\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":11,"resume":29,"resumeEn":30,"resources":31,"catalogueSource":32,"manualUpdateDate":33,"documents":11,"photo":34,"copyrights":36,"slug":37,"hasArticles":38,"type":39,"hasWorks":40,"hasBiography":40,"hasWorkcourse":40,"workcourse":41,"hasAnalyses":38,"hasBooks":38,"hasMonographs":38,"hasPartitions":38,"hasFloraAudios":38,"hasAudios":40,"hasVideos":40},"Isabel","Mundry","valid","Compositrice allemande née en 1963 à Schlüchtern, Hesse.","German composer born 20 April 1963 in Schlüchtern, Hesse.","\u003Ch4 id=\"bibliographie-s-lective\">Bibliographie sélective\u003C/h4>\n\u003Ch5 id=\"-crits-d-isabel-mundry\">Écrits d'Isabel Mundry\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Wir sollten enden », dans \u003Cem>Schnebel 60\u003C/em> de Werner Grünzweig, Editions Wolke Verlag, Hofheim (Allemagne), 1990.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Emotion in Herstellung und Hörerlebnis – neun Komponistenstatements », dans la revue \u003Cem>Österreichische Musikzeitschrift n° 51\u003C/em>, Vienne (Autriche), 1996.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Sechzig Zeilen für Gösta Neuwirth », dans \u003Cem>Gösta Neuwirth\u003C/em>, publié par Werner Grünzweig, Hofheim (Allemagne), 1997.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Polyphonien der Zeit », dans \u003Cem>Aspekte der Zeit in der Musik – Alois Ickstadt zum 65. Geburtstag\u003C/em>, publié par H. Schneider, Hildesheim (Allemagne), 1997.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Reden und Schweigen – über die Anwesenheit und Abwesenheit begrifflichen Denkens in der Musik », dans \u003Cem>Klang, Struktur, Metapher – Musikalische Analyse zwischen Phänomen und Begriff\u003C/em>, Editions Metzler, Stuttgart, mai 2000.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Choreographie des musikalischen Raumes », dans \u003Cem>Positionen 54\u003C/em>, février 2003, p. 27-29.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Auch abgedruckt (mit Diskussionsbeiträgen) », dans \u003Cem>Musik und Architektur\u003C/em>, publié par Christoph Metzger, Editions PFAU, Sarrebruck, 2003, p. 62-70.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Beim Bauen habe ich meine Probe », entretien avec Peter Zumthor, dans \u003Cem>Dissonance n° 82\u003C/em>, Editions Association suisse des musiciens, Zurich, août 2003, p. 14-19.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Was weiß ich? Gedanken über den kompositorischen Schaffensprozess », dans \u003Cem>Composers-in-residence – Lucerne Festival, Sommer 2003\u003C/em>, Editions Stroemfeld, Francfort/Bâle, 2003, p. 27-33.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Orte der Wahrnehmung. Isabel Mundry und Peter Zumthor im Gespräch mit Patrick Müller », dans \u003Cem>Composers-in-residence – Lucerne Festival, Sommer 2003\u003C/em>, Editions Stroemfeld, Francfort/Bâle, 2003, p. 49-63.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Dialoge mit der Öffentlichkeit – Isabel Mundry und Heiner Goebbels im Gespräch mit Max Nyffeler », dans \u003Cem>Composers-in-residence – Lucerne Festival, Sommer 2003\u003C/em>, Editions Stroemfeld, Francfort/Bâle, 2003, p. 71-86.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Wer spricht? Über Konstellationen des Ich. Isabel Mundry und Heiner Goebbels im Gespräch mit Max Nyffeler », dans \u003Cem>Ich\u003C/em> (livre sur le Festival de Lucerne 2003), Editions Stroemfeld, Francfort, 2003, p. 213-226.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « \u003Cem>Für einen Moment die Zeit einfangen\u003C/em> – Isabel Mundry im Gespräch mit Norbert Graf », dans \u003Cem>Schweizer Musikzeitung 6\u003C/em>, Editions Verein Schweizer Musikzeitung, Bâle, 2003, p. 3-5.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « \u003Cem>Traces des moments\u003C/em> – Gedanken über die Zeit des Komponierens und komponierte Zeit », dans \u003Cem>Musik und Metaphysik\u003C/em> d’Eckhard Tramsen, Editions Wolke Verlagsges, Hofheim (Allemagne), juin 2004, p. 151-164.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Schreiben und schweigen », dans \u003Cem>MusikTexte N° 103\u003C/em>, Editions MusikTexte, Cologne, novembre 2004.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « \u003Cem>Eine Verdichtung des Dialoges\u003C/em> – Die Komponistin Isabel Mundry über ihre Arbeit und Projekte mit dem Kollegen Brice Pauset », dans le journal \u003Cem>Wiesbadener Kurier\u003C/em> du 3 mars 2005.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Erinnern und Vergessen im Raum der Känge », dans le magazine \u003Cem>Opernwelt\u003C/em>, annuaire « oper 2006 », Editions Friedrich Berlin Verlag, Berlin, p. 34-38.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Gefaltete Zeit. Über die Verschränkung von Erinnern und Vergessen in meinem Musiktheater \u003Cem>Ein Atemzug – die Odyssee\u003C/em> », dans \u003Cem>Resonanzen,Vom Erinnern in der Musik\u003C/em>, Universal Edition, Vienne, 2007, p. 205-220.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Welche Musik ? Welche Gesellschaft ? – einige kreisende Gedanken », dans \u003Cem>Limina. Zur Indifferenz in zeitgenössischer Kunst und Musik\u003C/em>, publié par Patrick Frank, Editions PFAU, Sarrebruck, 2007, p. 89-98.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Bemerkungen zu Hans Zenders \u003Cem>Shir Hahsirim\u003C/em> », dans \u003Cem>Hans Zender. Vielstimmig in sich\u003C/em>, publié par Werner Grünzweig, Jörn Peter Hiekel et Anouk Jeschke, Editions Wolke Verlag, Hofheim (Allemagne), 2008, p. 91-97.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Kombination oder Komposition? Über das Zusemmenspiel von Musik und Theater », dans \u003Cem>Die Deutsche Bühne\u003C/em> n° 79, 2008, p. 38-41.