\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":29,"resume":30,"resumeEn":31,"resources":32,"catalogueSource":33,"manualUpdateDate":34,"documents":11,"photo":35,"copyrights":37,"slug":38,"hasArticles":39,"type":40,"hasWorks":41,"hasBiography":41,"hasWorkcourse":41,"workcourse":42,"hasAnalyses":39,"hasBooks":39,"hasMonographs":39,"hasPartitions":39,"hasFloraAudios":39,"hasAudios":41,"hasVideos":39},"Toshio","Hosokawa","valid","2017-03-14T00:00:00.000Z","Compositeur japonais né le 23 octobre 1955 à Hiroshima","Japanese composer born 23 October 1955 in Hiroshima.","\u003Ch4 id=\"bibliographie\">Bibliographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>« Basho in Europa – Lear in Japan / der japanische Komponist Toshio Hosokawa im Gespräch », dans \u003Cem>Neue Zeitschrift für Musik n° 6 – Zentrum ? Peripherie ?\u003C/em>, Mayence, éditions Schott Musik International, 1997, p. 34-35.\u003C/li>\u003Cli>Roger LALLEMAND, « \u003Cem>Hanjo\u003C/em> de Toshio Hosokawa : Le chant tragique de l'amour \u003Cem>»\u003C/em>, dans \u003Cem>Cahiers internationaux de symbolisme\u003C/em>, Mons, éditions Université de Mons, Centre interdisciplinaire d'études philosophiques, 2004, p. 277-280.\u003C/li>\u003Cli>HIEKEL, Jörn Peter, « Musik und Natur in enger Verknüpfung: Anmerkungen zum schaffen von Toshio Hosokawa », \u003Cem>Neue Zeitschrift Für Musik,\u003C/em> vol. 175, no. 3, 2014, pp. 18–23.\u003C/li>\u003Cli>« Entretien avec Toshio Hosokawa – propos recueillis par Véronique Brindeau », dans la revue \u003Cem>Accents\u003C/em> n° 12 de l’Ensemble intercontemporain, article en ligne sur \u003Ca href=\"https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2000/09/entretien-avec-toshio-hosokawa/\">www.ensembleinter.com\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en mars 2025)\u003C/em>.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Tamashii no Landscape\u003C/em> [Le paysage de l’âme], Tokyo, Iwanami, 1997.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, « Uta no shuseki toshiteno orchestra » [L’orchestre comme une accumulation de chants], in Takemitsu Toru, \u003Cem>Oto no kawa no ukue\u003C/em> [Le devenir du fleuve de son], Tokyo, Heibonsha, 2000, pp. 36-50.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Stille und Klang, Schatten und Licht. Gespräche mit Walter-Wolfgang Sparrer\u003C/em>, Berlin, Wolke Verlag, 2012.\u003C/li>\u003Cli>Wataru MIYAKAWA, « Entretien avec Toshio Hosokawa », \u003Cem>in Circuit: Musiques Contemporaines\u003C/em>, Vol. 32, Issue 1, 2022, p. 91-95.\u003C/li>\u003Cli>Marco MOIRAGHY, « Toshio Hosokawa e la poetica del fiore di loto negli omaggi a Schumann e a Mozart del 2006 », \u003Cem>in Musica / Realtà\u003C/em>, Issue 129, nov. 2022, p. 159-172.\u003C/li>\u003Cli>Max NYFFELER, « Fluchtpunkt Japan: im Fernen Osten ist Musik aus Europa ungebrochen Attraktiv. Ein Brückenbauer im bereich der Zeitgenössischen Musik ist Toshio Hosokawa », \u003Cem>Neue Zeitschrift Für Musik\u003C/em>, vol. 175, no. 1, 2014, pp. 68–70.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie-s-lective\">Discographie sélective\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Sakura\u003C/em> ; \u003Cem>Concerto for trumpet and orchestra\u003C/em> ; \u003Cem>Violin Concerto 'Genesis'\u003C/em> ; \u003Cem>Uzu\u003C/em>, dans « Orchestral Works • 4 », 1 CD Naxos, 2024, 8.574543.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Lotus under the Moonlight\u003C/em>, Momo Kodama : piano ; Mito Chamber Orchestra ; Seiji Ozawa : direction, dans « Hosokawa / Mozart », avec des œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, 1 Cd ECM, 2021, ECM 2624.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Regentanz\u003C/em>, Les Percussions de Strasbourg, dans « Rains », avec des œuvres de Malika Kishino, Yoshihisa Taïra, Toru Takemitsu, 1 Cd Les Percussions de Strasbourg, 2019, PDS119.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, « Gardens », Ukho Ensemble Kyiv ; Luigi Gaggero : direction, 1 Cd Kairos, 2019, 0015017KAI.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Meditation — To The Victims Of Tsunami 3.11\u003C/em> ; \u003Cem>Nach dem Sturm\u003C/em> ; \u003Cem>Klage\u003C/em> ; \u003Cem>Autumn Wind\u003C/em>, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Jun Märkl : direction, dans « Orchestral Works • 3 », 1 CD Naxos, 2018, 8.573733.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Cloudscape\u003C/em> ; \u003Cem>Sen IV\u003C/em>, dans « Frozen Time », 1 CD WERGO, 2017, WER 73682.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, avec United Instruments Of Lucilin, « The Raven », 1 CD Naxos, 2017, 8.573724.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Etudes for piano\u003C/em>, Momo Kodama : piano, dans « Point and Line », avec des œuvres de Claude Debussy, 1 cd ECM, 2017.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Small River in Distance\u003C/em>, Quatuor Arditti, dans « Gifts and Greetings » avec des œuvres de Wolfgang Rihm, Hans Abrahamsen, Brian Ferneyhough, et al. ; 1 cd Winter & Winter, 2016, 910235-2.