poèmes en italien de Philippe Fénelon
contrebasse (aussi voix parlée)
Italie, Rome, festival Animato 1991
Joëlle Léandre : voix et contrebasse.
C’est à partir de la déambulation nocturne dans une ville du nord de l’Italie que se trouve l’origine de ces trois pièces. Trois poèmes sur l’attente, l’absence, le « non lieu », l’errance.
Dans la première pièce, la contrebasse utilise principalement un effet de courts glissandos qui prépare le discours fragmenté de la voix. De grandes phrases dans l’aigu de l’instrument alternent avec les mots hachés ou suspendus qui montrent l’incapacité de la voix à pouvoir s’exprimer.
Dans la deuxième pièce, la contrebasse joue sur l’instabilité des hauteurs. L’accentuation, particulièrement exacerbée et même réaliste (par exemple vers le milieu de la pièce où l’instrumentsite joue « fff, arraché, col legno » avec l’archet et frappe en même temps les cordes avec la main gauche), entraîne une progression dans le climat de l’œuvre dont le point culminant aboutit à une grande phrase lyrique d’une très grande intensité dramatique.
La troisième pièce est une mélodie très simple qui se déroule en petites courbes sur des tenues de la contrebasse. Le temps est étiré sur une polyphonie minimale (un duo) qui se perd peu à peu dans le grave des deux instruments puis dans le silence. Cette page trouve une source lointaine d’inspiration dans A flower de John Cage.
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
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