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Regelmäßig unregelmäßig zur Fluchtigkeit von Mustern in der zeitgenössischen Musik », dans \u003Cem>Muster. Ornament, Struktur und Verhalten\u003C/em>, Andrea Gleiniger et Georg Vrachliotis (éd.), 2009, p.85-96.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Schwankende Zeit », dans \u003Cem>Vorzeitbelebung. Vergangenheits- und Gegenwarts-Reflexionen in der Musik heute\u003C/em>, Jörn Peter Hiekel (éd.), Wolke Verlag, Hofheim, 2010, p. 25-35.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Kunst und Künstlichkeit. Ein Gespräch zwischen Siegfried Mauser und Isabel Mundry » dans \u003Cem>Musik-Konzepte. Neue Folge, Sonderband : Isabel Mundry\u003C/em>, Edition Text+Kritik, München, 2011, p. 138-156.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Reflexion und Sehnsucht » dans \u003Cem>Musik-Konzepte. Neue Folge, Sonderband : Isabel Mundry,\u003C/em> Edition Text+Kritik, München, 2011, p. 157-177.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Ich und du. On the relation between Body Image and Sound Structure in Comtemporary Music », dans \u003Cem>Bodily Expression in Electronic Music\u003C/em>, Deniz Peters, Gerhard Eckel, Andreas Dorschel (éd.), Routledge, New York, 2012, p. 85-96.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Sur, Shir Hashirim » dans \u003Cem>Unité - Pluralité. La musique de Hans Zender,\u003C/em> Pierre Michel, Marik Froidefond, Jörn Peter Hiekel (éd.), Hermann, Paris, 2015, p. 233-239. \u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Wie klingt die Gegenwart? Volker Hagedorn und Christine Lemke-Matwey im Gespräch mit Sarah Nemtsov, Johannes Maria Staud, Moritz Eggert und Isabel Mundry », \u003Cem>in DIE ZEIT\u003C/em> n°28, 2015.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Eine innige Beziehung? Die Neue Musik und die Musikhochschulen. Florian Hauser im Gespräch mit Dieter Ammann, Isabel Mundry... », \u003Cem>in Dissonance\u003C/em>, n°139, septembre 2017, pp. 2-6.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Interpreten sollen „kreativ werden“. Isabel Mundry im Gespräch mit Mascha Drost », Deutschlandfunk, août 2018, \u003Ca href=\"https://www.deutschlandfunk.de/isabel-mundry-ueber-musik-interpreten-sollen-kreativ-werden.691.de.html?dram:article_id=424371\">lire l'article en ligne\u003C/a> (\u003Cem>lien vérifié en novembre 2019\u003C/em>).\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, Entretien avec Werner Grünzwreig dans : Werner GRÜNZWEIG, \u003Cem>Wie entsteht dabei Musik? Gespräche mit sechs Komponisten und einer Komponistin über ihre Studienzeit\u003C/em>, Neumünster, von Bockel, 2019, pp. 109-142.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Espaces de la pensée compositionnelle - Lieux de la musique\u003C/em>, texte publié le 29 janvier 2021, traduit de l'allemand par Philippe Abry, à lire sur le site de l'Ircam : \u003Ca href=\"https://www.ircam.fr/article/detail/espaces-de-la-pensee-compositionnelle-lieux-de-la-musique/\" title=\"https://www.ircam.fr/article/detail/espaces-de-la-pensee-compositionnelle-lieux-de-la-musique/\">https://www.ircam.fr/article/detail/espaces-de-la-pensee-compositionnelle-lieux-de-la-musique/\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en mars 2021)\u003C/em>\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch5 id=\"-crits-sur-isabel-mundry\">Écrits sur Isabel Mundry\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Eleonore BÜNING, « Für wen komponieren Sie eigentlich ? Isabel Mundry », dans \u003Cem>Zeitmagazin\u003C/em> n° 43, 1995.\u003C/li>\u003Cli>Hanno EHRLER, « \u003Cem>Ferne Nähe\u003C/em> – Zu einigen Werken von Isabel Mundry », dans la revue \u003Cem>MusikTexte\u003C/em> cahier 101, Editions MusikTexte GbR, Cologne, mai 2004, p. 68-76.\u003C/li>\u003Cli>Werner M. GRIMMEL, « Alles im Fluss – Die Komponistin Isabel Mundry und ihr Interesse an Alter Musik », dans \u003Cem>Neue Zeitschrift für Musik n° 1 – Ressource Alte Musik\u003C/em>, Editions Schott Musik International, Mainz, janvier-février 1999 [88 p.].\u003C/li>\u003Cli>Heinz-Josef HERBORT, « Die elektronischen Philharmoniker », dans \u003Cem>Die Zeit\u003C/em> n° 44, 1997.\u003C/li>\u003Cli>Jörn Peter HIEKEL, « Perspektivenreiche Polyphonie – Isabel Mundry », dans \u003Cem>Annäherung XI – an sieben Komponistinnen\u003C/em> de Clara Mayer, Editions Furore, Cassel, 2000, p. 40-55.\u003C/li>\u003Cli>Lydia JESCHKE, « Isabel Mundry – \u003Cem>Gesichter\u003C/em> », dans \u003Cem>Das Experimental-Studio der Heinrich-Strobel-Stiftung des SWR\u003C/em>, Fribourg, 1997.\u003C/li>\u003Cli>Veronika JEZOVSEK, « \u003Cem>... sehe ich Räume, so entstehen Klänge\u003C/em> – Isabel Mundry », dans \u003Cem>Vivavoce – Frau und Musik\u003C/em> n° 60, 2002, p. 2-9.\u003C/li>\u003Cli>Veronika JEZOVSEK, \u003Cem>« … der Tanz als Unsichtbarer …\u003C/em> – Ein Porträt der Komponistin Isabel Mundry », dans la revue \u003Cem>MusikTexte\u003C/em> n° 101, Editions MusikTexte GbR, Cologne, mai 2004, p. 55-62.\u003C/li>\u003Cli>Anja Lachmann, « \u003Cem>... weil mich das Hören von Musik nicht loslässt\u003C/em> – Isabel Mundry, Composer in Residence », dans \u003Cem>Musik & Theater\u003C/em> n° 23, Edition spéciale Festival de Lucerne, 2003, p. 10-13.\u003C/li>\u003Cli>Patrick MÜLLER, « Innenräume der Wahrnehmung – Zur Kammermusik von Isabel Mundry » dans la revue \u003Cem>MusikTexte\u003C/em> n° 101, Editions MusikTexte GbR, Cologne, mai 2004, p. 47-52.\u003C/li>\u003Cli>Gisela NAUCK, « Beobachten, Bezeugen, Reagieren. Transformationen des Politischen: Isabel Mundry, Helmut Oehring, Christoph Ogiermann », \u003Cem>Positionen\u003C/em>, n°115, mai 2018, pp. 29-35.