Sur scène, il y a 4 « îles » de percussions, dont une, derrière, au milieu de l’ensemble. Celle-ci est composée d’instruments plus traditionnels et d’une grande plaque tonnerre. Les 3 autres se trouvent devant. L’île au milieu est principalement composée d’un bac à eau (aquarium) et c’est là que la pièce débute. Celle à droite (vu depuis le public), est composée d’une grosse caisse ainsi que de petits objets posés dessus. Enfin, « l’île » à gauche, est composée principalement d’une timbale, d’un nicophone, de boobams et de divers objets.
Il y a donc une idée de plusieurs espaces, de sources sonores géographiquement éloignées. Cette idée est amplifiée par l’emploi de l’électronique. Plusieurs « transducteurs » sont employés et certains instruments, certains sons électroniques, sont diffusés dans des instruments de ces « îles ».
Au début de chaque partie, les sons et l’électronique sont d’abord diffusés, de fait, « localement ». À savoir, les sons viennent des instruments de percussion sur scène. Ensuite, à chaque fois, l’image sonore s’agrandit peu à peu, soit par l’entrée de l’ensemble, soit par la diffusion de l’électronique dans la salle (ou les deux). De cette manière, le public se retrouve à des moments « dans le son ». À la fin de la pièce, tout revient sur scène et il ne reste que des « poussières de sons ».
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