oboe, trumpet, percussionist [1 ou 2], organ
France, Avignon, Festival, église Saint-Agricol
Isabel Garcisanz : soprano, Nicole Oxombre : mezzo, l'Ensemble vocal de Provence, direction : Christine Prost, ensemble instrumental, direction : Daniel Chabrun.
Commandée par France-Culture pour le XXXIe Festival d'Avignon, cette Messe est la seule œuvre « officiellement » religieuse de Maurice Ohana, dans la mesure où elle est pensée comme le support sonore d'une célébration liturgique. Elle pose, après l'Office des Oracles, le problème de la communication avec le public et de sa participation à une musique qui n'est pas représentation mais partage. Elle répond à la nécessité d'être à la portée d'exécutants amateurs. L'écriture est donc sans complexités majeures de solfège ni de contrepoint, mais l'interprétation réclame un son et un style vocal rendus à leur nature au-delà des échelles tempérées et des timbres cultivés. « Archétype par excellence, le texte sacré créé à travers les âges par des hommes inspirés, ajoute à son évidente spiritualité une valeur phonétique dont les pouvoirs et le mystère appellent la vocalise, la psalmodie, l'antiphonie et le répons comme un support spontané, partagé entre la liberté et la rigueur » (Maurice Ohana)
La Messe de Maurice Ohana existe en deux versions, assez proches l'une de l'autre :
Pour l'exécution au concert
Pour la célébration liturgique
I. Entrée ; II. Prélude ; III. Kyrie ; IV. Gloria ; V. Epître (célébration liturgique uniquement) ; VI. Alleluia ; VII. Psaume (célébration liturgique uniquement) ; VIII. Trope ; IX. Sanctus ; X. Agnus Dei (dans la célébration liturgique, le Trope est donné après la communion, suivi d’une reprise vocalisée de l’Agnus Dei).
This entry is encyclopaedic in nature and does not reflect the collections of the Ircam media library. Please refer to the "scores" entries.
Do you notice a mistake?