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Voyage VIII ; Lied ; Arc-Song ; Stunden-Blumen. Hommage à Olivier Messiaen ; Voyage X - Nozarashi\u003C/em>, Musikfabrik, Peter Rundel et Ilan Volkhov, direction, 1 cd Wergo, 2016, WER68602.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>In die Tiefe der Zeit\u003C/em>, Germano Scurti : accordéon, Gareth Davi : clarinette, dans « Am Horizont », avec des œuvres de Wolfgang Rihm, Ivan Fedele, Sofia Gubaidulina, 1 cd Stradivarius, 2015, STR33999.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Landscape V ; Ceremonial Dance ; Sakura für Otto Tomek ; Cloud and Light\u003C/em>, Mayumi Miyata : shô, Münchener Kammerorchester, Alexander Liebreich : direction, dans « Landscapes », 1 cd ECM, 2015, 2095.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Serenade (I. In the Moonlight, II. Dream Path)\u003C/em>, Marco Del Greco : guitare, dans « Works for Solo Guitar » avec des œuvres de Toru Takemitsu, 1 cd NEOS, 2014, 11317.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Landscape V ; Threnody ; Fragmente II ; Small Chant ; Landscape II ; Elegy\u003C/em>, Mayumi Miyata : shô, Naoko Yoshino : harpe, Tosiya Suzuki : flûte à bec, Quatuor Arditti, dans « Quintettes & Solos », 1 cd Wergo, 2014.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Woven Dreams ; Blossoming II ; Circulating Ocean,\u003C/em> Royal Scottish National Orchestra, Orchestre National de Lyon, Jun Märkl : direction, dans « Orchestral Works 2 », 1 cd Naxos, 2014, 8573276.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Horn Concerto "Moment of Blossoming ; Lotus under the moonlight ; Chant\u003C/em>, Stefan Dohr : cor, Momo Kodama : piano, Anssi Karttunen : violoncelle, Royal Scottish National Orchestra, Jun Märkl directiondans « Orchestral Works 2 », 1 cd Naxos, 2014, 8573239.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Voyage IX ; Blossoming\u003C/em>, Timo Korhonen : guitare, Oulu Symphony Orchestra, Santtu-Matias Rouvali : direction, dans « Concerto pour guitare » avec des œuvres de Kimo Hakola, 1 cd Ondine, 2013, ODE1219-2.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, « String Quartets » : \u003Cem>Silent Flowers\u003C/em> ; \u003Cem>Landscape I\u003C/em> ; \u003Cem>Landscape V\u003C/em> ; \u003Cem>Urbilder\u003C/em> ; \u003Cem>Blossoming\u003C/em>, Mayumi Miyata : sho , Quatuor Diotima : Naaman Sluchin et Yun-Peng Zhao : violon, Franck Chevalier : alto, Pierre Morlet : violoncelle, 1 cd NEOS, 2012, 11072.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>« Solo Concertos - Vol. 2 » : Concerto pour violoncelle\u003C/em> ; \u003Cem>Voyage VII\u003C/em> ; \u003Cem>Metamorphosis\u003C/em>, Orchestre philharmonique du Luxembourg (I-III), direction : Robert HP Platz (I-III), Rohan de Saram : violoncelle (I), Jeroen Berwaerts : trompette (II), Olivier Dartevelle : clarinette (III), 1 cd NEOS, 2012, NEOS 11028.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>« Orchestral Works » : Metamorphosis\u003C/em> ; \u003Cem>Re-turning\u003C/em> ; \u003Cem>Ferne Landschaft III\u003C/em>, Deutsche Radio Philharmonie Saabrücken (I-III), direction : Andrea Pestalozza (I-III), Eduard Brunner clarinette (I), Notburga Puskas : harpe (II), 1 cd Stradivarius, 2011, STR 33899.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, *« Solo Concertos - Vol. 1 » *: \u003Cem>Landscape III\u003C/em> ; \u003Cem>Flute Concerto "Per Sonare"\u003C/em> ; \u003Cem>Ans Meer\u003C/em>, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (I), SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (II), NDR Radiophilharmonie (III), direction : Robert HP Platz (I-III), Irvine Arditti : violon (I), Gunhild Ott : flûte (II), Bernhard Wambach : piano (III), 1 cd NEOS, 2009, NEOS 10716.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, *Tabi-bito *; \u003Cem>Sen VI\u003C/em> ; \u003Cem>Die Lotosblume\u003C/em>, Isao Nakamura : percussions, orchestre symphonique de la WDR de Cologne, direction : Ken Takeseki, chœur de la WDR de Cologne, direction Rupert Huber, 1 cd Stradivarius, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, « Hosokawa Toshio sakuhinshu – Oto uchu 1-10 » [Les travaux de Toshio Hosokawa – L’univers sonore 1-10], 10 cds, Fontec, 1997-2007.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, *« Toshio Hosokawa : *Birds Fragments *» *: \u003Cem>Atem-lied\u003C/em> ; \u003Cem>Memory, Vertical time study I\u003C/em> ; \u003Cem>Birds Fragments III\u003C/em> ; Duo pour violon et violoncelle ; \u003Cem>Haiku for Pierre Boulez\u003C/em>, Francesco Dillon violoncelle, Francesco Peverini : violon, Paolo Ravaglia : clarinette, Manuel Zurria : flûte, Oscar Pizzo : piano, Claudio Jacomucci : accordéon, ensemble Alter Ego, 1 cd Stradivarius, 2006, STR 33689.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Voyage II\u003C/em>, dans « Voyages », avec des œuvres de Luciano Berio et Philippe Schoeller, Pascal Gallois : basson, chœur de chambre Mikrokosmos, orchestre philharmonique de Radio France, direction : Daniel Kawka, 1 cd Stradivarius, 2006, STR 33736.