pour orchestre et orgue (1913), 12 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Josephslegende, op. 63 ballet pour orchestre (1912-1914), 60 mn, Boosey & Hawkes
- Eine Alpensinfonie pour grand orchestre (1915)
- Quatre interludes symphoniques de Intermezzo (1921)
- scénique Schlagobers ballet pour orchestre en deux actes (1921-1922), 1 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Tanzsuite nach Couperin pour orchestre de chambre (1923), 20 mn, Boosey & Hawkes
- Fanfare für die Wiener Philharmoniker pour cuivres et timbales (1924), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Fanfare zur Eröffnung der Musikwoche der Stadt Wien pour cuivres et timbales (1924), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Der Rosenkavalier, musique de scène pour le film de Robert Wiene marche militaire en Fa M pour orchestre (1925)
- Sinfonie zu drei Themen en Mib M (1925)
- Die ägyptische Helena fantaisie pour orchestre, op. 75 (1928), 16 mn, Boosey & Hawkes
- Suite orchestrale du ballet Schlagobers pour orchestre (1932)
- München valse commémorative pour orchestre (1re version) (1939)
- Japanische Festmusik pour orchestre (1940), 15 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Verklungene Feste ballet en un acte par François Couperin pour petit orchestre (1940)
- scénique Divertimento arrangements de pièces de clavecin de Couperin pour orchestre (1940-1941), 40 mn, Boosey & Hawkes
- Festmusik der Stadt Wien pour ensemble de cuivres et timbales (1942-1943), 12 mn, Boosey & Hawkes
- Sonatina No.1 in F 'Aus der Werkstatt eines Invaliden' pour 16 instruments à vent (1943), 23 mn, Boosey & Hawkes
- Wiener Fanfare pour timbales et cuivres (1943)
- Der Rosenkavalier, introduction et valse actes I et II (1944)
- Sonatina No. 2 en Mib M pour seize instruments à vent (1944)
- Der Rosenkavalier, suite (1945)
- Metamorphosen pour 23 cordes (1944-1945), 25 mn, Boosey & Hawkes
- München valse commémorative pour orchestre (2e version) (1945), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Symphonie pour instruments à vent 'Fröhliche Werkstatt' pour 16 instruments à vent (1944-1945), 36 mn, Boosey & Hawkes
- Die Frau ohne Schatten fantaisie symphonique (1946), Boosey & Hawkes
- Josephslegende fragment symphonique (1947), Boosey & Hawkes
- Musique concertante
- Romanze en Mib M pour clarinette et orchestre (1879), 12 mn
- Concerto n° 1 en Mib M pour cor et orchestre (1882)
- Concerto pour violon et orchestre en Ré m (1882)
- Romanze en Fa M pour violoncelle et orchestre (ou piano) (1883)
- Der Zweikampf, polonaise en Sib M pour flûte, basson et orchestre (1884)
- Burleske en Ré M pour piano et orchestre (1886)
- Rhapsodie en do dièse m pour piano et orchestre (1886)
- Parergon zur Symphonia Domestica op. 73 pour piano (main gauche) et orchestre (1925), 18 mn, Boosey & Hawkes
- Panathenaenzug, op. 74 études symphoniques en forme de passacaille pour piano et orchestre (1926-1927), 25 mn, Boosey & Hawkes
- Concerto n°2 pour cor et orchestre (1942), 18 mn, Boosey & Hawkes
- Concerto pour hautbois et orchestre, op. 144 (1945), 23 mn, Boosey & Hawkes
- Concertino pour clarinette et basson (1947), 20 mn, Boosey & Hawkes
- Musique vocale et instrument(s)
- Fünf Lieder, op. 15 pour voix medium et piano (), Boosey & Hawkes
- Herbstabend (fragment) pour voix et piano ()
- Sechs Lieder, op. 17 pour voix haute et piano (1886), Boosey & Hawkes
- Sérénade en fa dièse, op. 17 pour voix et piano (), Boosey & Hawkes
- Sérénade en fa, op. 17 pour voix haute et piano (), Boosey & Hawkes
- Sérénade en mi, op. 17 pour voix médium et piano (), Boosey & Hawkes
- Sérénade en ré, op. 17 pour voix basse et piano (), Boosey & Hawkes
- Weihnachtslied pour voix et piano (1870)
- Der böhmische Musikant pour voix et piano (1871)
- Der weiße Hirsch pour alto, ténor, basse et piano (1871)
- Einkehr pour voix et piano (1871)
- Gute Nacht pour voix et piano (1871)
- Herz, mein Herz pour voix et piano (1871)
- Waldconcert pour voix et piano (1871)
- Winterreise pour voix et piano (1871)
- Des Alpenhirten Abschied, pour voix et piano (1872)
- Der müde Wanderer pour voix et piano (1873)
- Husarenlied pour voix et piano (1876)
- Szenen zu einem Singspiel pour voix et piano (1876)
- Der Fischer pour voix et piano (1877)
- Die Drossel pour voix et piano (1877)
- Laß ruhn die Toten pour voix et piano (1877)
- Lust und Qual pour voix et piano (1877)
- Abend- und Morgenrot pour voix et piano (1878)
- Alphorn pour voix, cor et piano (1878)
- Ein Röslein zog ich mir im Garten pour voix et piano (1878)
- Ein Spielmann und sein Kind pour soprano et orchestre (1878)
- Im Walde pour voix et piano (1878)
- Nebel pour voix et piano (1878)
- Spielmann und Zither pour voix et piano (1878)
- Wiegenlied pour voix et piano (1878)
- Das rote Laub pour voix et piano (1879)
- Die drei Lieder pour voix et piano (1879)
- Drei Lieder pour voix et piano (1879)
- Frühlingsanfang pour voix et piano (1879)
- Für Musik, pour voix et piano (1879)
- In Vaters Garten heimlich steht ein Blümlein pour voix et piano (1879)
- Begegnung pour voix et piano (1880)
- Der Morgen pour voix et piano (1880)
- Festchor pour choeur et piano (1880)
- Immer leiser wird mein Schlummer pour voix et piano (1880)
- John Anderson pour voix et piano (1880)
- Mutter, o sing mich zur Ruh pour voix et piano (1880)
- Chor aus Elektra von Sophokles pour voix d'hommes et orchestre (1881)
- Geheiligte Stätte, pour voix et piano (1881)
