Samuel Beckett
France, Avignon, festival
Phillis Bryn-Julson : soprano, mise en scène : Bernard Sobel, Heinz Holliger et Thomas Kessler : régie son, Titina Maselli : décors.
Qui parle dans la pièce de Samuel Beckett Pas moi ? Ceux qui ont vu les représentations du théâtre d'Orsay ou celles du Royal Court Theatre à Londres savent qu'il n'y avait personne sur scène. Seule une bouche dans un trou d'ombre et les voix inoubliables de Madeleine Renaud et de Billie Whitelaw.
Dans l'œuvre de Heinz Holliger (qui fut réalisée scéniquement par Bernard Sobel au Festival d'Avignon 1980), la chanteuse, une soprano, n'est pas dissimulée ; néanmoins, elle ne joue pas, elle dialogue avec sa propre voix enregistrée et transformée par les techniques de l'électroacoustique. Cet enregistrement seize pistes, diffusé sous forme d'une bande quatre pistes, double puis multiplie la voix d'Anne Pemberton-Johnson. Le matériau ainsi obtenu, traité sous forme canonique, interprète et commente musicalement certains mots plus particulièrement mis en relief, enchaînement de mots, effort pour donner naissance à une histoire, à un personnage, mais aussi échec à dire, à tout dire, en tout cas à dire la vie autrement qu'en passant.
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