\u003C/li>\u003Cli>Jürgen OTTEN, « Und am Ende singt er doch – Eine Annäherung an Isabel Mundry und ihr Komponieren », dans le magazine \u003Cem>Opernwelt\u003C/em>, annuaire « oper 2006 », Editions Friedrich Berlin Verlag, Berlin, p. 40-42.\u003C/li>\u003Cli>Patricia PÄTZOLD, « Komponieren heißt, Musik neu zu erfinden – Vom Elektronischen Studio hinaus die Welt : Star-Komponistin Isabel Mundry », dans \u003Cem>par-TU. Das Alumni-Magazin der Technischen Universität Berlin\u003C/em> n° 11, 2006, p. 26.\u003C/li>\u003Cli>Peter SZENDY, « Sandbücher – Für Isabel Mundry », dans \u003Cem>Composers-in-residence – Lucerne Festival\u003C/em>, Editions Stroemfeld, Francfort, 2003, p. 35-46.\u003C/li>\u003Cli>Ulrich TADDAY (éd.), \u003Cem>Musik-Konzepte. Neue Folge, Sonderband : Isabel Mundry\u003C/em>, Edition Text+Kritik, München, 2011.\u003C/li>\u003Cli>Christian THORAU, « Isabel Mundry », dans le lexique \u003Cem>Komponisten der Gegenwart\u003C/em>, publié par Hanns-Werner Heister et Walter-Wolfgang Sparrer, Munich, 1998.\u003C/li>\u003Cli>Christian THORAU, « Zeit suchen und Zeit lassen – Die Komponistin Isabel Mundry », dans Positionen n° 26, 1996.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie\">Discographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Isabel MUNDRY, *Non mésuré — mit Louis Couperin I *; \u003Cem>Schwankende Zeit\u003C/em> ; \u003Cem>Gefächerter Ort\u003C/em> ; \u003Cem>Non mésuré — mit Louis Couperin II\u003C/em> ; \u003Cem>Je est un autre\u003C/em>, dans « Fächer », 1 CD Wergo, 2018, WER 6867 2.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Non-Places\u003C/em> dans « Musica viva, volume 21 », Nicolas Hodges, piano, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, dir. Emilio Pomàrico, CD Neos, 2015.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Ich und du\u003C/em> dans « Donaueschinger Musiktage 2008 », Thomas Larcher, piano, SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, dir. Pierre Boulez, CD Neos, 2009.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Music of Isabel Mundry », Ensemble Recherche, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Dufay arrangements\u003C/em>, \u003Cem>Traces des Moments\u003C/em> et \u003Cem>Sandschleifen\u003C/em> dans « Isabel Mundry – \u003Cem>Dufay arrangements\u003C/em>, \u003Cem>Traces des Moments\u003C/em> et \u003Cem>Sandschleifen\u003C/em> », Ensemble Recherche, dir. Teodoro Anzellotti, CD Kairos, 2007, n° 0012642KAI.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Dialogues for Flute and Percussion » (avec également des œuvres de Beat Furrer, Valerio Sannicandro, Anton Riedl…), Carin Levine (flûtes), Stefan Blum (percussion), CD Musicaphon, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Traces des Moments\u003C/em> dans « Internationale Ferienkurse für Neue Musik Darmstadt 2000 » (avec également des œuvres de Johannes Kalitzke, Helmut Oehring, Misato Mochizuki, Isabel Mundry, Alwynne Pritchard…), Uwe Dierksen, Pascal Gallois, Teodoro Anzellotti, Nicolas Hodges, David Ryther, Ensemble Recherche, Orchestre symphonique de Berlin, CD Col Legno, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, « Musica viva, Volume 3 »,(avec également des œuvres d’Henry Koch et Jörg Birkenkötter), Sven Thomas Kiebler, Hwa-Kyung Yim (pianos), Gunter Schneider (guitare), CD Col Legno, 2002 [Enregistré à la Herkulessaal der Residenz de Munich]\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Le Silence – Tystnaden, No one, Spiegel Bilder, Le Voyage,\u003C/em> « Silence - Tystnaden - No one... », Sylvain Cambreling, Ernesto Molinari, Teodoro Anzellotti, CD Wergo, 1999.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Gesichter\u003C/em> dans « 25 years experimentalstudio Freiburg », (avec également des œuvres de Brian Ferneyhough, Cristobal Halffter, Dieter Schnebel, Mark André, Emmanuel Nunes, André Richard, Diego Minciacchi et Luigi Nono), CD Col Legno, 1998, n° WWE20025.\u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Composition for saxophone and recording\u003C/em> dans « Œuvres de musique de chambre pour saxophone »(avec également des œuvres de Christoph Staude, Hanspeter Kyburz et Walter Zimmermann), Johannes Ernst (saxophone), l’ensemble United Berlin, dir. Peter Hirsch, CD Col Legno, 1996, n° WWE 31890 [Le livret comporte des textes de Hanspeter Kyburz, Isabel Mundry, Christoph Staude, Walter Zimmermann et Johannes Ernst] \u003C/li>\u003Cli>Isabel MUNDRY, \u003Cem>Le Silence-Tystnaden\u003C/em> dans « Wittener Tage für neue Kammermusik 1996 »* *(avec également des œuvres de Jean-Pierre Guézec, Rebecca Saunders, Younghi Pagh-Paan, Harrison Birtwistle, Elliott Carter, Goffredo Petrassi, Fabio Nieder, Frederich Schenker, Jean-Louis Matinier, Michel Portal, Michael Riessler, Carlo Rizzo), Trio recherche, Klangforum Wien, Nieuw ensemble, Quatuor Arditti, Bläsertrio recherche, Musikfabrik, CD Westdeutscher Rundfunk, 1996, n° WD 96.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens Internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Éditions Breitkopf & Härtel, page Isabel Mundry : \u003Ca href=\"https://www.breitkopf.com/composer/687/isabel-mundry\">www.breitkopf.com\u003C/a>\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>(\u003Cem>lien vérifié en juillet 2023\u003C/em>).