- Ballade pour voix et piano (1882)
- Waldesgesang pour voix et piano (1882)
- Rote Rosen pour voix et piano (1883)
- Der Dorn ist Zeichen der Verneinung pour voix et piano (1884)
- Mein Geist ist trüb pour voix et piano (1884)
- Acht Gedichte pour voix et piano (1885)
- Sturmlied pour chœur et orchestre (1885)
- Wer hat's getan?, pour voix et piano (1885)
- Bardengesang aus Die Hermanns-Schlacht pour chœur d'hommes et orchestre (1886)
- Fünf Lieder, op. 15 pour voix et piano (1886)
- Heimkehr, op. 15 pour voix medium et orchestre (1886), 3 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Musique de scène de Roméo et Juliette pour voix et instruments (1887)
- Mädchenblumen, op. 22 pour voix et piano (1886-1888), Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder aus Lotusblätter von A. F. Graf von Schack: pour voix et piano (1888)
- Schlichte Weisen pour voix et piano (1889)
- Alexander Ritter, Nun hält Frau Minne Liebeswacht arrangement pour voix et orchestre (1891)
- Zwei Lieder, op. 26 pour voix et piano (1891)
- scénique Guntram opéra en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre (1939, 1887-1893), 1 h 45 mn, Boosey & Hawkes
- Vier Lieder, op. 27 pour voix et piano (1894)
- Drei Lieder, op. 29 pour voix et piano (1895)
- Stiller Gang, op. 31 pour voix, piano et alto (1895), Boosey & Hawkes
- Vier Lieder, op. 31 pour voix et piano (1895), Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 32 pour voix et piano (1896)
- Vier Gesänge für eine Singstimme pour voix et orchestre (1896)
- Vorüber ist der Graus der Nacht pour voix et piano (1896)
- Wir beide wollen springen pour voix et piano (1896), Boosey & Hawkes
- Enoch Arden pour voix et piano (1897), 12 mn
- Gesang der Apollopriesterin, op. 33 pour soprano et orchestre (1896-1897), 6 mn, Boosey & Hawkes
- Hymne pour chœur de femmes, ensemble de cuivres et orchestre (1897)
- Hymnus, op. 33 pour mezzo-soprano (ou baryton) et orchestre (1896-1897), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Pilgers Morgenlied, op. 33 pour baryton et orchestre (1896-1897), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Verführung, op. 33 pour soprano (ou ténor) et orchestre (1896-1897), 8 mn, Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 39 pour voix et piano (1898)
- Sechs Lieder, op. 37 pour voix et piano (1898)
- Vier Lieder, op. 36 pour voix et piano (1898)
- Zwei Lieder von Ludwig von Beethoven arrangement pour voix et orchestre (1898)
- Das Schloss am Meer pour voix et piano (1899), 12 mn
- Drei Gesänge älterer deutscher Dichter pour voix et piano (1899)
- Fünf Lieder, op. 41 pour voix haute et piano (1899), Boosey & Hawkes
- Weihnachtsgefühl pour voix et piano (1899)
- Zwei größere Gesänge pour voix et orchestre (1899)
- Des Dichters Abendgang, op. 47 pour voix et orchestre (1900, 1918), 6 mn, Boosey & Hawkes
- Freundliche Vision, op. 48 pour voix et orchestre (1900, 1918), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Fünf Gedichte, op. 46 pour voix et piano (1899-1900), Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 47 pour voix et piano (1900), Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 48 pour voix et piano (1900), Boosey & Hawkes
- Winterliebe, op. 48 pour voix et orchestre (1900, 1918), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Winterweihe, op. 48 pour voix et orchestre (1900, 1918), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Acht Lieder, op. 49 pour voix et piano (1900-1901), Boosey & Hawkes
- scénique Feuersnot opéra en un acte pour voix, chœurs et orchestre (1901), 1 h 10 mn, Boosey & Hawkes
- Waldseligkeit, op. 49 arrangé pour voix et orchestre (1900-1901, 1918), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Das Thal, op. 51 pour voix basse et orchestre (1902), 9 mn, Boosey & Hawkes
- Taillefer, op. 52 ballade pour trois solistes, chœur et orchestre (1902-1903), 22 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Zwei Lieder aus Der Richter von Zalamea pour voix et guitare ou harpe (1904), Boosey & Hawkes
- Bardengesang, op. 55 pour chœur d'hommes et orchestre (1905), 12 mn, Boosey & Hawkes
- Salome drame musical en un acte (1904-1905), 1 h 40 mn, Boosey & Hawkes
- Der Einsame, op. 51 pour voix basse et orchestre (1906), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Der Graf von Rom pour voix et piano (1906)
- Die heiligen drei Könige, op. 56 pour soprano et orchestre (1903-1906, 1906), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Frühlingsfeier, op. 56 pour soprano et orchestre (1903-1906, 1933), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Im Spätboot, op. 56 pour basse et orchestre (1903-1906), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder, op. 56 pour voix et piano (1903-1906), Boosey & Hawkes
- scénique Elektra tragédie en un acte (1906-1908), 1 h 40 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Der Rosenkavalier comédie en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre (1909-1910), 3 h 20 mn, Boosey & Hawkes
- Ariadne on Naxos opéra en un acte (1912), Boosey & Hawkes
- scénique Ariadne of Naxos opéra en un acte avec prologue (1916), Boosey & Hawkes
- scénique Die Frau ohne Schatten opéra en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre (1914-1917), 3 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- Der Krämerspiegel, op. 66 douze chansons pour voix et piano (1918), Boosey & Hawkes
- Fünf Kleine Lieder, op. 69 pour voix et piano (1918), Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder, op. 67 pour voix haute et piano (1918), Boosey & Hawkes