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Vertical song I\u003C/em>, dans « Flute XXth century – vol. 2 », avec des œuvres de Bruno Maderna, Franco Donatoni, Jean-Claude Risset, Roberto Fabbriciani : flûte, Alvise Vidolin : bande et électronique \u003Cem>live\u003C/em>, 1 cd ARTS, 2006, n° ARTS 47702.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Cloudscapes-Moon night, Sen V, Wie ein Atmen im Lichte\u003C/em>, dans « Deep Silence – Toshio Hosokawa / Gagaku », avec des pièces de Gagaku traditionnel, Stefan Hussong : accordéon, Mayumi Miyata : shô, 1 cd WERGO, 2004, WER 68012 [livret de Rolf W. Stoll].\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Landscape I\u003C/em> ; \u003Cem>II\u003C/em> ; \u003Cem>V\u003C/em> ; \u003Cem>Frangments II\u003C/em> ; \u003Cem>Vertical Time Study III\u003C/em>, Arditti string quartet (I, II, IV, V), Pierre-Yves Artaud : flûte alto (II), Irvine Arditti : violon (III), Ichiro Nodaira : piano (IV), Mayumi Miyata : shô (V), 1 cd Montaigne Auvidis, 2002, MO 782005.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>In die Tiefe der Zeit\u003C/em>, \u003Cem>Duo pour violon et violoncelle, Winter Bird\u003C/em>, dans « Thomas Demenga / Toshio Hosokawa – J.S Bach – Isang Yun », avec des œuvres de Jean-Sébastien Bach et Isang Yun, Thomas Demenga : violoncelle, Thomas Larcher : piano, Hansheinz Schneeberger, Asako Urushihara : violons, Heinz Holliger : hautbois, Aurele Nicolet : flûte, Teodoro Anzellotti : accordéon, 1 cd ECM Records, 2002, ECM 1782 461862.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Koto-uta\u003C/em> ; \u003Cem>Voyage I ; Concerto pour saxophone et orchestre ; Ferne Landschaft II\u003C/em>, dans « Toshio Hosokawa – \u003Cem>Voyage I, Concerto pour saxophone et orchestre, Ferne Landschaft II\u003C/em> », Ernst Johannes : saxophone, Asako Urushihara : violon, Kyoko Kawamura : koto, orchestre symphonique allemand de Berlin, direction : Ken Takaseji, 1 cd Kairos, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Voiceless voice in Hiroshima\u003C/em>, dans « Musica Viva, Volume 7 – *Voiceless Voice In Hiroshima *», Tim Schwarzmaier : voix, Theresa Kohlhaufl : voix, Nathalie Stutzmann : contralto, chœur de la Radio bavaroise, August Zirner : voix, orchestre symphonique de la Radio bavaroise, dir. Sylvain Cambreling, 1 cd Col Legno, 2002, LEGN 20087.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Ave Maria\u003C/em>, dans « Nuits – weiß wie Lilien », avec des œuvres de Giacinto Scelsi, Arnold Schoenberg, Webern Anton, Iannis Xenakis, ensemble Schola Heidelberg, 1 cd Stradivarius, 2001, BIS 1090.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Birds Fragments II,\u003C/em> dans « Internationale Ferienkurse für Neue Musik Darmstadt 1998 », avec des œuvres de György Kurtág, John Cage, Salvatore Sciarrino, Georges Aperghis*,* Mayumi Miyata shô et Isao Nakamura : percussion, 1 Cd Col Legno, 2000, LEGN 20055.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>New Seeds of Contemplation\u003C/em> – \u003Cem>Mandala,\u003C/em> dans « Donaueschinger Musiktage 1998 », avec des œuvres de Vinko Globokar, Hanspeter Kyburz, Olga Neuwirth*, *ensemble Yûsei, dir. Toshio Hosokawa, 1 cd Col Legno, 1999, LEGN 20050.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Vertical Time Study I\u003C/em> ; \u003Cem>III\u003C/em> ; \u003Cem>Sen V\u003C/em> ; \u003Cem>In die Tiefe der Zeit\u003C/em> ; \u003Cem>Melodia\u003C/em>, Kammerorchester Diagonal (III), Michael Riessler, clar. (I), Werner Taube, vlc (I), Yukiko Sugawara-Lachenmann, pno (I, V), Stefan Hussong, acc. (II, III, IV), Chosei Komatsu, dir. (III), Julius Berger, vlc (III), Asayo Urushihara, vln (V), 1 cd Col Legno, 1998, LEGN 20016.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>Vertical time study II\u003C/em>, dans « The Japanese saxophone », avec des œuvres de Ichiro Nodaïra, Masakazu Natsuda, Fuminori Tanada, Toru Takemitsu, Ichiro Nodaïra, Claude Delangle : saxophones, Odile Delangle : piano, Jean Geoffroy : percussion, 1 cd Grammofon AB BIS, 1998.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>In die Tiefe der Zeit\u003C/em> ; \u003Cem>Into the Depth of time\u003C/em>, dans « Toshio Hosokawa », Nobuko Imai : alto, Mie Miki : accordéon, 1 cd BIS, 1998, BIS 929.\u003C/li>\u003Cli>Toshio HOSOKAWA, \u003Cem>In die Tiefe der Zeit\u003C/em>, dans « John Cage: \u003Cem>Two \u003Csup>4\u003C/sup>\u003C/em>; Toshio Hosokawa: In *die Tiefe der Zeit *» avec une œuvre de John Cage, Julius Berger : violoncelle, Stefan Hussong : accordéon, 1 cd WERGO, 1997, WER 6617.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens Internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Éditeur, Schott Music, page Toshio Hosokawa : \u003Ca href=\"http://www.schott-music.com/shop/persons/az/9153/\">www.schott-music.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/fr/x93e1d3_toshio-hosokawa-son-calligraphie-sen\">Toshio Hosokawa : Son calligraphié : Sen, Fragmente 1, Duo, Koto-Uta Traditional Japonese music : Gagaku, Shômyô, Nô\u003C/a> », enregistrement de la conférence du 14 juillet 2003 à La Chartreuse.