Federico Garcia Lorca, Llanto por Ignacio Sánchez Mejías.
flute (also piccolo), oboe, 2 clarinets, bassoon, 2 horns, trumpet, timpani, 3 percussionists, harpsichord, 6 violins, 6 second violins, 4 violas, 4 cellos, 2 double basses
France, Paris, Sorbonne, amphithéâtre Richelieu
Bernard Cottret : baryton, Maurice Molho : récitant, l'Orchestre des Cadets du Conservatoire, direction : Georges Delerue.
Cette œuvre qui donna le coup d'envoi décisif à la carrière du compositeur, est, en quelque sorte, la réponse aux « signes » que lui envoyait le destin, depuis sa rencontre avec Argentinita, dédicataire du poème de Lorca. Dans cette oeuvre très ibérique, tout en puisant franchement aux sources populaires, comme en payant sa dette envers Manuel de Falla, il trouvait, à travers la forme du texte de Lorca, qui commandait impérieusement sa musique, le principe d'organisation qui allait régir toutes ses oeuvres futures, conçues davantage comme un poème dont les strophes se succèdent librement, que comme des structures faisant appel au développement thématique ou à quelque combinaison d'ordre purement spéculatif.
Le Llanto que Pierre Barthélémy sous-titre « Liturgie du Taureau », est un poème tragique, un rituel de la mort, « frère moderne du Plantis médiéval » (Roger Laccassagne), mené de bout en bout par le récitant et le chanteur (dédoublement du même personnage) auquel fait écho le chœur des voix féminines à l'unisson.
I. La cogida y la muerte (la blessure et la mort) ; II. La sangre derramada (le sang répandu) ; III. Cuerpo presente (corps gisant) ; IV. Alma ausente (âme absente).
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