- Als mir dein Lied erklang pour voix et orchestre, op. 68 (1918-1919, 1933-1940), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Amor op. 68 pour voix soliste et orchestre (1918-1919, 1933-1940), 3 mn, Boosey & Hawkes
- An die Nacht pour voix seule et orchestre (1918-1919, 1933-1940), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Ich wollt' ein Sträußlein binden, op. 68 pour voix et orchestre (1918-1919, 1933-1940), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Lied der Frauen, op. 68 pour voix et orchestre (1918-1919, 1933-1940), 7 mn, Boosey & Hawkes
- Säusle, liebe Myrthe, op. 68 pour voix et orchestre (1918-1919, 1933-1940), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder, op. 68 pour voix et piano (1918-1919), 24 mn, Boosey & Hawkes
- Sinnspruch pour voix et piano (1919), Boosey & Hawkes
- Die Liebe, op. 71 pour soprano et orchestre (1921), 9 mn, Boosey & Hawkes
- Drei Hymnen, op. 71 pour soprano et piano (1921), 29 mn, Boosey & Hawkes
- Hymne an die Liebe, op. 71 pour soprano et orchestre (1921), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Rückkehr in die Heimat, op. 71 pour soprano et orchestre (1921), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Erschaffen und Beleben pour voix et piano (1922)
- scénique Intermezzo comédie domestique avec interludes symphoniques en deux actes (1919-1923), 2 h, Boosey & Hawkes
- Durch allen Schall und Klang pour voix et piano (1925), Boosey & Hawkes
- scénique Die ägyptische Helena opéra en deux actes (1924-1927), 2 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- Die Tageszeiten pour choeur d'hommes et orchestre (1927)
- Gesänge des Orients pour voix et piano (1928)
- Austria, op. 78 chanson autrichienne pour chœur d'hommes et orchestre (1929), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Und dann nicht mehr pour voix et piano (1929)
- Vom künftigen Alter pour voix et piano (1929)
- Spruch pour voix et piano (1930)
- scénique Arabella comédie lyrique en trois actes (1932), Boosey & Hawkes
- Das Bächlein pour voix et piano (1933)
- Olympische Hymne pour chœur et orchestre (1934), 4 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Die schweigsame Frau opéra comique en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre (1932-1935), 2 h 10 mn, Boosey & Hawkes
- Im Sonnenschein pour voix et piano (1935)
- Zugemessne Rhythmen pour voix et piano (1935), Boosey & Hawkes
- Friedenstag opéra en un acte pour voix solistes, chœur et orchestre (1935-1936), 1 h 20 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Daphne tragédie bucolique en un acte (1936-1937), 1 h 45 mn, Boosey & Hawkes
- Durch Einsamkeiten pour choeur d'hommes a cappella (1938)
- scénique Die Liebe der Danae une mythologie enjouée en trois actes pour voix solistes, chœur d'hommes et orchestre (1938-1940), 3 h, Boosey & Hawkes
- scénique Capriccio (1940-1941), 2 h 10 mn, Boosey & Hawkes
- Die Donau poème symphonique pour grand orchestre, chœur et orgue (fragment) (1941)
- Blick vom oberen Belvedere pour voix et piano (1942)
- Sankt Michael pour voix et piano (1942)
- Xenion 'Nichts vom Vergänglichen' pour voix et piano (1942), Boosey & Hawkes
- Malven pour voix et piano (1948), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Vier letzte Lieder pour soprano et orchestre (1948), 22 mn, Boosey & Hawkes
- Besinnung pour chœur mixte et orchestre (1949)
- scénique Des Esels Schatten, op. pos. (inachevé) comédie en six scènes pour voix, chœur et orchestre (1949), 1 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- Musique vocale a cappella
- Vierstimmiger Choralsatz (1875)
- Zwei Lieder pour chœur mixte a cappella (1876)
- Vier Sätze einer Messe pour chœur mixte a cappella (1877)
- Sieben Lieder pour quatuor vocal ou chœur mixte a cappella (1880)
- Schwäbische Erbschaft pour chœur d'hommes a cappella (1884)
- Utan svafel ach fosfor pour quatre voix d'hommes (1889)
- Zwei Gesänge pour chœur mixte a cappella (1897)
- Richard Till Khnopff pour chœur (1898)
- Drei Mannerchöre, op. 45 pour voix d'hommes a cappella (1899), Boosey & Hawkes
- Soldatenlied pour chœur d'hommes a cappella (1899)
- Zwei Männerchöre pour deux chœurs d'hommes (1899)
- Kanon en Do M pour chœur mixte (1903)
- Skatkanon pour quatre voix d'hommes (1903)
- Sechs Volksliedbearbeitungen pour chœur d'hommes a cappella (1905)
- Volkshymne pour chœur mixte (1906)
- Deutsche Motette, op. 62 pour quatre voix solistes et chœur mixte à 16 voix (1913), Boosey & Hawkes
- Cantate op. 104 pour chœur d'hommes a cappella (1914)
- Kaiserhymne pour chœur mixte (1915)
- Hymne auf das Haus Kohorn pour deux ténors et deux basses (1925)
- Die Göttin im Putzzimmer pour chœur a cappella (1935), 9 mn, Boosey & Hawkes
- Drei Mannerchöre, op. 123 pour voix d'hommes a cappella (1935), Boosey & Hawkes
- Hab Dank du güt'ger Weisheitsspender pour voix basse (1939)
- Notschrei aus den Gefilden Lapplands pour voix chantée (1940)
- An den Baum Daphne épilogue de Daphne pour chœur mixte a cappella à 9 voix (1943), 23 mn, Boosey & Hawkes
- Wer tritt herein pour une voix chantée (1943)
- Effectif non spécifié
- Vierstimmiger Satz en Sib M (1875)
- Vorstudien zu Harmonielehre und Kontrapunkt (1875)
- Der Kampf mit dem Drachen (1876)
- Vierstimmiger Satz en La bémol M (1876)
- Vierstimmiger Satz en Ré M (1876)
- Lila, Singspiel von Johann Wolfgang von Goethe, (1878)