\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/fr/xca7eea_toshio-hosokawa-choral-music-singing-t\">Toshio Hosokawa : Choral music : Singing Trees, Voiceless Voice in Hiroshima\u003C/a> », enregistrement de la conférence du 18 juillet 2003 à La Chartreuse.\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/fr/x0849b5_toshio-hosokawa-the-koto-and-the-traditi\">Toshio Hosokawa : The koto and the traditional Japonese music\u003C/a> », enregistrement de la conférence du 20 juillet 2003 à La Chartreuse.\u003C/li>\u003Cli>« Toshio Hosokawa : Le shô », enregistrement de la conférence du 26 juillet 2003 à La Chartreuse : \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/x86d024_toshio-hosokawa-le-sho\">https://medias.ircam.fr/x86d024_toshio-hosokawa-le-sho\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/fr/xb74c06_toshio-hosokawa-de-la-musique-traditionn\">Toshio Hosokawa : De la musique traditionnelle japonaise à la musique occidentale\u003C/a> », enregistrement de la conférence du 13 juillet 2006 à l'Arsenal.\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/fr/x4684f7_toshio-hosokawa-discussion-anime-par-cla\">Toshio Hosokawa : Discussion animée par Claude Samuel, avec Toshio Hosokawa et Nguyen Dao\u003C/a> », enregistrement de la conférence du 15 juillet 2006 à l'Arsenal.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>(liens vérifiés en mars 2025\u003C/em>)\u003C/p>\n","","2021-10-07T00:00:00.000Z",{"getUrl":36},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/d7faee2c-d206-4b6c-9fe1-ed1dd9b69597-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20251009%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20251009T193704Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=8010744e4f8661ad25d45a822bbb672177f6f165600d502aefef0ff1a5b890ff","Schott Promotion / Christopher Peter","toshio-hosokawa",false,"COMPOSER",true,{"id":43,"slug":44,"title":45,"titleEn":46,"updateDate":47,"text":48,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":49,"publishingStartDate":47,"source":33,"authors":50,"copyrights":54,"translators":57},"38849eaf-1cd1-4cd8-9c2a-b70c199db14d","workcourse-toshio-hosokawa","Parcours de l'œuvre de Toshio Hosokawa","Survey of works by Toshio Hosokawa","2012-10-11T00:00:00.000Z","\u003Cp>Si l’œuvre de Toshio Hosokawa se caractérise, à l’instar de compositeurs japonais tels que \u003Ca href=\"/composer/yoritsune-matsudaira/biography\">Yoritsune Matsudaïra\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/toshiro-mayuzumi/biography\">Toshiro Mayuzumi\u003C/a> ou \u003Ca href=\"/composer/toru-takemitsu/biography\">Tōru Takemitsu\u003C/a>, par la dialectique entre Occident et Japon, sa particularité réside dans sa grande cohérence stylistique. Dans l’une de ses premières œuvres écrites pendant ses études en Allemagne, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/melodia\">Melodia\u003C/a>\u003C/i> (1979) pour accordéon, Hosokawa évoque la sonorité du \u003Cem>shêng\u003C/em> (orgue à bouche chinois) par un jeu comparable au rapport inspiration/expiration : partir d’un son \u003Cem>piano\u003C/em>, l’épaissir ensuite par l’accumulation d’autres sons en \u003Cem>crescendo\u003C/em>, et enfin revenir à l’état initial en \u003Cem>decrescendo\u003C/em>. Même si cette œuvre de jeunesse, entièrement basée sur ce geste quelque peu connoté aujourd’hui, est loin d’être représentative de l'ensemble de sa production, elle annonce clairement les points sur lesquels il travaillera par la suite : la musique extra-européenne (plus précisément, celle du Japon), mais aussi l’économie de moyens, le processus reposant sur un seul geste qui s’intensifie progressivement (densité sonore, conquête du registre ou gain de dynamique), la dilatation du temps ou la corporalité.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"matrice\">Matrice\u003C/h4>\n\u003Cp>Dans ses écrits, Hosokawa parle très souvent de la notion de matrice ou de corps maternel (\u003Cem>botai\u003C/em> en japonais). Il utilise celle-ci au sens très large, aussi bien pour illustrer sa pensée que pour élaborer un matériau musical concret. C’est notamment dans ses œuvres pour instruments occidentaux et \u003Cem>shô\u003C/em> (orgue à bouche employé dans le \u003Cem>gagaku\u003C/em>), telles que \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/utsurohi\">Utsurohi\u003C/a>\u003C/i> (1986), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/landscape-v\">Landscape V\u003C/a>\u003C/i> (1993) ou \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/utsurohi-nagi\">Utsurohi-Nagi\u003C/a>\u003C/i> (1995) que le concept de la matrice est particulièrement mis en valeur. Dans ces œuvres, le \u003Cem>shô\u003C/em> représente la matrice par deux aspects : premièrement, les accords joués par celui-ci constituent la structure harmonique de base à partir de laquelle l’œuvre se déploie ; deuxièmement, le fond sonore engendré par ces accords, donne naissance au mouvement assuré par les instruments occidentaux. Par