\u003C/p>\n","","2023-07-20T00:00:00.000Z",{"getUrl":35},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/373f8b3a-6293-4d53-bd11-31b559eaf548-thumbnail.jpeg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T154726Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=700643ace71b4bbd5e97e6952595d93b927c34b8d840bdb9fcdf8fb27942c5e0","Michael Hughes","isabel-mundry",false,"COMPOSER",true,{"id":42,"slug":43,"title":44,"titleEn":45,"updateDate":46,"text":47,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":48,"publishingStartDate":46,"source":32,"authors":49,"copyrights":53,"translators":56},"764d3a18-4690-4106-820b-54b9c9c64f96","workcourse-isabel-mundry","Parcours de l'œuvre de Isabel Mundry","Survey of works by Isabel Mundry","2016-01-27T00:00:00.000Z","\u003Cp>Comme \u003Ca href=\"/composer/alban-berg/biography\">Alban Berg\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Olivier Messiaen\u003C/a> ou \u003Ca href=\"/composer/gyorgy-ligeti/biography\">György Ligeti\u003C/a>, Isabel Mundry – dont l’œuvre suscite une vive attention depuis les années 1990 – fait partie des rares personnalités reconnues par différents « camps » dans la création contemporaine. Et ce n’est pas un hasard si, depuis peu, il arrive qu’on mette son nom en relation avec celui de \u003Ca href=\"/composer/bernd-alois-zimmermann/biography\">Bernd Alois Zimmermann\u003C/a>, compositeur considéré comme novateur sans pour autant avoir respecté les tabous du cercle de Darmstadt.\u003C/p>\n\u003Cp>Le cheminement compositionnel d’Isabel Mundry ne peut être attribué à un courant déterminé car il se révèle multiple et ouvert, même si certaines thématiques y apparaissent de façon récurrente – comme la notion d’espace et ses multiples facettes. Partant de petites formations et d’œuvres aux dimensions restreintes, Mundry a abordé quasiment tous les genres, en les explorant, d’œuvre en œuvre, dans l’esprit d’un \u003Cem>work in progress\u003C/em>. Ainsi, depuis les \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/11-linien\">11 Linien\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>11 lignes pour quatuor à cordes\u003C/em>] de 1990-1991 jusqu’aux \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/zeichnungen\">Zeichnungen\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Dessins\u003C/em>] pour quatuor à cordes et orchestre de 2006, en passant par \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/linien-zeichnungen\">Linien, Zeichnungen\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Lignes, Dessins\u003C/em>] pour quatuor à cordes de 2002-2004, sa pensée chambriste s’élargit à l’écriture pour orchestre, notamment en ce qui concerne la conception spatiale du son.\u003C/p>\n\u003Cp>Les nombreux écrits de l’artiste sur sa musique et sa pensée compositionnelle ont contribué à sa présence croissante dans la littérature musicologique, d’autant qu’elle réussit à éclairer son travail de manière concrète et convaincante. Bien que ces textes fournissent aux exégètes des notions essentielles (le temps, l’espace, le rapport aux autres arts, la pensée contrapuntique), ils n’en recèlent pas moins le danger d’une trop grande focalisation sur ces dernières. Mundry elle-même conçoit ses écrits moins comme une interprétation définitive que comme une proposition de réflexion.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"le-temps-et-l-espace\">Le temps et l’espace\u003C/h4>\n\u003Cp>L’importance du rapport au temps et à l’espace est suggérée par nombre de ses titres d’œuvres et d’articles. Certes, la connexion d’aspects spatiaux et temporels est inévitable dans tout discours musical et pourrait, de ce fait, être considérée comme un phénomène banal ; mais il existe peu de compositeurs et compositrices dont l’imagination créatrice soit capable d’y puiser un potentiel aussi important qu’Isabel Mundry. Indifférente aux structures abstraites, elle cherche toujours et avant tout à rendre perceptibles les événements musicaux temporels et spatiaux : la tension entre moment et durée, statisme et mouvement, densité et vide, avant-scène et arrière-plan, l’émergence et la disparition de sons, le jeu avec l’ambitus et la spatialité du son, le temps propre des événements instrumentaux et le positionnement des musiciens dans l’espace constituent les points focaux revenant encore et toujours dans sa pensée compositionnelle.\u003C/p>\n\u003Cp>La pièce pour orchestre \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/flugsand\">Flugsand\u003C/a>\u003C/i> [\u003Cem>Vent de sable\u003C/em>] est paradigmatique de la manière dont Mundry connecte les aspects spatiaux et temporels : un ensemble constitué de petits groupes aux effectifs mélangés est réparti sur la scène et autour du public de telle façon que la perception n’associe plus, comme c’est l’usage, des familles instrumentales à des emplacements spécifiques dans la salle. Au moyen d’instrumentations particulières sont créés des mouvements dans l’espace qui possèdent aussi des structures temporelles très spécifiques. Ces effets spatiaux sont clairement perceptibles dès le début de l’œuvre où les \u003Cem>glissandi\u003C/em> descendants des cordes sont confrontés aux lignes ascendantes des vents. L’œuvre a été inspirée par un cycle photographique de Thomas Wrede qui avait pour objet le choc des oiseaux sur les parois en verre d’un pavillon d’exposition : « Le chemin vers l’imagination musicale n’est pas long car, comme ailleurs, il s’agit ici autant de la perception d’un moment sonore que de l’expérience de sa relativité face à l’écoulement fluide du temps\u003Csup>1\u003C/sup>. »\u003C/p>\n\u003Cp>Dans le quatuor à cordes \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/no-one\">No one\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Personne\u003C/em>] (1994-1995) et dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gezeiten\">Gezeiten\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Marées\u003C/em>] pour 25 cordes (1995), le