2 flutes, 2 oboes, 2 clarinets, 2 bassoons, 2 horns, 2 trumpets, 2 trombones, percussionist, strings
« Jeux Invisibles » est un concerto pour hautbois, orchestre et électronique, structuré en quatre mouvements. En imaginant l’intégration de l'électronique aux instruments acoustiques de l'orchestre, j’ai développé l'idée de « deepfakes auditifs », un son électronique reproduisant fidèlement une source acoustique, la prolongeant dans le temps. L'idée de l'électronique invisible est au cœur de cette pièce. Chaque mouvement porte le nom d'une matière invisible.
« Air », le premier mouvement, est le plus vivant, mélodique et transparent. L'électronique est encore cachée derrière le rideau, prête à apparaître au premier plan. « Glass », tout aussi mélodique, regorge de textures cristallines explosives. L'électronique transforme les pizzicatos des cordes en accords pulsés des bois. « Water », malléable et changeant, véritablement élastique, et à la texture imprévisible. Le dernier mouvement, « Plastic », élargit les matériaux en arrière-plan du premier mouvement et explose à la fin, après une cadenze climatique du hautbois, vers l'infini.
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