exemple, dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/landscape-v\">Landscape V\u003C/a>\u003C/i>, le \u003Cem>shô\u003C/em>, qui joue, tout au long de l’œuvre, des agrégats de même nature (registre aigu, ambitus restreint, couleur marquée par le deuxième mode de \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Messiaen\u003C/a>), est d’abord en parfaite symbiose avec le quatuor à cordes qui imite le son de l’instrument traditionnel par un jeu en harmoniques, avant de s’en écarter peu à peu pour retrouver sa propre sonorité. Cette évocation du \u003Cem>shô\u003C/em> par les harmoniques des cordes rappelle évidemment l’œuvre de \u003Ca href=\"/composer/toru-takemitsu/biography\">Takemitsu\u003C/a> et, plus particulièrement, le quatuor à cordes portant le même titre, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/landscape\">Landscape\u003C/a>\u003C/i>, ou encore \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chiheisen-no-doria-dorian-horizon\">The Dorian Horizon\u003C/a>\u003C/i>, œuvre qu’admire profondément Hosokawa. Mais la comparaison s’avère trompeuse. \u003Ca href=\"/composer/toru-takemitsu/biography\">Takemitsu\u003C/a>, dont l’attrait pour la consonance ou la modalité est connu, s’intéresse à la sonorité des « clusters diatoniques \u003Csup>1\u003C/sup> » – selon l’expression de \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Messiaen\u003C/a> – joués par le \u003Cem>shô\u003C/em> dans le \u003Cem>gagaku\u003C/em> afin d’élaborer son propre système harmonique. Hosokawa, lui, montre davantage d’intérêt pour la façon dont évolue la relation entre le mouvement (notamment mélodique) déclenché par les vents (les \u003Cem>ryutekis\u003C/em> \u003Csup>2\u003C/sup>* *et les \u003Cem>hichirikis\u003C/em> \u003Csup>3\u003C/sup>) et le fond créé par les accords du \u003Cem>shô\u003C/em> et par leurs changements très espacés. Ayant une solide expérience de la composition pour orchestre de \u003Cem>gagaku\u003C/em> (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/tokyo-1985\">Tokyo 1985\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/new-seeds-of-contemplation\">New Seeds of Contemplation\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/garden-at-first-light\">Garden at First Light\u003C/a>\u003C/i>), Hosokawa remarque que ce rapport entre le premier plan et l’arrière-plan n’est pas figé, mais dynamisé par une interaction constamment renouvelée. Il intègre ainsi cette relation dans les œuvres citées plus haut et aussi dans d’autres pièces. C’est en particulier à la fin d’une œuvre que Hosokawa introduit fréquemment une très longue pédale (une simple note ou un accord) à laquelle des petits motifs sont superposés. De ce point de vue, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/sen-v\">Sen V\u003C/a>\u003C/i> (1991-1992), œuvre dans laquelle il a « essayé d’établir un lien entre l’accordéon et [sa] propre impression auditive du \u003Cem>shômyô\u003C/em> (chant bouddhiste) tibétain \u003Csup>4\u003C/sup> », est emblématique de ce geste conclusif, reposant ici entièrement sur le \u003Cem>mi\u003C/em> grave que « l’on entend en toile de fond tout au long du morceau \u003Csup>5\u003C/sup> ». Cette œuvre rappelle indéniablement l’univers musical de \u003Ca href=\"/composer/giacinto-scelsi/biography\">Scelsi\u003C/a> (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/konx-om-pax\">Konx-Om-Pax\u003C/a>\u003C/i>), connu aussi pour sa grande fascination pour l’Orient, même si la démarche d’Hosokawa est en général plus « modérée » que celle du compositeur italien qui peut parfois renier certaines composantes fondamentales de la musique occidentale comme l’harmonie, la mélodie ou le timbre.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"marges-silence-r-sonance\">Marges, silence, résonance\u003C/h4>\n\u003Cp>Cette relation entre le premier plan et l’arrière-plan constitue l’un des principaux axes de réflexion chez Hosokawa. Par exemple, dans des concertos tels que \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/landscape-iii\">Landscape III\u003C/a>\u003C/i> (1993) pour violon et orchestre, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-pour-violoncelle-et-orchestre-1\">Concerto pour violoncelle\u003C/a>\u003C/i> (1997) ou \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-pour-saxophone-et-orchestre\">Concerto pour saxophone\u003C/a>\u003C/i> (1998-1999), il assimile, d’une manière très imagée et empreinte d’une dimension spirituelle, le rapport soliste/orchestre à celui entre l’humain (premier plan) et le monde ou le cosmos (fond). Ce lien tissé entre l’individu et la nature renvoie encore une fois à Takemitsu qui concevait l’orchestre comme un jardin japonais et le soliste comme un promeneur (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/arc-i\">Arc\u003C/a>\u003C/i>, 1963-1976), même si Hosokawa se focalise davantage sur l’évolution de l’interaction entre soliste et orchestre.