manque de coordination rythmique induit par l’absence de barres de mesures exige de chaque interprète un temps propre. Dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gezeiten\">Gezeiten\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, une coordination par un chef d’orchestre serait impensable. Pourtant il en résulte, non un chaos anarchique, mais une multiplicité de rapports à plusieurs niveaux que les interprètes doivent retrouver à chaque nouvelle réalisation à l’aide des indications portées sur la partition. Bien que \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/no-one\">No one\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> soit le fruit d’une année d’études à l’Ircam, Mundry n’a utilisé les moyens électroniques que dans la phase pré-compositionnelle. De manière générale, elle n’utilise l’électronique que sporadiquement : dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gesichter\">Gesichter\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Visages\u003C/em>] (1997), l’électronique projette en temps réel des événements sonores dans la salle ; dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/stuck-fur-vier-orte\">Stück für vier Orte\u003C/a>\u003C/i> [\u003Cem>Pièce pour quatre lieux\u003C/em>] (2002), une bande à quatre pistes est mise en relation avec l’installation quadriptyque du plasticien Andreas Schmid.\u003C/p>\n\u003Cp>À de nombreuses occasions, Mundry a recherché le dialogue ou la collaboration immédiate avec d’autres artistes, tels l’architecte Peter Zumthor, les chorégraphes Reinhild Hoffmann (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/das-madchen-aus-der-fremde\">Das Mädchen aus der Fremde\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>La jeune fille étrangère\u003C/em>], 2004-2005, \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ein-atemzug-die-odyssee\">Ein Atemzug - die Odyssee \u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Une respiration\u003C/em> - \u003Cem>l’Odyssée\u003C/em>], 2002-2005) et Jörg Weinöhl (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/nicht-ich-uber-das-marionettentheater\">Nicht ich – Über das Marionettentheater\u003C/a>\u003C/i> [\u003Cem>Pas moi – à propos du théâtre de marionnettes\u003C/em>], 2011), ou encore avec la femme de lettres Yoko Tawada (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gesichter\">Gesichter\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>). Ces collaborations sont toujours marquées par un esprit d’ouverture quant aux résultats. Ainsi, la collaboration avec Tawada était basée sur la description d’une idée musicale qui avait inspiré à l’auteure le texte \u003Cem>GesICHter\u003C/em>\u003Csup>2\u003C/sup>, texte sur lequel se fonde à son tour la mise en musique. Cette démarche révèle aussi la position générale de la compositrice, selon laquelle un dialogue productif n’est possible que sur la base de la reconnaissance des différences.\u003C/p>\n\u003Cp>Fait remarquable, Isabel Mundry a même coopéré en duo avec un autre compositeur, Brice Pauset, aboutissant à l’œuvre scénique \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/das-madchen-aus-der-fremde\">Das Mädchen aus der Fremde\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> et à la pièce de musique de chambre \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/die-voruberlaufenden\">Die Vorüberlaufenden\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Les coureurs qui passent\u003C/em>] (2003).\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"la-relation-aux-musiques-anciennes\">La relation aux musiques anciennes\u003C/h4>\n\u003Cp>Même si la relation d’Isabel Mundry avec la tradition musicale est empreinte d’un esprit d’ouverture loin de tout exclusivisme, on ne peut en déduire qu’elle considère pouvoir l’utiliser ou en disposer à son gré. Tout au contraire, l’artiste a affirmé plus d’une fois que son premier sentiment était toujours un sentiment d’étrangeté : « Pour moi, d’un point de vue compositionnel, [la musique du passé] n’est de prime abord pas accessible du tout\u003Csup>3\u003C/sup> ». Il n’en reste pas que moins que Mundry s’est confrontée directement à des pièces fort anciennes. En plus d’une messe d’Antonio Scandello (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/scandello-verwehungen\">Scandello-Verwehungen\u003C/a>\u003C/i> [\u003Cem>Dissémination-recouvrement de Scandello\u003C/em>], 2010) et de deux \u003Cem>Préludes non mesurés\u003C/em> de Louis Couperin (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/schwankende-zeit\">Schwankende Zeit\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Temps hésitant\u003C/em>], 2008-2009), elle a notamment instrumenté \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/dufay-arrangements\">Dufay arrangements\u003C/a>\u003C/i> pour ensemble instrumental de chambre (2002-2003, augmenté en 2004). Conservant intégralement le déroulement diastématique des chansons de Dufay, l’œuvre vise à mettre en évidence le tissage des lignes grâce à la subtilité de ses sonorités, tout en accordant encore une fois un rôle important à l’aspect spatial puisque les pièces, groupées par trois, se caractérisent par différentes dispositions des musiciens dans la salle de concert.