Dans les deux œuvres Nodus 1 et Nodus 2, il s’agit du développement de situations instrumentales qui obéissent à un certain prédéterminisme de ses caractéristiques de tempo, de vitesse, de champ des registres et des densités. Pour cela, dans les deux œuvres, une suite de tempi, du plus rapide au plus lent donne le cadre de ces actions.
La densité n’est pourtant pas directionnelle, comme si elle obéissait à cette trame de tempo. Elle varie en fonction de décisions locales, et c’est ce type de développement que j’appelle « nœud », tout comme un nœud ne devient clair qu’une fois dénoué ; tant qu’il reste construit, il est toujours un peu mystérieux. Les deux œuvres sont relativement virtuoses, non seulement instrumentalement, mais en ce qui concerne cette forme soutenue par une tension quasi permanente.