\u003C/p>\n\u003Cp>Hosokawa considère en outre l’importance du fond ou de la marge comme l’une des caractéristiques fondamentales de l’esthétique japonaise. Par exemple, il remarque qu’un calligraphe estime l’espace vide aussi important que les lignes tracées : son travail consiste d’abord à définir un point de repère dans l’espace, à partir duquel il trace mentalement des lignes, et c’est seulement dans la phase finale qu’il met réellement le pinceau sur le papier. Hosokawa voit un rapport similaire à celui entre ligne et espace vide dans la musique traditionnelle japonaise – par exemple dans le théâtre \u003Cem>nô\u003C/em> où le percussionniste a besoin, pour émettre un son, de ce temps de silence ou de préparation que les Japonais appellent \u003Cem>ma\u003C/em>. Dans la première œuvre du cycle \u003Cem>Sen\u003C/em> (« ligne » en japonais) qui en comprend sept (1984-1995), on trouve un type de notation particulièrement représentatif de cette pensée : des liaisons qui commencent sur le silence et se terminent sur la note. C’est dans ce sens-là que Hosokawa considère le silence non seulement comme l’arrière-plan mais aussi comme la matrice, car le son naît du silence. La temporalité si particulière du \u003Cem>nô\u003C/em>, résultant de la relation entre action (premier plan) et silence (arrière-plan), fascine profondément Hosokawa, ce qui l’amène à intégrer la « structure temporelle verticale de la musique \u003Cem>nô\u003C/em> \u003Csup>6\u003C/sup> » dans le cycle \u003Cem>Vertical Time Study I\u003C/em> à \u003Cem>III\u003C/em> (1992-1994). Par verticalité, il entend un son dont l’énergie se déploie dans l’instant même, donc verticalement, ce qui engendre une mutation du « temps horizontal conventionnel \u003Csup>7\u003C/sup> ». Bien que cette conception puisse se traduire schématiquement par l’opposition point/ligne ou attaque/résonance, cette quête de l’énergie sonore suivie d’une tension extrême ne peut nullement se définir seulement par ces schémas ordinaires. Poussé par cette préoccupation, Hosokawa précise aux musiciens « \u003Cem>without any action\u003C/em> » pendant les silences. Dans ces œuvres, il ne néglige pas non plus la valeur de la résonance, en attribuant souvent au piano le rôle de résonateur.\u003C/p>\n\u003Cp>Le travail sur la résonance constitue en effet une autre des caractéristiques majeures du compositeur japonais. Dans des œuvres telles que \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ferne-landschaft-ii\">Ferne-Landschaft II\u003C/a>\u003C/i> (1996) ou \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/temple-bells-voice\">Temple Bells Voice\u003C/a>\u003C/i>* *(2001), Hosokawa évoque la sonorité des cloches des temples bouddhistes qui sont employées avec de longs intervalles entre chaque son, ce qui nous incite à concentrer notre écoute sur l’évolution infime du son. Toutefois, à l’opposé de Tristan Murail ou de \u003Ca href=\"/composer/toshiro-mayuzumi/biography\">Toshiro Mayuzumi\u003C/a> qui imitent un son de cloche en s’appuyant sur une analyse spectrale du son (respectivement dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gondwana\">Gondwana\u003C/a>\u003C/i> et \u003Cem>Nirvana Symphony\u003C/em>), Hosokawa adopte une démarche plus intuitive, ce qui le rapproche davantage du \u003Ca href=\"/composer/toru-takemitsu/biography\">Takemitsu\u003C/a> de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/solitude-sonore\">Solitude sonore\u003C/a>\u003C/i>. L’attention qu’il porte à la résonance l’amène par ailleurs à se servir très souvent des \u003Cem>fûrin\u003C/em> (clochettes éoliennes japonaises) dans ses œuvres orchestrales récentes (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/circulating-ocean\">Circulating Ocean\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/woven-dreams\">Woven Dreams\u003C/a>\u003C/i>,\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-pour-cor-moment-of-blossoming\">Concerto pour cor – Moment of Blossoming\u003C/a>\u003C/i>). L’emploi de ces clochettes, jouées systématiquement en même temps que le souffle des vents, dans un temps dilaté, manifestent sa volonté de rester proche de l’esthétique de son pays. Ainsi en va-t-il de l’usage d’un grand nombre de modes de jeu dans son œuvre (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/sen-i\">Sen I\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/vertical-song-i\">Vertical Song I\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/silent-flowers\">Silent Flowers\u003C/a>\u003C/i>). Bien que l’influence d’un compositeur comme \u003Ca href=\"/composer/helmut-lachenmann/biography\">Lachenmann\u003C/a>, qu’admire profondément Hosokawa, ne soit pas négligeable ici, c’est encore de l’esthétique japonaise – selon laquelle le bruit fait partie intégrante de l’expression artistique, comme dans le jeu du \u003Cem>shakuhachi\u003C/em> – qu’il s’inspire le plus.