3 flutes (also piccolo), 2 oboes, English horn, 2 clarinets, bass clarinet, 2 bassoons, contrabassoon, 4 horns, 3 trumpets, 3 trombones, timpani, strings
Tapiola op. 112 est considéré comme la dernière œuvre d’importance pour orchestre que Jean Sibelius soit parvenu à terminer (et à publier). Le titre fait référence à Tapio, divinité de la forêt dans la mythologie finnoise. Cet esprit animiste, qui a l’apparence d’un homme-vert, avec une barbe de lichen et des sourcils de mousse, est traditionnellement convoqué par les chasseurs avant la chasse. Il apparaît aussi, ainsi que son épouse Mielikki, dans le Kalevala, grande épopée nationale finlandaise.
Sa maison d’Ainola, dans les environs de Järvenpää au sud de la Finlande, étant isolée au beau milieu de la forêt, Sibelius devinait sans doute l’esprit de Tapio dans les denses futaies de pins qui l’entouraient...
Lorsque son éditeur lui demanda de clarifier l’argument de cette œuvre programmatique, Sibelius lui envoya le quatrain suivant :
Elles s’étalent amplement, les sombres forêts du Nord, Anciennes, mystérieuses, grosses de rêves sauvages ; Au milieu d’elles habite le puissant Dieu de la Forêt, Et les lutins des bois dans l’ombre tissent de magiques secrets.
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