\u003C/p>\n\u003Cp>Mais la confrontation avec Dufay – peut-être induite par le travail auprès de Gösta Neuwirth à Berlin – ne saurait être réduite à une simple adaptation de chansons. L’importance du contrepoint chez Mundry tient certainement à son goût pour le tressage continu des voix. Le duo en trois mouvements \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/spiegel-bilder\">Spiegel Bilder\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Images en miroir\u003C/em>] (1996), place le rapport à Dufay au centre, notamment en ce qui concerne tant la technique motivique ainsi que le champ de tensions entre ligne et surface. Mais, en raison des lignes aux allures d’arabesques, des structures intervalliques subtiles et d’une grande flexibilité (notamment à la clarinette), on pourrait aussi y voir une référence à Claude Debussy. Ensemble ou côte à côte, la clarinette et l’accordéon révèlent leurs caractéristiques et temps propres utilisés pour le déroulement formel : alors qu’au début du premier mouvement, le potentiel opposé des deux instruments est exposé à travers une arabesque de la clarinette suivie aussitôt par les surfaces sonores de l’accordéon, la suite donne lieu à des tentatives de rapprochement, dont la dramaturgie détermine en grande partie la forme. Mais au-delà de cet aspect, la manière dont sont façonnés les monologues formant le début du mouvement, renvoie à la composante spatiale si importante aussi dans cette pièce : le monologue de la clarinette découle d’un élargissement progressif et d’une métamorphose multiforme d’une figure de trois notes, processus dans lequel la limite supérieure de l’ambitus reste globalement stable, alors qu’il s’élargit progressivement vers le bas :\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/db36c76b-8962-408a-82df-cfbaf5cbc005.jpeg%D%A?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Mundry-Spiegelbilder.jpeg%0D%0A%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T154726Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=fbf3b670d41e111acc82ac8ef1bb0c9df2aeb905e4da3a73df4e6aba9b3f3fcb\" />\n\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Ccenter>Figure 1 : \u003Ci>Spiegel Bilder\u003C/i>, mesures 1 à 4, © Breitkopf & Härtel KG, Wiesbaden (EB9105).\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>À cette ligne, l’accordéon oppose, dans une temporalité différente qui lui est propre, une surface sonore dont l’ambitus glisse de plus en plus vers le bas et dont, parallèlement, l’espace intérieur s’élargit d’une quarte à une double octave. Les miroitements suggérés par le titre de la pièce n’apparaissent pas seulement à petite échelle au niveau motivique dans l’arabesque de la clarinette (exemple musical ci-dessus) mais ils fertilisent également les contours des parties formelles, en ce que la clarinette fait succéder, à la descente mélodique de l’accordéon décrit ci-dessus, une vaste montée symétrique qui, à la fin, rejoint la tessiture aiguë du monologue initial\u003Csup>4\u003C/sup>.\u003C/p>\n\u003Cp>Cette exploration des rapports sonores et structurels entre instruments joue un rôle important dans bon nombre des compositions d’Isabel Mundry. Dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/traces-des-moments\">Traces des moments\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> (2000), elle joint à l’accordéon et à la clarinette un trio à cordes dont le potentiel linéaire et sonore noue des relations de parenté avec les deux partenaires instrumentaux ; dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/falten-und-fallen\">Falten und fallen\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Plier et tomber\u003C/em>] (2006-2007), elle procède à des rapprochements entre un quatuor à cordes moderne et un piano de l’époque de Mozart (\u003Cem>Hammerklavier\u003C/em>). La \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/komposition-fur-flote-und-klavier\">Komposition für Flöte und Klavier\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Composition pour flûte et percussion\u003C/em>] (1998), s’oriente d’emblée non pas vers la juxtaposition de différences, mais vers la superposition de lignes contrapuntiques ou de gestes sonores apparentés. À certains moments, c’est même plutôt la flûte qui se charge de la partie percussive (mesure 47 et suivantes).\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"espaces-harmoniques\">Espaces harmoniques\u003C/h4>\n\u003Cp>Comme \u003Ca href=\"/composer/morton-feldman/biography\">Morton Feldman\u003C/a> ou les spectraux, Isabel Mundry fait partie des compositeurs/compositrices ayant sorti le paramètre harmonique d’une certaine indifférence sans pour autant retomber dans des schémas néotonals démonstratifs (ou dans d’autres formes de systématisme harmonique). Après le quatuor à cordes \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/no-one\">No one\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, elle a rapidement renoncé à de fortes structurations préalables ; de même, les schémas spectraux ne jouent aucun rôle déterminant. Dans un texte sur \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/liaison\">Liaison\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> (2007/08) – une composition sans référence extra-musicale pour clarinette, violon, violoncelle et piano – la compositrice précise ses intentions concernant cette question : « Au-delà de la tonalité, chaque composition nouvelle pose la question de ce qui peut faire tenir deux sons ensemble, de ce qui fait leur éloignement ou leur rapprochement, de ce qui est relâché ou relié. » Cette recherche sur les similitudes entre sons est particulièrement frappante dans la pièce pour orgue \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/innenraume\">Innenräume\u003C/a>\u003C/i> [Espaces intérieurs] (2005) : que ressent-on comme relié ou non ? Comme l’indique son titre, la pièce s’emploie à explorer l’espace intérieur – tant sur les constellations intervalliques, le statisme ou la mobilité, l’étirement ou la condensation que sur les différents habillages sonores (registrations) – d’un son exposé dans le premier système de la partition :\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/211fdc52-f492-46ed-903e-442b8a3424e0.jpeg%D%A?