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"vers-l-op-ra\">Vers l’opéra\u003C/h4>\n\u003Cp>Toutes ces recherches montrent que Hosokawa se situe dans la lignée des compositeurs japonais (et asiatiques plus généralement), qui ont élaboré leur langage musical en s’appuyant sur la dialectique entre Occident et Orient, tels que Fumio Hayasaka, \u003Ca href=\"/composer/yoritsune-matsudaira/biography\">Yoritsune Matsudaïra\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/toshiro-mayuzumi/biography\">Mayuzumi\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/toru-takemitsu/biography\">Takemitsu\u003C/a> et bien entendu son maître \u003Ca href=\"/composer/isang-yun/biography\">Isang Yun\u003C/a>. L’influence de \u003Ca href=\"/composer/toru-takemitsu/biography\">Takemitsu\u003C/a>, cité déjà à plusieurs reprises, est particulièrement manifeste, allant de la spéculation générale (rapport entre Occident et Orient, réflexion sur la musique traditionnelle japonaise, conceptions sonore et temporelle) au traitement sonore concret (notamment l’orchestration). La particularité d’Hosokawa réside toutefois dans sa volonté de réunir tous ces éléments musicaux ou para-musicaux parfois très hétérogènes à travers le concept de la matrice ou le rapport entre premier plan et arrière-plan. L’œuvre résultant de ces préoccupations qui tendent à favoriser le contraste dans le geste musical, revêt un caractère hautement dramatique, ce qui explique l’intérêt d’Hosokawa pour l’opéra.\u003C/p>\n\u003Cp>Avant d’écrire son premier opéra \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/vision-of-lear\">Vision of Lear\u003C/a>\u003C/i> (1997-1998), il entame le grand cycle \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/voiceless-voice-in-hiroshima\">Voiceless Voice in Hiroshima\u003C/a>\u003C/i> (1989-2001) composé de cinq mouvements. Originaire de cette ville malheureusement célèbre, Hosokawa dessine ici une grande fresque dépassant le cadre historique pour s’interroger sur un thème récurrent chez lui : la relation entre l’homme et la nature. Le troisième mouvement \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/winter-voice\">Winter Voice\u003C/a>\u003C/i> constitue l’un des moments les plus intenses : après avoir illustré, de manière grandiose, la catastrophe avec les trois récitants, les voix solistes, le chœur, l’orchestre et la bande dans le deuxième mouvement \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/death-and-resurrection\">Death and Resurrection\u003C/a>\u003C/i>, Hosokawa traduit, à partir du poème de Paul Celan \u003Cem>Heimkehr\u003C/em>, « les sentiments humains totalement refroidis \u003Csup>8\u003C/sup> » par cette catastrophe et aussi par la destruction de la nature provoquée par la croissance économique qui a suivi la guerre, en introduisant divers bruits aussi bien dans l’orchestre que dans le chœur « en tant qu’expression de froid \u003Csup>9\u003C/sup> », qui « ne se transforment que plus tard en chant \u003Csup>10\u003C/sup> ». On retrouve la même force dramatique dans une œuvre plus récente, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/sternlose-nacht-requiem-fur-jahreszeiten\">Sternlose Nacht – Requiem für Jahreszeiten\u003C/a>\u003C/i> (2010), qui aborde à nouveau le thème de Hiroshima mais aussi celui de Dresde, ville bombardée et détruite pendant la guerre. Élaborées à partir d’un thème précis comme dans la musique à programme, ces deux pièces renferment aussi un caractère imagé que l’on retrouve dans différentes œuvres aux titres évocateurs : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/cloudscape\">Cloudscape\u003C/a>\u003C/i> (2000), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/autumn-wind\">Autumn Wind\u003C/a>\u003C/i> (2011) ou \u003Cem>Landscape\u003C/em> (1992-1994), cycle composé de six pièces dans lequel Hosokawa peint « des paysages – imaginaires – avec des sons, avec des lignes de sons, un peu comme la peinture de paysage \u003Csup>11\u003C/sup> ». C’est précisément dans l’opéra qu’il approfondira ces caractères dramatique et imagé.\u003C/p>\n\u003Cp>Pour son deuxième opéra, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/hanjo\">Hanjo\u003C/a>\u003C/i> (2003-2004), adapté du dernier des \u003Cem>Cinq Nôs modernes\u003C/em> écrits par Yukio Mishima, l’objectif d’Hosokawa consiste à renouveler le \u003Cem>nô\u003C/em> traditionnel, comme avait justement essayé de le faire l’auteur du \u003Cem>Pavillon d’or\u003C/em>. Dans ces œuvres, il parvient à créer une grande tension dramatique analogue à celle du théâtre traditionnel japonais par des moyens économes mais efficaces : seulement trois personnages, un tempo lent et la présence de nombreuses pédales qui confèrent à l’ensemble de l’œuvre une dimension monochrome, et enfin un usage très fréquent des mêmes motifs mélodiques et du deuxième mode de \u003Ca href=\"/composer/olivier-messiaen/biography\">Messiaen\u003C/a> qui tendent à créer un univers obsessionnel. Pour \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/hanjo\">Hanjo\u003C/a>\u003C/i> ainsi que pour son plus récent opéra, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/matsukaze\">Matsukaze\u003C/a>\u003C/i> (2010), d’après le \u003Cem>nô\u003C/em> traditionnel écrit par Zeami, Hosokawa collabore avec des chorégraphes (Anne Teresa de Keersmaeker et Sasha Waltz) plutôt qu’avec des metteurs en scène, car il attache une grande importance à l’idée de corporalité, qui est évidemment liée à la notion de matrice. D’après lui, le mouvement corporel est très peu travaillé par rapport au chant dans l’opéra occidental, ce qui provoque souvent un certain déséquilibre, contrairement au \u003Cem>nô\u003C/em> où l’unité entre mouvement, chant et musique est parfaitement maîtrisée. De même, il reproche en général aux musiciens de ne s’intéresser qu’au son, et pas suffisamment à la façon dont le corps produit le son. Si Hosokawa est peu attiré par les nouvelles technologies, c’est parce qu’il trouve le son émis par les haut-parleurs totalement détaché de la corporalité, ce qui engendre, d’après lui, un son homogène sans aucune personnalité.