2 pianos
France, Festival d'Aix-en-Provence
Geneviève Joy, Jacqueline Robin : pianos.
On trouve la terminaison « ngô » dans un certain nombre de mots désignant des danses d'origine africaine, parfois aussi dans les noms d'instruments accompagnant ces danses. Tels sont, dans l'art populaire andalou, le Tango, le Zorongo, le Fandango, de même que le Bongo, instrument souvent utilisé dans notre percussion. Ce vocable « ngô » semble, en outre, caractériser des danses incantatoires venues d'anciennes cérémonies tribales.
Maurice Ohana.
De ces deux sources, Maurice Ohana a tiré le titre de cet ouvrage, qui fait appel aux résonances du piano à trois pédales et met en jeu une gamme de timbres allant des masses sonores indistinctes - qui peuvent évoquer les battements sourds du tambour - aux cordes percutées directement, et aux sonorités évoquant la percussion d'orchestre. Violente, colorée, démonique, cette partition établit entre les deux pianos un jeu mobile de contrepoints, de répliques, de complémentarité ou de simultanéité, laissant parfois une relative liberté aux exécutants, dans l'esprit de l'improvisation contrôlée dont usent les musiques traditionnelles auxquelles l'ouvrage se réfère. L'écriture « horizontale » trouve ici son plein épanouissement.
Christine Prost, catalogue raisonné de l'œuvre de Maurice Ohana, Revue Musicale, Editions Richard-Masse.
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