clarinet, cello, piano
Armand Angster.
Dans un contact à trois, un instrument peut en entraîner un autre. C'est à dire faire un proposition qui sera suivie par l'autre. Mais il peut aussi rester sans écho, sans réponse. Parfois, la réponse peut venir avec un certain retard, comme si elle avait du mûrir entre-temps. Une situation peut être complètement « harmonieuse », c'est à dire que toutes les voix parlent de la même façon même si elles ne s'expriment pas de manière rigoureusement identique. Dans cet éventail de situation, j'ai cependant privilégié le court-circuit, lorsque le discours développe une idée provoquée par une autre mais dans une situation assez insoupçonnée. Ainsi la fin de l'œuvre se clôt sur une longue phrase très tendue de la clarinette, qui prend son appui sur des accords de piano. Le violoncelle s'est tu depuis un certain moment. Cette volontaire indépendance dans le comportement des trois instruments m'a été simplement suggérée par le caractère hétérogène de leur nature respective.
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