\u003C/p>\n\u003Ccenter>*****\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>L’œuvre d’Hosokawa est marquée par un caractère profondément japonais, mais aussi cosmopolite. Sa biographie en témoigne : apprentissage de la technique occidentale, découverte du \u003Cem>gagaku\u003C/em> à Berlin, séjours fréquents en Occident en parallèle avec l’organisation des festivals d’Akiyoshidai (1989-1998) ou de Takefu (1994-), au cours desquels il présente les œuvres de compositeurs occidentaux actuels parfois peu connus dans l’archipel, tout en favorisant le dialogue entre ces derniers et les musiciens japonais.\u003C/p>\n\u003Cp>Aussi, bien que son œuvre s’inspire de l’esthétique et de la culture orientales, elle montre une grande maîtrise des paradigmes musicaux occidentaux. Par exemple, Hosokawa a approfondi sa connaissance du dodécaphonisme et du sérialisme pendant ses études avec \u003Ca href=\"/composer/isang-yun/biography\">Isang Yun\u003C/a>, même s’il s’en est détaché plus tard en élaborant le principe de la matrice qui tend davantage vers la polarisation. Il n’en reste pas moins que son œuvre garde des traces de ces techniques. Au début de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/landscape-i\">Landscape I\u003C/a>\u003C/i> (1992) pour quatuor à cordes, composé de dix « paysages » enchaînés, chaque section se déploie selon le principe du total chromatisme qui disparaîtra progressivement pour atteindre la polarisation sur \u003Cem>mib\u003C/em> à la neuvième section. Si le quatuor à cordes représente à la fois la grande tradition occidentale et un champ d’expérimentation extraordinaire pour les compositeurs, cette œuvre d’une grande virtuosité, qui témoigne aussi bien de la connaissance très poussée d’Hosokawa de l’écriture et de l’histoire de cette formation instrumentale que de sa volonté d’y intégrer les caractéristiques du \u003Cem>nô\u003C/em> (temporalité, contraste entre action et silence), illustre précisément cette dualité qui est à la base de la conception musicale du compositeur.\u003C/p>\n\u003Chr>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>Olivier Messiaen, \u003Cem>Traité de rythme, de couleur, et d’ornithologie\u003C/em>, tome V (volume 2), Paris, Leduc, 2000, p. 494.\u003C/li>\u003Cli>Flûtes traversières.\u003C/li>\u003Cli>Instruments à vent à anche double proches du hautbois.\u003C/li>\u003Cli>Toshio Hosokawa, dans le livret du CD \u003Cem>Toshio Hosokawa\u003C/em>, Kammerorchester Diagonal (III), Michael Riessler, clar. (I), Werner Taube, vlc (I), Yukiko Sugawara-Lachenmann, pno (I, V), Stefan Hussong, acc. (II, III, IV), Chosei Komatsu, dir. (III), Julius Berger, vlc (III), Asayo Urushihara, vln (V), Col Legno, 1998, p. 16.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Toshio Hosokawa, dans le livret du CD \u003Cem>Voiceless voice in Hiroshima\u003C/em>, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise (I-V), Chœur de la Radio bavaroise (II-V), Sylvain Cambreling, dir. (I-V), Tim Schwarzmaier, voix (II), Theresa Kohlhäufl, voix (II), August Zirner, voix (II), Nathalie Stutzmann, a. (IV), Col Legno, 2002, p. 21.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Ibid.\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Toshio Hosokawa, dans le livret du CD \u003Cem>Landscape I, II, V/Frangments II/Vertical Time Study\u003C/em>, Arditti string quartet (I, II, IV, V), Pierre-Yves Artaud, fl. alto (II), Irvine Arditti, vln (III), Ichiro Nodaira, pno (IV), Mayumi Miyata, \u003Cem>shô\u003C/em> (V), Montaigne Auvidis, 2002, p. 6.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[51],{"firstName":52,"lastName":53},"Wataru","Miyakawa",[55],{"name":56},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",59],{"$si18n:cached-locale-configs":60,"$si18n:resolved-locale":65,"$snuxt-seo-utils:routeRules":66,"$ssite-config":67},{"fr":61,"en":63},{"fallbacks":62,"cacheable":41},[],{"fallbacks":64,"cacheable":41},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":68,"currentLocale":72,"defaultLocale":73,"description":74,"env":75,"name":76,"url":77},{"name":69,"env":70,"url":71,"description":69,"defaultLocale":71,"currentLocale":71},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",80],{"/workcourse/toshio-hosokawa":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/toshio-hosokawa/workcourse"]