2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones, 2 percussionnistes
Portugal, Coïmbra, Festival internacional de Música de Coimbra, Teatro Academico
Anne Kaasa : piano, Orchestre de la Fundação Calouste Gulbenkian, direction : José Ramon Encinar.
« Le mouvement logique ne supporte ni arrêt, ni point d’équilibre, ne tolère plus de forme, dissout tout contenu, organise le règne froid, semblable à un rêve, de l’abstraction. » Cette phrase de Maurice Blanchot (in Le livre à venir), mise en exergue de la partition, constitue le point de départ de la construction de ce concerto en deux mouvements. Avec une géométrie de la dialectique et dans une forme libre, Par le lointain et Traduire l’éclaircie, présentent deux points de vue différents du même discours. La variété dans la transformation du matériau et des courbes provoque un foisonnement de la syntaxe, un écartèlement des effets dans la combinaison des lignes d’échanges et des gestes de permutations entre le soliste et l’orchestre. Ainsi, à la dynamique horizontale des phrases du soliste, la verticalité de l’orchestre structure et articule le parcours logique de l’abstraction, dont parle Blanchot. Il révèle un univers sans contraintes, un monde raisonné, ainsi illimité.
Cette fiche œuvre a valeur encyclopédique, elle ne reflète pas les collections de la médiathèque de l'Ircam. Veuillez vous référer aux fiches "partitions".
Vous constatez une erreur ?
1, place Igor-Stravinsky
75004 Paris
+33 1 44 78 48 43
Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h
Fermé le samedi et le dimanche
Hôtel de Ville, Rambuteau, Châtelet, Les Halles
Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique
Copyright © 2022 Ircam. All rights reserved.