4 dancers
France, Besançon, Festival international de musique
Philippe Fénelon : conception, vidéos, images, direction artistique, Charlotte Erlih : assistante, coordination, régie, Mine Vergès : costumes, Rémi Nicolas : lumières, Suy Nhek : montage vidéos, Véronica Endo, Chloé Favriau, Sylvain Groud, Richild Springer : danseurs, Georges Denoix : violoncelle, Éric Génovèse, de la Comédie Française : récitant, Ensemble vocal Contraste, direction : Brigitte Rose, production : Festival de Besançon et Zabak Productions.
Rêver à une cité idéale, c’est d’abord organiser une société qui pourrait permettre de développer des relations extra-ordinaires entre les êtres. La vision rationalisée de l’imagination nous éloignerait ainsi d’un univers trop matérialiste. Mais pour lutter contre les événements et trouver des solutions appropriées à nos projets, il faut contredire l’omnipuissance du monde industriel et scientifique, savoir les contourner. Combat entre la mémoire et la géométrie de l’âme, cet échange utopiste pourrait susciter des angles de lecture et des réflexions sur l’histoire, l’art, la politique ou la religion, et proposer une aventure à partager pour vivre ensemble un moment privilégié.
Par des tableaux vivants qui délivrent une grande liberté d’action, d’amour et de création, un mode de communication s’élabore à partir de la modulation des gestes, de la musique, du chant et des signes. Le discours et ses transformations suggèrent des glissements d’images. Les variations de l’espace démontent les machines de l’inconscient et envahissent progressivement le champ d’action. La transparence des éléments lumineux et leurs détails transposent les formes, accompagnent le passage d’un épisode à un autre. Transmutation des correspondances, ces images vivantes, déviées de leur trajectoire, nous proposent le récit imaginaire d’une cité heureuse.
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