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Mundry-Innenraume.jpeg%0D%0A%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T154726Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=6705bbe4b8c9064561085558ba6914cc93ed0b0d29c6830b6a33e01f62d97c2c\" />\n\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Ccenter>Figure 2 : \u003Ci>Innenräume\u003C/i>, mesures 1 à 6, © Breitkopf & Härtel KG, Wiesbaden (EB9021).\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/getraumte-raume\">Geträumte Räume\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Espaces rêvés\u003C/em>] pour quatre trompettes (1999), Mundry produit des espaces harmoniques tant par la superposition de quatre lignes parcourant différents espaces sonores que par l’utilisation des multiples possibilités sonores de la trompette afin de simuler (par exemple à l’aide de sourdines) le rapprochement et l’éloignement.\u003C/p>\n\u003Cp>Si ces dernières œuvres ont été dictées par des conceptions intrinsèquement musicales, Mundry s’est aussi très souvent laissé inspirer par d’autres arts avec une tendance à éviter des points de rencontre sémantiquement trop investis. De manière générale, on peut dire que ces impulsions s’expriment uniquement à travers une forme très transformée ; quelques fois, cela n’est même compréhensible qu’à travers les commentaires verbaux de la compositrice. Ses impulsions visuelles proviennent de la peinture de Paul Cézanne (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gefacherter-ort\">Gefächerter Ort\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Lieu en éventail\u003C/em>] pour ensemble, 2007), des photographies déjà mentionnées de Thomas Wredes (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/flugsand\">Flugsand\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>), des jardins japonais (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/traces-des-moments\">Traces des moments\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>) ou encore du film \u003Cem>Tystnaden\u003C/em> [\u003Cem>Le Silence\u003C/em>] d’Ingmar Bergman (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/le-silence-tystnaden\">Le Silence - Tystnaden\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> pour ensemble, 1993). Dans le domaine littéraire, ce sont des poèmes de Friedrich Schiller (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/das-madchen-aus-der-fremde\">Das Mädchen aus der Fremde\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, 2004-2005), de Heinrich Heine (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/wenn\">Wenn\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em> [\u003Cem>Quand/Si\u003C/em>], mélodie avec et sans paroles, d’après un texte du \u003Cem>Belsazar\u003C/em> de Heinrich Heine, 2006) ou encore de Durs Grünbein(\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/falten-und-fallen\">Falten und fallen\u003C/a>\u003C/i>) qui ont déterminé de différentes manières ses actes compositionnels.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"musique-vocale\">Musique vocale\u003C/h4>\n\u003Cp>De manière répétée, Mundry laisse entendre que les mots ne se laissent pas si simplement traduire en musique, que les correspondances débouchent la plupart du temps sur « un réseau [musical] de relations parce que la structure et la temporalité de la musique font naître de nouvelles réflexions qui sont purement musicales\u003Csup>5\u003C/sup> ». Dans \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/wenn\">Wenn\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, le texte oscille entre des mots clairement identifiables, des phonèmes nus et une voix totalement muette ; ainsi, la pièce se meut entre un \u003Cem>lied\u003C/em> et une mélodie sans paroles.\u003C/p>\n\u003Cp>Après des œuvres vocales aux formats plutôt réduits, le catalogue d’Isabel Mundry comporte depuis 2002 des œuvres dramatiques de plus grandes dimensions. Des trois œuvres écrites jusqu’à ce jour (\u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ein-atemzug-die-odyssee\">Ein Atemzug - die Odyssee \u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, 2002-05 ; \u003Cem>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/das-madchen-aus-der-fremde\">Das Mädchen aus der Fremde\u003C/a>\u003C/i>\u003C/em>, 2005 ; \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/nicht-ich-uber-das-marionettentheater\">Nicht ich – Über das Marionettentheater\u003C/a>\u003C/i>, 2011), la première (et plus étendue) est caractéristique de l’artiste, ne serait-ce qu’à cause de l’importance particulière donnée aux aspects spatiaux et temporels. Fidèle à l’esprit du théâtre post-dramatique, elle cherche moins à raconter une histoire (le livret assemble des anagrammes de la poétesse Unica Zürn et des textes de Carolin Emcke et Giovanni Pascolis, le texte de l’\u003Cem>Odyssée\u003C/em> n’étant pas utilisé) qu’à décrire des états, à établir des structures musicales et des sonorités. Marquées du sceau des « espaces d’expérience et [d]es espaces de résonance\u003Csup>6\u003C/sup> », celles-ci laissent deviner leurs caractéristiques à travers les titres des trois parties de l’œuvre : Gefaltete Zeit – Ouvertüre [\u003Cem>Temps plié\u003C/em>] pour l’évocation introspective dans le moment présent ; \u003Cem>Gefächerter Raum\u003C/em> [\u003Cem>Espace en éventail\u003C/em>] pour le souvenir ; \u003Cem>fassen, lassen\u003C/em> [\u003Cem>saisir, laisser\u003C/em>] pour le temps de l’action (souvenir en forme de narration). Tout comme dans les premiers temps de l’opéra (Monteverdi), les rôles principaux sont associés à des instruments ou des instrumentistes spécifiques (Ulysse = trompette, Pénélope = accordéon). De ce fait, certains instrumentistes jouent d’importants rôles d’acteurs sur scène, où leur présence aux côtés des chanteurs et des danseurs crée « une remarquable diversité de niveaux de narration\u003Csup>7\u003C/sup> ».