- Kadenzen zum Klavierkonzert in c-Moll (KV 491) von Wolfgang Amadeus Mozart (1885)
- Die Feen von Richard Wagner, Einlage zum zweiten Akt (1888)
- Rienzi von Richard Wagner (1890)
- scénique Kythere musique de ballet en trois actes (1900)
- scénique Le Bourgeois gentilhomme comédie de Molière avec danse (1917), Fürstner
- Walzerlied in F-Dur zu einer Operette von Maximiliano Niederberger (1921)
- Johann von Paris von Francois-Adrien Boieldieu, Arie der Prinzessin, (1922)
- Die Ruinen von Athen, nach Die Geschöpfe des Prometheus von Ludwig van Beethoven (1924), Boosey & Hawkes
- Wolfgang Amadeus Mozart, Idomeneo interlude en Do m (1930), Boosey & Hawkes
- Des Esels Schatten, Komödie in sechs Bildern (1947)
- 1949
- Besinnung pour chœur mixte et orchestre
- scénique Des Esels Schatten, op. pos. (inachevé) comédie en six scènes pour voix, chœur et orchestre, 1 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- 1948
- Allegretto en Mi M pour violon et clavier
- Malven pour voix et piano, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Vier letzte Lieder pour soprano et orchestre, 22 mn, Boosey & Hawkes
- 1947
- Concertino pour clarinette et basson, 20 mn, Boosey & Hawkes
- Des Esels Schatten, Komödie in sechs Bildern
- Josephslegende fragment symphonique, Boosey & Hawkes
- 1946
- Die Frau ohne Schatten fantaisie symphonique, Boosey & Hawkes
- 1945
- Concerto pour hautbois et orchestre, op. 144, 23 mn, Boosey & Hawkes
- Daphne-Etüde Sol M, d'après un motif de Daphne arrangement pour violon et piano
- Der Rosenkavalier, suite
- Metamorphosen pour 23 cordes, 25 mn, Boosey & Hawkes
- München valse commémorative pour orchestre (2e version), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Symphonie pour instruments à vent 'Fröhliche Werkstatt' pour 16 instruments à vent, 36 mn, Boosey & Hawkes
- 1944
- Der Rosenkavalier, introduction et valse actes I et II
- Sonatina No. 2 en Mib M pour seize instruments à vent
- 1943
- An den Baum Daphne épilogue de Daphne pour chœur mixte a cappella à 9 voix, 23 mn, Boosey & Hawkes
- Festmusik der Stadt Wien pour ensemble de cuivres et timbales, 12 mn, Boosey & Hawkes
- Franz Schubert, Kupelwieser-Walzer arrangement pour piano
- Sonatina No.1 in F 'Aus der Werkstatt eines Invaliden' pour 16 instruments à vent, 23 mn, Boosey & Hawkes
- Wer tritt herein pour une voix chantée
- Wiener Fanfare pour timbales et cuivres
- 1942
- Blick vom oberen Belvedere pour voix et piano
- Concerto n°2 pour cor et orchestre, 18 mn, Boosey & Hawkes
- Sankt Michael pour voix et piano
- Xenion 'Nichts vom Vergänglichen' pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- 1941
- scénique Capriccio, 2 h 10 mn, Boosey & Hawkes
- Capriccio, op. 85 pour sextuor à cordes, 10 mn, Boosey & Hawkes
- Die Donau poème symphonique pour grand orchestre, chœur et orgue (fragment)
- scénique Divertimento arrangements de pièces de clavecin de Couperin pour orchestre, 40 mn, Boosey & Hawkes
- Sextuor de Capriccio pour deux violons, deux altos et deux violoncelles
- Tänze aus Capriccio pour violon, violoncelle et clavecin
- 1940
- scénique Die Liebe der Danae une mythologie enjouée en trois actes pour voix solistes, chœur d'hommes et orchestre, 3 h, Boosey & Hawkes
- Japanische Festmusik pour orchestre, 15 mn, Boosey & Hawkes
- Notschrei aus den Gefilden Lapplands pour voix chantée
- scénique Verklungene Feste ballet en un acte par François Couperin pour petit orchestre
- 1939
- Hab Dank du güt'ger Weisheitsspender pour voix basse
- München valse commémorative pour orchestre (1re version)
- 1938
- Durch Einsamkeiten pour choeur d'hommes a cappella
- 1937
- scénique Daphne tragédie bucolique en un acte, 1 h 45 mn, Boosey & Hawkes
- 1936
- Friedenstag opéra en un acte pour voix solistes, chœur et orchestre, 1 h 20 mn, Boosey & Hawkes
- 1935
- Die Göttin im Putzzimmer pour chœur a cappella, 9 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Die schweigsame Frau opéra comique en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre, 2 h 10 mn, Boosey & Hawkes
- Drei Mannerchöre, op. 123 pour voix d'hommes a cappella, Boosey & Hawkes
- Im Sonnenschein pour voix et piano
- Zugemessne Rhythmen pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- 1934
- Olympische Hymne pour chœur et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- 1933
- Das Bächlein pour voix et piano
- 1932
- scénique Arabella comédie lyrique en trois actes, Boosey & Hawkes
- Suite orchestrale du ballet Schlagobers pour orchestre
- 1930
- Spruch pour voix et piano
- Wolfgang Amadeus Mozart, Idomeneo interlude en Do m, Boosey & Hawkes
- 1929
- Austria, op. 78 chanson autrichienne pour chœur d'hommes et orchestre, 10 mn, Boosey & Hawkes
- Und dann nicht mehr pour voix et piano
- Vom künftigen Alter pour voix et piano
- 1928
- Die ägyptische Helena fantaisie pour orchestre, op. 75, 16 mn, Boosey & Hawkes
- Gesänge des Orients pour voix et piano
- 1927
- Die Tageszeiten pour choeur d'hommes et orchestre
- scénique Die ägyptische Helena opéra en deux actes, 2 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- Panathenaenzug, op. 74 études symphoniques en forme de passacaille pour piano et orchestre, 25 mn, Boosey & Hawkes
- 1925
- Der Rosenkavalier, musique de scène pour le film de Robert Wiene marche militaire en Fa M pour orchestre
- Durch allen Schall und Klang pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Hymne auf das Haus Kohorn pour deux ténors et deux basses
