3 flutes, 3 oboes, 4 clarinets, 3 bassoons (also contrabassoon), 4 horns, 3 trumpets, 2 trombones, tuba, timpani, 5 percussionists
Paris, Opéra Garnier
l'Orchestre de l'Opéra National de Paris, direction : David Coleman, Lionel Hoche : chorégraphie, Anne-Marie Pécheur : décors et costumes, Rémi Nicolas : lumières.
Description du combat entre la mémoire et la géométrie de l’âme. Un homme regarde et vit le spectacle d’un monde en action, perçoit l’échange entre sa voix, son corps et ceux venant du dehors et du dedans. Son langage et ses gestes, peu à peu dépersonalisés, donnent lieu à une mutation. Dans des volumes éclatés ou flamboyants, son discours se compose de cris, de chants ou de psalmodies parfois improvisés. Cette dérive raconte son histoire et ses transformations.
Métamorphose, glissement des textes, des musiques, des voix, des gestes, des signes… Le travail d’Anne-Marie Pécheur montre la transparence des éléments, amplifie leurs détails, transpose des formes anthropomorphiques, accompagne chaque événement dans le passage d’un lieu à un autre. Incidences vivantes et spirituelles, les images sont violentes et spectaculaires puis déviées de leur trajectoire. Matières étrangères à elles-mêmes, leur paroxysme entraîne la perforation d’une matière à l’autre, génère et démonte les machines de l’inconscient. L’identité des couleurs dépasse les formes qui se dédoublent. Métamorphose, transmutation, géométrie des correspondances : l’espace démesuré est progressivement envahi par la mémoire.
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