\u003C/p>\n\u003Cp>En Isabel Mundry, nous rencontrons une compositrice qui ne s’est enrôlée ni dans les dogmes de la musique nouvelle, ni dans un retour nostalgique au passé. Tout au contraire, elle a toujours combiné les multiples confrontations à la tradition avec l’expérience de la musique nouvelle pour les traduire dans un langage très personnel. En ce sens, son attitude correspond à celle de son professeur \u003Ca href=\"/composer/hans-zender/biography\">Hans Zender\u003C/a>, telle qu’il l’a formulée dans son livre \u003Cem>Happy New Ears\u003C/em> : « Il est impossible de comprendre la situation postmoderne sans avoir assimilé la modernité. Or notre société repousse justement, de plus en plus, la confrontation avec la grande modernité de notre siècle (…). Il en résulte une nostalgie mensongère, une régression de la conscience vers le prémoderne, une logique de restauration\u003Csup>8\u003C/sup> ». Ainsi, son goût pour le contrepoint n’a aucune incidence « néo-baroque », de même que ses tentatives de sortir l’harmonie d’une certaine indifférence ne l’ont aucunement conduite à une intégration simpliste de structures tonales. Elle cherche plutôt à réfléchir de manière contemporaine aux possibilités de relations sonores – à l’instar d’un Tristan Murail essayant de générer des qualités cadentielles en dehors du langage tonal. En raison de son intense réflexion sur les catégories du temps et de l’espace, qui constituent pour elle l’essence même de la perception musicale, elle s’inscrit à beaucoup d’égards dans une relation avec d’autres compositeurs et compositrices contemporain-e-s telles qu’\u003Ca href=\"/composer/adriana-holszky/biography\">Adriana Hölszky\u003C/a> (\u003Cem>Space, Karawane. Reflexionen über den Wanderklang\u003C/em> [\u003Cem>Espace, caravane. Réflexions sur le son en mouvement\u003C/em>] ou Olga Neuwirth (dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/hooloomooloo\">Hooloomooloo\u003C/a>\u003C/i>, trois ensembles se tiennent séparément dans la salle de concert). Avec cette dernière, elle partage l’intérêt pour différents médias, même si, là où Olga Neuwirth assemble fréquemment ces expériences en collages, Mundry les transcrit le plus souvent dans des structures musicales autonomes. Nous attendons avec intérêt les chemins compositionnels qu’empruntera – et ses auditeurs avec elle – Isabel Mundry.\u003C/p>\n\u003Cp>\u003Cstrong>Traduit de l’allemand par Dorothea Baritsch\u003C/strong>\u003C/p>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>Mundry, Isabel, « Reden und Schweigen – über die Anwesenheit und Abwesenheit begrifflichen Denkens in der Musik » [« Parler et se taire – sur la présence et l’absence d’une pensée conceptuelle dans la musique »], in Michael Polth, Oliver Schwab-Felisch, Christian Thorau (eds.), \u003Cem>Klangstruktur – Metapher. Musikalische Analyse zwischen Phänomen und Begriff\u003C/em>, Stuttgart, 2000.\u003C/li>\u003Cli>Note de la traductrice : \u003Cem>VisaJEs\u003C/em> (« \u003Cem>ich\u003C/em> » signifie « je »).\u003C/li>\u003Cli>Mauser, Siegfried, « Kunst und Künstlichkeit. Ein Gespräch zwischen Siegfried Mauser und Isabel Mundry » [« Art et artifice. Entretiens avec Isabel Mundry »], in Ulrich Tadday (ed.), \u003Cem>Musik-Konzepte\u003C/em>, numéro hors-série Isabel Mundry, Munich, 2011, p. 138-156.\u003C/li>\u003Cli>Holzer, Andreas, \u003Cem>Zur Kategorie der Form in neuer Musik\u003C/em> [\u003Cem>La catégorie de la forme dans la musique nouvelle\u003C/em>], Vienne, Mille Tre, 2011.\u003C/li>\u003Cli>Mundry, Isabel, livret du Cd Kairos, LC10488, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Mundry, Isabel, « Gefaltete Zeit. Über die Verschränkung von Erinnern und Vergessen in meinem Musiktheater \u003Cem>Ein Atemzug – die Odyssee\u003C/em> » [« Temps plié. À propos de l’interconnexion du souvenir et de l’oubli dans ma pièce de théâtre musical \u003Cem>Ein Atemzug – die Odyssee\u003C/em> »], in Andreas Dorschel (ed.), \u003Cem>Resonanzen. Vom Erinnern\u003C/em>, vol. 47, Vienne, 2007, p. 205-220.\u003C/li>\u003Cli>Hiekel, Jörn Peter, « Ein Theater der Suchbewegungen. Zum Musiktheaterwerk Ein Atemzug – die Odyssee » [« Un théâtre des mouvements de recherche. À propos de la pièce de théâtre musical \u003Cem>Ein Atemzug – die Odyssee »\u003C/em>], in Ulrich Tadday (ed.), \u003Cem>Musik-Konzepte\u003C/em>, numéro hors-série Isabel Mundry, Munich, 2011, p. 19-36.\u003C/li>\u003Cli>Zender, Hans, \u003Cem>Happy New Ears\u003C/em>, Fribourg en Brisgau, Herder Verlag, 1991.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[50],{"firstName":51,"lastName":52},"Andreas","Holzer",[54],{"name":55},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",58],{"$si18n:cached-locale-configs":59,"$si18n:resolved-locale":64,"$snuxt-seo-utils:routeRules":65,"$ssite-config":66},{"fr":60,"en":62},{"fallbacks":61,"cacheable":40},[],{"fallbacks":63,"cacheable":40},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":67,"currentLocale":71,"defaultLocale":72,"description":73,"env":74,"name":75,"url":76},{"name":68,"env":69,"url":70,"description":68,"defaultLocale":70,"currentLocale":70},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",79],{"/workcourse/isabel-mundry":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/isabel-mundry/workcourse"]