- Parergon zur Symphonia Domestica op. 73 pour piano (main gauche) et orchestre, 18 mn, Boosey & Hawkes
- Sinfonie zu drei Themen en Mib M
- 1924
- Die Ruinen von Athen, nach Die Geschöpfe des Prometheus von Ludwig van Beethoven, Boosey & Hawkes
- Fanfare für die Wiener Philharmoniker pour cuivres et timbales, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Fanfare zur Eröffnung der Musikwoche der Stadt Wien pour cuivres et timbales, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Hochzeitspräludium pour deux harmoniums
- 1923
- scénique Intermezzo comédie domestique avec interludes symphoniques en deux actes, 2 h, Boosey & Hawkes
- scénique Tanzsuite nach Couperin pour orchestre de chambre, 20 mn, Boosey & Hawkes
- 1922
- Erschaffen und Beleben pour voix et piano
- Johann von Paris von Francois-Adrien Boieldieu, Arie der Prinzessin,
- scénique Schlagobers ballet pour orchestre en deux actes, 1 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- 1921
- Die Liebe, op. 71 pour soprano et orchestre, 9 mn, Boosey & Hawkes
- Drei Hymnen, op. 71 pour soprano et piano, 29 mn, Boosey & Hawkes
- Hymne an die Liebe, op. 71 pour soprano et orchestre, 10 mn, Boosey & Hawkes
- Quatre interludes symphoniques de Intermezzo
- Rückkehr in die Heimat, op. 71 pour soprano et orchestre, 10 mn, Boosey & Hawkes
- Walzerlied in F-Dur zu einer Operette von Maximiliano Niederberger
- 1919
- Als mir dein Lied erklang pour voix et orchestre, op. 68, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Amor op. 68 pour voix soliste et orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes
- An die Nacht pour voix seule et orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Ich wollt' ein Sträußlein binden, op. 68 pour voix et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Lied der Frauen, op. 68 pour voix et orchestre, 7 mn, Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder, op. 68 pour voix et piano, 24 mn, Boosey & Hawkes
- Sinnspruch pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Säusle, liebe Myrthe, op. 68 pour voix et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- 1918
- Der Krämerspiegel, op. 66 douze chansons pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Fünf Kleine Lieder, op. 69 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder, op. 67 pour voix haute et piano, Boosey & Hawkes
- 1917
- scénique Die Frau ohne Schatten opéra en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre, 3 h 30 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Le Bourgeois gentilhomme comédie de Molière avec danse , Fürstner
- 1916
- scénique Ariadne of Naxos opéra en un acte avec prologue, Boosey & Hawkes
- 1915
- Eine Alpensinfonie pour grand orchestre
- Kaiserhymne pour chœur mixte
- 1914
- Cantate op. 104 pour chœur d'hommes a cappella
- scénique Josephslegende, op. 63 ballet pour orchestre, 60 mn, Boosey & Hawkes
- 1913
- Deutsche Motette, op. 62 pour quatre voix solistes et chœur mixte à 16 voix, Boosey & Hawkes
- Festliches Praeludium, op. 61 pour orchestre et orgue, 12 mn, Boosey & Hawkes
- 1912
- Ariadne on Naxos opéra en un acte, Boosey & Hawkes
- Suite orchestrale du Bourgeois Gentilhomme pour orchestre
- 1910
- Der Rosenkavalier valse n°2
- scénique Der Rosenkavalier comédie en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre, 3 h 20 mn, Boosey & Hawkes
- 1909
- Feierlicher Einzug der Ritter des Johanniterordens pour cuivres et timbales
- 1908
- scénique Elektra tragédie en un acte, 1 h 40 mn, Boosey & Hawkes
- 1907
- Parade-Marsch für Cavalerie No. 2 pour piano
- 1906
- Der Einsame, op. 51 pour voix basse et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Der Graf von Rom pour voix et piano
- Die heiligen drei Könige, op. 56 pour soprano et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Frühlingsfeier, op. 56 pour soprano et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Im Spätboot, op. 56 pour basse et orchestre, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Königsmarsch pour orchestre, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder, op. 56 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Volkshymne pour chœur mixte
- Zwei Militärmärsche pour grand orchestre
- Zwei Militärmärsche : Kriegsmarsch, en do m pour grand orchestre
- 1905
- Bardengesang, op. 55 pour chœur d'hommes et orchestre, 12 mn, Boosey & Hawkes
- De Brandenburgsche Mars pour piano
- Militärische Festmarsch en Mi bémol M pour piano
- Parade-Marsch des Regiments Königs-Jäger zu Pferde No. 1 pour piano
- Salome drame musical en un acte, 1 h 40 mn, Boosey & Hawkes
- Sechs Volksliedbearbeitungen pour chœur d'hommes a cappella
- 1904
- scénique Zwei Lieder aus Der Richter von Zalamea pour voix et guitare ou harpe, Boosey & Hawkes
- 1903
- Kanon en Do M pour chœur mixte
- Sinfonia Domestica pour grand orchestre, 46 mn, Boosey & Hawkes
- Skatkanon pour quatre voix d'hommes
- Taillefer, op. 52 ballade pour trois solistes, chœur et orchestre, 22 mn, Boosey & Hawkes
- 1902
- Das Thal, op. 51 pour voix basse et orchestre, 9 mn, Boosey & Hawkes
- 1901
- Acht Lieder, op. 49 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Entwurf pour quatuor à cordes
- scénique Feuersnot opéra en un acte pour voix, chœurs et orchestre, 1 h 10 mn, Boosey & Hawkes
- Waldseligkeit, op. 49 arrangé pour voix et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- 1900
- Des Dichters Abendgang, op. 47 pour voix et orchestre, 6 mn, Boosey & Hawkes
