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Composed by Mathieu Bonilla , concert on July 2, 2022
Lors de la composition, s’est imposé le souvenir d’une photo de l’installation La mort de James Lee Byars. Dans cette œuvre, des feuilles d’or tapissent les murs, le plafond et le sol d’une pièce dans laquelle une boîte large et grande comme un homme est placée au sol. L’artiste utilisa cet espace en tant que lieu de performance. Se sachant atteint de maladie, il se vêtait d’habits dorés et simulait sa propre disparition.
La couleur de l’appareillage percussif composé de cencerros, de crotales et d’une timbale, ainsi que la recherche sur les prolongations possibles entre des sons électroniques et des sons métalliques teintés d’impuretés furent déterminants dans cette analogie. Cette référence ne fut pas première mais elle accompagna le travail et l’imaginaire de la matière sonore : composition de murs sonores vivants et vibratiles autour d’un centre alternant mouvements et paralysie.
Mathieu Bonilla
« Je me souviens avec beaucoup d’émotion de la surprise que j’ai ressentie la première fois que j’ai porté des lunettes: plus rien ne me semblait pareil. J’ai passé les premières années de ma vie sans savoir que j’étais myope. Les contours
July 2, 2022 04 min
J’ai composé Liquid Crystal, pour clarinette et électronique, en 2000. La version originale nécessitait l’utilisation de deux ordinateurs, et j’intervenais seule pour l’exécution technique ; autant dire que chaque performance était un défi.
July 2, 2022 10 min
« Le vent d’hiver dit Kogarashi (celui qui sèche les arbres) est la bise dont le souffle emporte les dernières feuilles. Exemple parfait d’une violence extrême, il n’a pourtant ni forme ni couleur, n’étant visible que par ce qu’il produit *
July 2, 2022 08 min
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