France, Paris, Palais des Arts.
Après l’utilisation de différentes formes d’écritures, laissant apparaître la notion de “nature” sonore à travers les sons de toute source (cf. : De Natura Sonorum), il reste le monde si généreux de ce que je nommerais : les bruits “artificiels” (dus aux activités humaines), et les bruits “naturels”. Les bruits sont les indices d’une vie présente, proche ou lointaine, dans l’espace ou dans le temps. Les sons naturels conservent néanmoins un pouvoir qui nous atteint à d’autres degrés. Leur vie révèle une force, une dynamique énergétique qui nous échappe, mais que nous tentons, par le biais de l’écoute interne, d’exorciser. Leur captation amplifie notre pouvoir d’approcher la logique du déroulement de leur existence. À l’écoute de la matière sonore, par interprétations et expressions, nous métamorphosons le dedans en dehors. « Cette dernière notion de métamorphose, est l’un des principes qui conduit le déroulement de cette suite : les métamorphoses entre les sons reflètent des changements : passages fluide-solide (eau/glace/feu) ; ou des mouvements : flux/reflux/vague, inspiration/expiration ; ou encore des passages intérieur-extérieur (porte/individu/foule). Ainsi l’objet perçu n’est-il pas tout à fait celui que nous aurions souhaité qu’il fût. Notre musique nous rapproche des uns dans le même temps qu’elle nous éloigne des autres : à chacun son dedans.
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