- Freundliche Vision, op. 48 pour voix et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Fünf Gedichte, op. 46 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 47 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 48 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- scénique Kythere musique de ballet en trois actes
- Winterliebe, op. 48 pour voix et orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Winterweihe, op. 48 pour voix et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- 1899
- Das Schloss am Meer pour voix et piano, 12 mn
- Drei Gesänge älterer deutscher Dichter pour voix et piano
- Drei Mannerchöre, op. 45 pour voix d'hommes a cappella, Boosey & Hawkes
- Fünf Lieder, op. 41 pour voix haute et piano, Boosey & Hawkes
- Soldatenlied pour chœur d'hommes a cappella
- Weihnachtsgefühl pour voix et piano
- Zwei Männerchöre pour deux chœurs d'hommes
- Zwei größere Gesänge pour voix et orchestre
- 1898
- Ein Heldenleben poème symphonique pour grand orchestre
- Fünf Lieder, op. 39 pour voix et piano
- Richard Till Khnopff pour chœur
- Sechs Lieder, op. 37 pour voix et piano
- Vier Lieder, op. 36 pour voix et piano
- Zwei Lieder von Ludwig von Beethoven arrangement pour voix et orchestre
- 1897
- Don Quixote variation fantastique pour grand orchestre sur un thème de caractère chevaleresque
- Enoch Arden pour voix et piano, 12 mn
- Franz Schubert, Ganymed arrangement pour orchestre
- Gesang der Apollopriesterin, op. 33 pour soprano et orchestre, 6 mn, Boosey & Hawkes
- Hymne pour chœur de femmes, ensemble de cuivres et orchestre
- Hymnus, op. 33 pour mezzo-soprano (ou baryton) et orchestre, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Pilgers Morgenlied, op. 33 pour baryton et orchestre, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Verführung, op. 33 pour soprano (ou ténor) et orchestre, 8 mn, Boosey & Hawkes
- Zwei Gesänge pour chœur mixte a cappella
- 1896
- Also sprach Zarathustra poème symphonique librement inspiré par Friedrich Nietzsche pour grand orchestre
- Fünf Lieder, op. 32 pour voix et piano
- Vier Gesänge für eine Singstimme pour voix et orchestre
- Vorüber ist der Graus der Nacht pour voix et piano
- Wir beide wollen springen pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- 1895
- Drei Lieder, op. 29 pour voix et piano
- Stiller Gang, op. 31 pour voix, piano et alto, Boosey & Hawkes
- Till Eulenspiegels lustige Streiche forme de Rondeau pour grand orchestre
- Vier Lieder, op. 31 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- 1894
- Vier Lieder, op. 27 pour voix et piano
- 1893
- scénique Guntram opéra en trois actes pour voix solistes, chœur et orchestre, 1 h 45 mn, Boosey & Hawkes
- Zwei Stücke Arabischer Tanz ; Liebesliedchen pour violon, alto, violoncelle et piano
- 1892
- scénique Lebende Bilder musique de scène pour orchestre
- 1891
- Alexander Ritter, Nun hält Frau Minne Liebeswacht arrangement pour voix et orchestre
- scénique Fanfare zu dem Schauspiel Die Jäger von August Wilhelm pour orchestre
- Zwei Lieder, op. 26 pour voix et piano
- 1890
- Christoph Willibald von Gluck, Iphigenie auf Tauris arrangement pour orchestre , Boosey & Hawkes
- Rienzi von Richard Wagner
- 1889
- Schlichte Weisen pour voix et piano
- Tod und Verklärung poème symphonique pour grand orchestre
- Utan svafel ach fosfor pour quatre voix d'hommes
- 1888
- Andante pour cor et piano, Boosey & Hawkes
- Die Feen von Richard Wagner, Einlage zum zweiten Akt
- Don Juan poème symphonique pour grand orchestre d'après le poème dramatique de Nikolaus Lenau
- Festmarsch en do M pour grand orchestre
- Macbeth poème symphonique d'après le drame de Shakespeare pour grand orchestre
- Mädchenblumen, op. 22 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Sechs Lieder aus Lotusblätter von A. F. Graf von Schack: pour voix et piano
- 1887
- scénique Musique de scène de Roméo et Juliette pour voix et instruments
- Sonate en Mib M pour violon et piano
- 1886
- Aus Italien fantaisie symphonique en sol M pour grand orchestre
- Bardengesang aus Die Hermanns-Schlacht pour chœur d'hommes et orchestre
- Burleske en Ré M pour piano et orchestre
- Festmarsch en Ré M pour violon, alto, violoncelle et piano
- Fünf Lieder, op. 15 pour voix et piano
- Heimkehr, op. 15 pour voix medium et orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Rhapsodie en do dièse m pour piano et orchestre
- 1885
- Acht Gedichte pour voix et piano
- Intermezzo in Fa M pour piano à quatre mains
- Joachim Raff, Bernhard von Weimar arrangement pour piano à quatre mains
- Kadenzen zum Klavierkonzert in c-Moll (KV 491) von Wolfgang Amadeus Mozart
- Quatuor en Do M pour piano, violon, alto et violoncelle
- Sturmlied pour chœur et orchestre
- Wer hat's getan?, pour voix et piano
- 1884
- Der Dorn ist Zeichen der Verneinung pour voix et piano
- Der Zweikampf, polonaise en Sib M pour flûte, basson et orchestre
- Festmarsch en Ré M pour orchestre
- Improvisation et fugue sur un thème original pour piano
- Mein Geist ist trüb pour voix et piano
- Schwäbische Erbschaft pour chœur d'hommes a cappella
- Stimmungsbilder pour piano , 12 mn
- Suite en Sib M pour treize instruments à vent
- 1883
- Concertouvertüre en do m pour grand orchestre
- Fantasie, über ein Thema von Giovanni Paisiello pour basson, flûte à bec et guitare
- Lied ohne Worte en Mib M pour orchestre
- Mélodie en Sol bémol M pour piano
- Romanze en Fa M pour violoncelle et orchestre (ou piano)
- Rote Rosen pour voix et piano
- Stiller Waldespfad pour piano
