percussion [augmentée], violon, violon II, alto, violoncelle
Dans les catalogues d’édition de ces trente dernières années, rares sont les œuvres en quintette, alliant percussion et quatuor à cordes.
C’est que les questions soulevées par ce dispositif sont nombreuses, tenant aussi bien à la nature du projet qu’au type de structuration formelle qu’il induit et qui s’y rattache, et au choix des diverses stratégies d’écriture à mettre en oeuvre.
Le quatuor à cordes est un dispositif instrumental à la fois « culturel » et « symbolique », vis-à-vis duquel chacun peut immédiatement se situer.
En regard, la percussion peut alors apparaître comme un « monoèdre », un monde inversé, proposant une infinité de dispositifs (ici : phonolithes, lames de bois, balafon, pédale charleston, bambous, bols tibétains, tambours de bois, de métal…).
Dès la conception du projet, il m’a semblé que l’écriture se devait d’abdiquer une part de son pouvoir de contrôle, cédant la « maîtrise » aux ambiguïtés anadyomènes 1 que la transformation en temps réel des sons percussifs pouvait entretenir avec le quatuor.
Un peu comme si l’on peignait sur de la peinture humide en train de sécher, pour mieux saisir la vitalité et exalter la matière dans sa contingence insubstantielle, en même temps que l’idée qui conduit le projet dans l’immédiateté de sa réalisation.
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