- Symphonie n°2 en fa m pour grand orchestre
- Variationen über eine Tanzweise von Cesare Negri pour quatuor à cordes
- 1882
- Albumblatt pour piano
- Ballade pour voix et piano
- Concerto n° 1 en Mib M pour cor et orchestre
- Concerto pour violon et orchestre en Ré m
- Serenade Sol M pour violon, alto, violoncelle et piano
- Variationen über Das Dirndl is hab auf mi pour violon, alto et violoncelle
- Waldesgesang pour voix et piano
- 1881
- Chor aus Elektra von Sophokles pour voix d'hommes et orchestre
- Franz Lechner, Nonett en Fa M arrangement pour piano à quatre mains
- Fünf Klavierstücke pour piano
- Geheiligte Stätte, pour voix et piano
- Serenade en Mib M pour treize instruments à vent
- Sonate en Fa M pour violoncelle et piano
- Sonate en Si m pour piano
- 1880
- Begegnung pour voix et piano
- Der Morgen pour voix et piano
- Festchor pour choeur et piano
- Fugue sur 4 thèmes pour piano
- Immer leiser wird mein Schlummer pour voix et piano
- John Anderson pour voix et piano
- Mutter, o sing mich zur Ruh pour voix et piano
- Quatuor à cordes en La M, Universal Edition
- Scherzando en Sol M pour piano
- Sieben Lieder pour quatuor vocal ou chœur mixte a cappella
- Symphonie n°1 en ré m pour grand orchestre
- 1879
- Andante en Do m pour piano
- Aus alter Zeit. Eine kleine Gavotte pour piano
- Das rote Laub pour voix et piano
- Die drei Lieder pour voix et piano
- Drei Lieder pour voix et piano
- Frühlingsanfang pour voix et piano
- Für Musik, pour voix et piano
- Gavotte IV en Ré M
- Hochzeitsmusik pour clavier et instruments d'enfants
- In Vaters Garten heimlich steht ein Blümlein pour voix et piano
- Introduction, Thema und Variation pour flûte et piano
- Kontrapunktische Studien II neuf fugues pour piano
- Kontrapunktische Studien III trois fugues pour piano
- Ouvertüre en la m
- Quartettsatz en Mib M pour quatuor à cordes
- Romanze en Mib M pour clarinette et orchestre, 12 mn
- Scherzo en Si m pour piano
- Skizzen, fünf kleine Klavierstücke pour piano
- Sonate pour piano n° 2, en Do m Grosse Sonate
- Zwei kleine Stücke, op. 68 pour piano
- 1878
- Abend- und Morgenrot pour voix et piano
- Alphorn pour voix, cor et piano
- Ein Röslein zog ich mir im Garten pour voix et piano
- Ein Spielmann und sein Kind pour soprano et orchestre
- Im Walde pour voix et piano
- Introduction, Thema und Variation pour cor et piano
- Lila, Singspiel von Johann Wolfgang von Goethe,
- Nebel pour voix et piano
- Ouvertüre en Mi M
- Spielmann und Zither pour voix et piano
- Trio Nr. 2 en Ré M pour violon, violoncelle et clavier
- Wiegenlied pour voix et piano
- Zwölf Variationen en Ré M pour piano
- 1877
- Andante cantabile en ré M pour orchestre
- Andante en Sib M pour orchestre
- Der Fischer pour voix et piano
- Die Drossel pour voix et piano
- Kontrapunktische Studien I pour piano
- Laß ruhn die Toten pour voix et piano
- Lust und Qual pour voix et piano
- Serenade en Sol M pour orchestre
- Sonate No.1 en Mi M pour piano
- Trio Nr. 1 en La M pour violon, violoncelle et clavier
- Vier Sätze einer Messe pour chœur mixte a cappella
- 1876
- Concertouvertüre en si m pour orchestre
- Der Kampf mit dem Drachen
- Festmarsch en Mib M pour orchestre
- Husarenlied pour voix et piano
- Ouvertüre en Mi m de l'opéra prévu Ein Studentenstreich pour orchestre
- Ouvertüre en Mib M sur l'opéra prévu Dom Sebastian
- Szenen zu einem Singspiel pour voix et piano
- Vierstimmiger Satz en La bémol M
- Vierstimmiger Satz en Ré M
- Zwei Lieder pour chœur mixte a cappella
- 1875
- Allegro assai en Sib M pour piano
- Concertante pour deux violons, violoncelle et piano
- Quartettsatz en Do M pour quatuor à cordes
- Vierstimmiger Choralsatz
- Vierstimmiger Satz en Sib M
- Vorstudien zu Harmonielehre und Kontrapunkt
- Zwei kleine Stücke, op. 22 pour piano
- 1874
- Fantasie in Do M pour piano
- Sonatine I en Do M pour piano
- Sonatine II en Fa M pour piano
- Sonatine III en Sib M pour piano
- Sonatine No. IV en Mi M pour piano
- Sonatine No. V en Mib M pour piano
- Sonatine No. VI en Ré M pour piano
- 1873
- Der müde Wanderer pour voix et piano
- Fragments de sonatine pour piano
- Fünf kleine Stücke pour piano
- Ouvertüre de Hochlands Treue
- Sonatine No. I en Do M pour piano
- Sonatine No. II en Mi M pour piano
- Zwei Etüden pour cor
- Zwei kleine Stücke pour violon et piano
- 1872
- Des Alpenhirten Abschied, pour voix et piano
- Langsamer Satz pour piano
- Largo en La m pour piano
- Panzenburg - Polka pour piano
- Polka, Walzer und andere Kompostionen pour piano
- 1871
- Der böhmische Musikant pour voix et piano
- Der weiße Hirsch pour alto, ténor, basse et piano
- Einkehr pour voix et piano
- Gute Nacht pour voix et piano
- Herz, mein Herz pour voix et piano
- Moderato in Do M pour piano
- Waldconcert pour voix et piano
- Winterreise pour voix et piano
- 1870
- Schneiderpolka pour piano
- Weihnachtslied pour voix et piano
- Date de composition inconnue
- Fünf Lieder, op. 15 pour voix medium et piano, Boosey & Hawkes
- Herbstabend (fragment) pour voix et piano
- Sechs Lieder, op. 17 pour voix haute et piano, Boosey & Hawkes
- Sérénade en fa dièse, op. 17 pour voix et piano, Boosey & Hawkes
- Sérénade en fa, op. 17 pour voix haute et piano, Boosey & Hawkes
- Sérénade en mi, op. 17 pour voix médium et piano, Boosey & Hawkes
- Sérénade en ré, op. 17 pour voix basse et piano, Boosey & Hawkes
Bibliographie sélective
- Bernard BANOUN, L’opéra selon Richard Strauss. Un théâtre et son temps, Paris, Fayard, 2000.
- Bernd ELDERMANN ; Birgit LODES ; Reinhold SCHLÖTTERER (sous la direction de), Richard Strauss und die Moderne: Bericht über das Internationale Symposium München, 21. bis 23. Juli 1999, Berlin, Henschel, 2001.
- Antoine GOLÉA, Richard Strauss, Paris, Flammarion, 1969.
- Bryan GILLIAM (sous la direction de), Richard Strauss and his World, Princeton, Princeton University Press, 1992.
- Bryan GILLIAM (sous la direction de), Richard Strauss: New Perspectives on the Composer and his Work, Durham, Duke University Press, 1992.
- Dominique JAMEUX, Richard Strauss, Paris, Seuil, 1971.
- Piotr KAMINSKY, Richard Strauss et le post-romantisme allemand, Paris, Poche, 2011.
- Michael KENNEDY, Richard Strauss. L’homme, le musicien, l’énigme, Paris, Fayard, 2001.
- Lucien REBATET, « Richard Strauss », dans Une histoire de la musique, Paris, Laffont, 1969, p. 527-542.
- Albrecht RIETHMÜLLER, « Stefan Zweig and the fall of the Reich Music Chamber President, Richard Strauss », Music and Nazism: Art under tyranny, 1933-1945, sous la direction de Michael H. Kater et d’Albrecht Riethmüller, Laaber, Laaber-Verlag, 2003, p. 269-291.
- Mark-Daniel SCHMID (sous la direction de), The Richard Strauss Companion, Westport, Praeger, 2003.
- Richard STRAUSS, Anecdotes et souvenirs, Lausanne, Cervin, 1951.
- Richard STRAUSS et Hugo von HOFMANNSTAHL, Correspondance. 1900-1929, Paris, Fayard, 1992.
- Richard STRAUSS et Gustav MAHLER, Correspondance. 1888-1911, Arles, Coutaz, 1989.
- Richard STRAUSS et Stefan ZWEIG, Correspondance. 1931-1936, Paris, Flammarion, 1994.
- Charles YOUMANS (direction et préface), The Cambridge Companion to Richard Strauss, Cambridge, Cambridge University Press, 2010.
Discographie sélective
- Salomé, Orchestre du Metropolitan Opera de New York, sous la direction de Fritz Reiner, Ljuba Welitsch (Salomé), Herbert Janssen (Jochanaan), Frederick Jagel (Hérode), Kerstin Thorborg (Hérodias), Gebhardt, 1949.
- Salomé, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Sir Georg Solti, Birgit Nilsson (Salomé), Eberhard Waechter (Jochanaan), Gerhard Stolze (Hérode), Grace Hoffman (Hérodias), Decca, 1961.
- Salomé, Orchestre du Deutsche Oper Berlin sous la direction Giuseppe Sinopoli, Cheryl Studer (Salomé), Bryn Terfel (Jochanaan), Horst Hiestermann (Hérode), Leonie Rysanek (Hérodias), Deutsche Grammophon, 1991.
- Elektra, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Sir Georg Solti, Birgit Nilsson (Électre), Decca, 2007.
- Le Chevalier à la rose, Berliner Philharmoniker, sous la direction de Herbert von Karajan, Elisabeth Schwarzkopf (La Maréchale), Otto Edelmann (Ochs), Christa Ludwig (Octavian), Teresa Stich-Randall (Sophie), Eberhard Wächter (Faninal), EMI, 1956.
- Le Chevalier à la rose, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Carlos Kleiber, Felicity Lott (La Maréchale), Kurt Moll (Ochs), Anne Sofie von Otter (Octavian), Barbara Bonney (Sophie), Gottfried Hornik (Faninal), Deutsche Grammophon, 1994.
- Dir Frau ohne Schatten, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Sir Georg Solti, Decca, 1992.
- Arabella, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Sir Georg Solti, Decca, 2009.
- Capriccio, SWR Radio-Sinfonieorchester Stuttgart, sous la direction de Georges Prêtre, Felicity Lott (La Comtesse), Forlane, 2000.
- Also sprach Zarathoustra, Till Eugenspiegel lustige Streiche, Don Juan, Berliner Philharmoniker, sous la direction de Gustavo Dudamel, Deutche Grammophon, 2013.
- Don Quixote, Hornkonzert n°2, Berliner Philharmoniker, sous la direction de Herbert von Karajan, Deutsche Grammophon, 1998.
- Une vie de héros, Le bourgeois gentilhomme, Berliner Philharmoniker, sous la direction de Sir Simon Rattle, EMI, 2005.
- Métamorphoses, Berliner Philharmoniker, sous la direction de Wilhelm Furtwängler, Arlecchino, SWF, 1947.
- Der Krämerspiegel, Lieder, Voice of the Century, vol. 11, Dietrich Fischer-Diskau, Deutsche Grammophon, 2012.
- Quatre Derniers Lieder, Berliner Philharmoniker, sous la direction de Herbert von Karajan, Elisabeth Schwarzkopf, EMI, 1956.
- Quatre Derniers Lieder, Gürzenich-Orchester Köln, sous la direction de Markus Stenz, Anne Schwanewilms, Orfeo, 2012.
DVD
- Salomé, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Christoph von Dohnányi, Catherine Malfitano (Salomé), Decca, 1992.
- Elektra, Wiener Philharmoniker, sous la direction Karl Böhm, Deutsche Grammophon, 2005.
- Der Rosenkavalier, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Carlos Kleiber, Deutsche Grammophon, 2004.
- Ariadne auf Naxos, Metropolitan Opera, sous la direction de James Levine, Deutsche Grammophon, 2002.
- Die Frau ohne Schatten, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Sir Georg Solti, Decca, 1992.
- Arabella, Wiener Philharmoniker, sous la direction de Sir Georg Solti, Decca, 2008.
- Capriccio, Opéra National de Paris, sous la direction d’Ulf Schirmer, Arthaus Musik, 2004.
Site internet
- Site de la famille de Richard Strauss : www.richardstrauss.at (lien vérifié le 10/02/2016).